" Lors de la célébration de la soirée de Leilet El-Qadr, qui coïncide avec le 27èmejour du mois de Ramadhan, la Grande Mosquée d’Alger, située à la Place des martyrs, a accueilli, comme à chaque occasion de ce genre, les membres du gouvernement et les responsables des hautes instances de l’Etat.
On y a vu le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’APN, Saïd Bouhadja et un certain nombre de ministres du gouvernement. Mais comme c’est l’habitude depuis plus de 6 ans, le chef de l’Etat est absent de toute cérémonie publique.
Pour pallier à cette absence du chef de l’Etat, les organisateurs de la cérémonie religieuse ont placé un portrait du chef de Abdelaziz Bouteflika parmi les invités. Il s’agit d’un portrait peint par un artiste où le chef de l’Etat est représenté dans un accoutrement de Targui. Comme il est de coutume ces derniers temps, un hommage lui ai rendu sur place. Des éloges affluents de toutes parts et des prières lui sont dédiées. « Cela tourne au ridicule ». Du burlesque.
L’image n’est pas rare pour être passée sous silence. Brandir des portraits de Chef de l’Etat devant lesquels des responsables se prosternent. On pleure quand on embrasse l’effigie du « Roi ». On se croirait dans une monarchie. Dérive autoritaire ou simples excès de thuriféraires ? Dans cette nouvelle étape, tout cela semble faire bon ménage.
Depuis quelques semaines, le culte de la personnalité est passé du stade de la courtisanerie à celui d’un programme électoral. Toutes les occasions sont effectivement bonnes pour rappeler que « l’œuvre » du chef suprême est « la bonne ».
Quitte à tourner au ridicule comme lors de cette cérémonie d’hommage au chanteur Djamel Allam quand l’ambassadeur d’Algérie à Paris a juré que « c’est le président Bouteflika » qui lui avait demandé d’assister à la rencontre. Peu importe si la cérémonie est organisée par une chaîne de télévision privée ! Des exemples de ce type sont légion.
Et tout semble réuni pour faire de ces déclarations d’un autre âge un argument de campagne !"
ABDOU SEMMAR
ALGERIE PART
Je ne sais plus si il faut en rire ou pleurer
On y a vu le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’APN, Saïd Bouhadja et un certain nombre de ministres du gouvernement. Mais comme c’est l’habitude depuis plus de 6 ans, le chef de l’Etat est absent de toute cérémonie publique.
Pour pallier à cette absence du chef de l’Etat, les organisateurs de la cérémonie religieuse ont placé un portrait du chef de Abdelaziz Bouteflika parmi les invités. Il s’agit d’un portrait peint par un artiste où le chef de l’Etat est représenté dans un accoutrement de Targui. Comme il est de coutume ces derniers temps, un hommage lui ai rendu sur place. Des éloges affluents de toutes parts et des prières lui sont dédiées. « Cela tourne au ridicule ». Du burlesque.
L’image n’est pas rare pour être passée sous silence. Brandir des portraits de Chef de l’Etat devant lesquels des responsables se prosternent. On pleure quand on embrasse l’effigie du « Roi ». On se croirait dans une monarchie. Dérive autoritaire ou simples excès de thuriféraires ? Dans cette nouvelle étape, tout cela semble faire bon ménage.
Depuis quelques semaines, le culte de la personnalité est passé du stade de la courtisanerie à celui d’un programme électoral. Toutes les occasions sont effectivement bonnes pour rappeler que « l’œuvre » du chef suprême est « la bonne ».
Quitte à tourner au ridicule comme lors de cette cérémonie d’hommage au chanteur Djamel Allam quand l’ambassadeur d’Algérie à Paris a juré que « c’est le président Bouteflika » qui lui avait demandé d’assister à la rencontre. Peu importe si la cérémonie est organisée par une chaîne de télévision privée ! Des exemples de ce type sont légion.
Et tout semble réuni pour faire de ces déclarations d’un autre âge un argument de campagne !"
ABDOU SEMMAR
ALGERIE PART
Je ne sais plus si il faut en rire ou pleurer
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