L’ancien Gouverneur de la Banque d’Algérie
Je suis victime d’un règlement de comptes politiques
El-Khabar
01/03/2007
Par Z. F.
L'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, Abdelwahab Keramane, inculpé dans l’affaire Khalifa, dont le procès se déroule au tribunal criminel de Blida, se dit victime d'un "règlement de comptes politique" pour ne pas avoir soutenu Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle de 2004. M. Keramane souligne que sa « condamnation est programmée d'avance ».
"J'ai été victime d'un règlement de comptes politique pour avoir apporté mon concours à Ali Benflis, ancien Premier ministre et rival du président Bouteflika à la présidentielle de 2004", a déclaré M. Keramane en réponse à une question sur ses liens avec les violations commises par la banque Khalifa.
Il révèle avoir convoqué les dirigeant de la banque en question pour « une mise en garde » et mené sept contrôles. Quant au fait de ne pas avoir pris de mesures strictes contre la banque à la lumière des résultat des contrôles susmentionnés, l’accusé, qui se trouve à présent en Europe, s’est défendu "Je n'ai pas pu assurer le suivi des décisions car j'ai été invité à quitter la Banque d'Algérie", ajoutant que dans les dix-huit mois qui ont suivi son départ, "les dépôts à Khalifa Bank s’étaient multipliés par trois ».
Et lorsqu’on lui demanda pourquoi il ne s’était pas présenté devant la justice algérienne pour éviter d’être jugé, par contumace, lui, son frère Abdennour, ancien ministre de l’Industrie, et la fille de ce dernier, Yasmine, ancienne représentant de Khalifa Airways à Milan, il rétorqua "Pourquoi me présenter alors que ma condamnation est programmée d'avance dans une mise en scène décidée à un haut niveau de la hiérarchie politique?".
Je suis victime d’un règlement de comptes politiques
El-Khabar
01/03/2007
Par Z. F.
L'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, Abdelwahab Keramane, inculpé dans l’affaire Khalifa, dont le procès se déroule au tribunal criminel de Blida, se dit victime d'un "règlement de comptes politique" pour ne pas avoir soutenu Abdelaziz Bouteflika à la présidentielle de 2004. M. Keramane souligne que sa « condamnation est programmée d'avance ».
"J'ai été victime d'un règlement de comptes politique pour avoir apporté mon concours à Ali Benflis, ancien Premier ministre et rival du président Bouteflika à la présidentielle de 2004", a déclaré M. Keramane en réponse à une question sur ses liens avec les violations commises par la banque Khalifa.
Il révèle avoir convoqué les dirigeant de la banque en question pour « une mise en garde » et mené sept contrôles. Quant au fait de ne pas avoir pris de mesures strictes contre la banque à la lumière des résultat des contrôles susmentionnés, l’accusé, qui se trouve à présent en Europe, s’est défendu "Je n'ai pas pu assurer le suivi des décisions car j'ai été invité à quitter la Banque d'Algérie", ajoutant que dans les dix-huit mois qui ont suivi son départ, "les dépôts à Khalifa Bank s’étaient multipliés par trois ».
Et lorsqu’on lui demanda pourquoi il ne s’était pas présenté devant la justice algérienne pour éviter d’être jugé, par contumace, lui, son frère Abdennour, ancien ministre de l’Industrie, et la fille de ce dernier, Yasmine, ancienne représentant de Khalifa Airways à Milan, il rétorqua "Pourquoi me présenter alors que ma condamnation est programmée d'avance dans une mise en scène décidée à un haut niveau de la hiérarchie politique?".