Le ministre sahraoui délégué pour l'Europe, Mohamed Sidati, a dénoncé «vigoureusement» hier l'adoption par la Commission européenne de l'accord passé entre l'UE et le Maroc, sous forme d'échange de lettres, sur la modification des protocoles n°1 et 4 à leur accord d'association pour inclure le Sahara occidental.
«Le Front Polisario prend note et dénonce vigoureusement cette action de la Commission européenne», a-t-il déclaré à l'APS, déplorant une opération «gravissime» de «brigandage» à l'échelle européenne. Rappelant qu'en vertu du droit à l’autodétermination, le Sahara occidental jouit d’un statut séparé et distinct par rapport au Maroc, et qu’aucune activité économique ne peut être entreprise sur ce territoire sans le consentement du peuple sahraoui, M. Sidati a affirmé que la modification de l'accord d'association UE-Maroc pour inclure «délibérément et expressément» le Sahara occidental «sape» les efforts de la communauté internationale pour le règlement du conflit. Le ministre sahraoui voit dans l'adoption de l'accord par la Commission européenne «une volonté manifeste» d’«enterrer les efforts de Köhler», l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, regrettant l'approche adoptée par l'UE qui, «au lieu de participer au règlement du conflit, encourage et entretient l'intransigeance de l'agresseur» marocain.
L’adoption d’un tel accord, a-t-il poursuivi, risque d’«entamer sérieusement la crédibilité de l’UE et de ses institutions» et constitue «un affront» à la justice européenne qui a rendu des décisions, en décembre 2016 et février 2018, «claires» et «limpides» sur le Sahara occidental. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion du collège des commissaires, l'Exécutif européen a indiqué avoir adopté deux propositions relatives à un accord sous forme d’échange de lettres passé entre le l'UE et le Maroc. La proposition apporte des modifications aux protocoles n°1 et 4 de l’accord d’association UE-Maroc et prévoit l’octroi de préférences aux produits du Sahara occidental.
R. I.
elwtan
«Le Front Polisario prend note et dénonce vigoureusement cette action de la Commission européenne», a-t-il déclaré à l'APS, déplorant une opération «gravissime» de «brigandage» à l'échelle européenne. Rappelant qu'en vertu du droit à l’autodétermination, le Sahara occidental jouit d’un statut séparé et distinct par rapport au Maroc, et qu’aucune activité économique ne peut être entreprise sur ce territoire sans le consentement du peuple sahraoui, M. Sidati a affirmé que la modification de l'accord d'association UE-Maroc pour inclure «délibérément et expressément» le Sahara occidental «sape» les efforts de la communauté internationale pour le règlement du conflit. Le ministre sahraoui voit dans l'adoption de l'accord par la Commission européenne «une volonté manifeste» d’«enterrer les efforts de Köhler», l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, regrettant l'approche adoptée par l'UE qui, «au lieu de participer au règlement du conflit, encourage et entretient l'intransigeance de l'agresseur» marocain.
L’adoption d’un tel accord, a-t-il poursuivi, risque d’«entamer sérieusement la crédibilité de l’UE et de ses institutions» et constitue «un affront» à la justice européenne qui a rendu des décisions, en décembre 2016 et février 2018, «claires» et «limpides» sur le Sahara occidental. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion du collège des commissaires, l'Exécutif européen a indiqué avoir adopté deux propositions relatives à un accord sous forme d’échange de lettres passé entre le l'UE et le Maroc. La proposition apporte des modifications aux protocoles n°1 et 4 de l’accord d’association UE-Maroc et prévoit l’octroi de préférences aux produits du Sahara occidental.
R. I.
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