Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Mosquée cachée depuis des siècles à Nîmes
Réduire
X
-
Cachée : je trouve le terme inapproprié.
Une mosquee musulmanne, pouquoi y a des mosquées autres ???
Cett mosquee date soit disant du 17 eme, donc depuis elle est sous les plantes ou quoi je ;i pas. Ien compris.
Ensuite quand on entend le bruit et qu on voit les gens aller et venir : bizarre les monuments hsitoritiques, mosquees ou pas, doivent etre entretenus et les lieux rsspectés....ce n est pas l impression qu il degage de la video.Always on the sunny side.....
Commentaire
-
Aid moubarek
On reconnait la les empreintes des architectes musulmans du royaume nasride de Grenade: Mosaiques, Portes et fenetres a double arcades poutrees, minaret, tuileries, bordures….mais surtout le blazon bien particulier du royaume que l’on voit aujourd’hui calligraphie partout sur les murs du palace de l’Alhambra…tres interessant
Commentaire
-
bonjour
aid moubarek kems,
et tes voisins de Tiaret a leurs enfant: tu arretes ou tu arretes pas, Tiaret comme meme!
pour ceux qui ne lisent pas l'arabe...la traduction du blazon:
"Et il n'y a pas de vainqueur, sinon Dieu"
"And there is no victor except God"
Commentaire
-
Nîmes : le mystère de la mosquée du VIIIe siècle semble dissipé par le récit d’une famille nîmoise
Petit bijou architectural, un édifice d’inspiration mauresque érigé du côté du Mont-Duplan, à Nîmes, a fait couler beaucoup d’encre en l’espace d’un week-end, depuis qu’une lettre ouverte adressée au journal local ObjectifGard par une avocate du terroir, Me Khadija Aoudia, a alerté sur le fait qu’un joyau historique pourrait se cacher en son sein : une mosquée du VIIIe siècle, d’une valeur inestimable, menacée de destruction par les grands travaux en cours.
L’émoi suscité par la découverte de ce qui semblait être un véritable trésor patrimonial, intensifié par la perspective de sa démolition, risque fort de retomber en apprenant qu’une famille nîmoise, stupéfaite de voir sa maison familiale ainsi projetée sous les feux de l’actualité, vient d’en révéler tous les secrets.
Benoît Baillet, conseiller municipal et vigneron de son état, est l’un des arrière-petits-fils de Henriette et Louis Baillet, les deux propriétaires et grands bâtisseurs de cette maison pour le moins atypique qui se démarquait dans le paysage nîmois du début du XXème siècle, aux influences venues de l’autre côté de la Méditerranée, ce qui en faisait tout le charme. Ce dernier s’est empressé de prendre contact avec la rédaction de ObjectifGard pour dissiper le mystère qui était en train de naître autour de ce qu’il qualifie de « maison extraordinaire où nous passions tous nos étés ».
Une maison qui reflétait la passion éprouvée par ses aïeux pour l’Algérie et la culture arabo-musulmane, lesquels traversaient chaque année la Belle Bleue pour aller s’y ressourcer, en insatiables chercheurs de trésors de l’art islamique qu’ils étaient, de surcroît avides d’approfondir leurs connaissances sur l’islam.
« Reconnaissant que l’édifice construit par ses arrière-grands-parents peut ressembler de près ou de loin à un “lieu historique“, il évoque surtout “un bien de famille, construit au début du siècle” baptisé « Le Minaret » qui appartenait jusque-là à Denis Reynaud, petit-fils du fondateur de la Clinique du Mont-Duplan, le docteur Louis Baillet. Une histoire de famille on vous dit… », peut-on lire dans l’article censé rétablir la vérité.
Alors que Cogedim, le promoteur immobilier à qui la parcelle de terrain a été vendue, ne cesse de promouvoir la construction, en lieu et place de la maison au centre de toutes les attentions, « d’un superbe domaine privé, entièrement sécurisé, avec piscine », Benoît Baillet assure qu’ « aucun projet de destruction n’est à l’ordre du jour ».
« C’est tout une époque qui disparaît mais je voulais absolument vous raconter notre histoire familiale, en hommage aussi à mon arrière-grand-mère qui a vécu dans cette maison jusqu’à ses 102 ans », a-t-il tenu à souligner, tandis que Me Khadija Aoudia reste tiraillée par le doute, même si elle ne saurait remettre en cause la véracité du récit livré par l’un des descendants des propriétaires de la maison mauresque du Mont-Duplan.
« Je ne doute pas que l’immeuble dont il s’agit ait été la propriété de personnes physiques durant ce dernier siècle, le registre cadastral en atteste. Je ne peux que constater que cette grande Dame qui n’était pas de confession musulmane, était très sensible à l’architecture des mosquées du Xe siècle et qu’elle était singulièrement attachée au premier pilier de l’islam pour reproduire en arabe les versets 163 et 255 de la sourate El Bacara sur ses portes, au point qu’elle s’en inspirait pour construire sa demeure à l’identique des moquées de cette époque », a-t-elle déclaré, tout en ne cachant pas son étonnement devant la facilité avec laquelle le couple a pu obtenir, à l’époque, les autorisations de la part des services d’urbanisme de la ville de Nîmes.
« Sa détermination à convaincre les autorités pour la réalisation de son projet est extraordinaire, tant l’histoire des premières mosquées en France au début du XXe siècle fut compliquée », a-t-elle poursuivi, renchérissant : « Il est une différence substantielle entre les êtres vivants et leurs œuvres. Les uns, disparus, sont muets tandis que les pierres ou les ossements continueront toujours à nous renseigner sur l’histoire de l’humanité ».
La belle maison mauresque de Nîmes a-t-elle fini par dévoiler tous ses mystères, au terme d’un week-end où elle aura été l’objet de toutes les spéculations ?
OUma.com
Commentaire
Commentaire