Sur le terrain, les chrétiens d’Égypte discriminés et recalés par les clubs égyptiens élèvent de plus en plus leur voix pour dénoncer le « fanatisme religieux » qui continue de briser le rêve de nombreux joueurs.
C’est la minorité chrétienne la plus importante du Proche-Orient. En Égypte, ils sont entre 8 et 10 millions, soit environ 10% de la population. Mais aussi talentueux soient-ils sur un terrain de football, les coptes continuent d’être les victimes d’une discrimination vieille de plusieurs décennies dans le pays.
En dépit de leur talent, des dizaines de joueurs coptes se font ainsi recaler des clubs égyptiens, gardant toutefois l’espoir de rejoindre « la cour des grands ». En vain. Puisque sur 350 joueurs professionnels du pays, un seul copte est retenu en première division.
Découragés et contraints d’abandonner leur rêve, certains d’entre eux réclament sans relâche le droit de jouer. C’est le cas de Mina Bandari, fondateur de l’académie « Je suis » destinée aux chrétiens victimes de discrimination en Égypte. Le rejet, il l’a vécu aussi. « Je jouais dans un club d’Alexandrie et il m’a été demandé de jouer sous un prénom musulman », racontait-il en mai dernier à l’AFP. Alors pour « résoudre le problème des chrétiens dans le football égyptien », Bandari a créé un lieu pour accueillir des chrétiens « quel que soit leur niveau » et qui « sont rejetés par les équipes seulement à cause de leur prénom ».
À l’heure où la sélection nationale et les grands clubs du pays ne comptent aucun joueur copte, certaines personnalités s’insurgent contre le racisme et l’intolérance qui règne dans les clubs de foot. C’est notamment le cas de l’attaquant Ahmed Hossam, alias « Mido » : « Est-il normal que, dans l’histoire du football égyptien, il n’y ait eu que cinq joueurs chrétiens de haut niveau ? », lâchait-il sur la chaîne privée DMC. Certainement pas, penserait l’entraîneur Mohamed Khalifa qui déclarait, toujours à l‘AFP, sur son petit club du Caire : « Trois joueurs chrétiens y occupent des postes importants sur le terrain parce qu’ils ont du talent ». Les causes de cette discrimination étant pour lui moins religieuses que liées au « manque de compréhension et d’acceptation de l’autre ».
Source : Paris Match Belgique.
C’est la minorité chrétienne la plus importante du Proche-Orient. En Égypte, ils sont entre 8 et 10 millions, soit environ 10% de la population. Mais aussi talentueux soient-ils sur un terrain de football, les coptes continuent d’être les victimes d’une discrimination vieille de plusieurs décennies dans le pays.
En dépit de leur talent, des dizaines de joueurs coptes se font ainsi recaler des clubs égyptiens, gardant toutefois l’espoir de rejoindre « la cour des grands ». En vain. Puisque sur 350 joueurs professionnels du pays, un seul copte est retenu en première division.
Découragés et contraints d’abandonner leur rêve, certains d’entre eux réclament sans relâche le droit de jouer. C’est le cas de Mina Bandari, fondateur de l’académie « Je suis » destinée aux chrétiens victimes de discrimination en Égypte. Le rejet, il l’a vécu aussi. « Je jouais dans un club d’Alexandrie et il m’a été demandé de jouer sous un prénom musulman », racontait-il en mai dernier à l’AFP. Alors pour « résoudre le problème des chrétiens dans le football égyptien », Bandari a créé un lieu pour accueillir des chrétiens « quel que soit leur niveau » et qui « sont rejetés par les équipes seulement à cause de leur prénom ».
À l’heure où la sélection nationale et les grands clubs du pays ne comptent aucun joueur copte, certaines personnalités s’insurgent contre le racisme et l’intolérance qui règne dans les clubs de foot. C’est notamment le cas de l’attaquant Ahmed Hossam, alias « Mido » : « Est-il normal que, dans l’histoire du football égyptien, il n’y ait eu que cinq joueurs chrétiens de haut niveau ? », lâchait-il sur la chaîne privée DMC. Certainement pas, penserait l’entraîneur Mohamed Khalifa qui déclarait, toujours à l‘AFP, sur son petit club du Caire : « Trois joueurs chrétiens y occupent des postes importants sur le terrain parce qu’ils ont du talent ». Les causes de cette discrimination étant pour lui moins religieuses que liées au « manque de compréhension et d’acceptation de l’autre ».
Source : Paris Match Belgique.
Commentaire