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Noureddine HLAOUI
«Entre la France et la Tunisie, 2006 a été une année de relations intensifiées, 2007 sera l'année d'approfondissement et d'un nouveau type d'interventions». C'est en ces termes que l'ambassadeur de France à Tunis, M. Serge Degallaix, a résumé l'état des relations bilatérales durant l'année écoulée et celle en cours, lors d'une «méga» conférence de presse, désormais annuelle et traditionnelle, tenue hier matin au siège de l'ambassade dans la capitale.
Entouré des ses principaux collaborateurs, l'ambassadeur a brossé un tableau exhaustif de l'état des relations entre les deux pays, qualifiées d'excellentes et appelées à se consolider encore davantage au vu des multiples opportunités qui sont offertes dans tous les domaines sans aucune exclusive : politique, économique, social et culturel.
Sur le plan économique, l'année 2006 peut, même, être considérée comme historique, les chiffres et les statistiques sont là pour l'attester. En effet le volume des échanges commerciaux bilatéraux, qui a enregistré une augmentation appréciable de 14% par rapport à 2005, a atteint 6,1 milliards d'euros soit l'équivalent de 10,2 milliards de dinars tunisiens avec un léger déficit du côté français (78 millions d'euros). Ces données font que la France se situe, a indiqué M. Degallaix, en tant que premier partenaire économique de la Tunisie.
En effet, la France reste le premier fournisseur de la Tunisie avec 23% de parts de marché et le premier client avec 32% des exportations tunisiennes. Cela fait que la Tunisie se place au 23e rang parmi les partenaires de la France, avant le Maroc pour une population trois fois inférieure.
L'ambassadeur de France a tenu à mettre en exergue que le site tunisien attire un grand nombre d'investisseurs étrangers et, bien entendu, français. A ce propos, il a cité le chiffre de 1.150 entreprises installées en Tunisie générant 98.000 postes d'emploi tout en notant que les produits textiles sont désormais dépassés par les composants électroniques et électriques et suivis des services suite à l'implantation des centres d'appel.
Education et culture : perspectives prometteuses
Dans le même ordre d'idées, on relève l'installation de 83 nouvelles entreprises françaises en Tunisie alors que 86% des entreprises déjà implantées ont accru leur chiffre d'affaires sans oublier que la Tunisie, avec l'Espagne, est la première destination des touristes français avec plus de 1.200.000 visiteurs en 2006.
Concernant le volet de la circulation des personnes et les échanges humains, l'ambassadeur a indiqué que là aussi les chiffres sont positifs : sur 84.175 demandes de visas, près de 74.000 dossiers ont connu une suite favorable soit un taux de satisfaction de 87%, sachant qu'en 2005, sur 76.781 demandes, 63.119 ont été satisfaites. Pour les candidats aux études en France, 2 500 demandes ont eu un avis favorable. C'est dire que les services consulaires n'ont jamais délivré autant de visas qu'en 2006 sachant que 30% de ces visas sont du type «longue durée et multi-entrées» allant de 1 à 5 ans.
Dressant le bilan de la coopération bilatérale dans le secteur de l'éducation et de la culture, M. Serge Degallaix a indiqué que les perspectives sont prometteuses grâce à la valorisation des nouveaux atouts de la Tunisie en matière des NTIC, à la libre circulation suite à l'instauration du système «LMD» et les éventuelles offres pour enrichir la présence des médias audiovisuels français en Tunisie sans oublier le redémarrage de la coopération sur le site de Dougga qui peut constituer un élément moteur pour le tourisme culturel
Echanges réguliers de visites ministérielles
L'ambassadeur de France a précisé que ces relations bilatérales privilégiées ont pu se renforcer d'une manière régulière grâce à la volonté politique qui anime les dirigeants des deux pays et qui sert de locomotive pour faire avancer, sans cesse, une coopération positive et fructueuse. A ce propos, il est utile de mentionner la régularité des échanges de visites ministérielles dans les deux sens touchant les différents secteurs, dont notamment l'enseignement supérieur, le transport et l'aéronautique, le tourisme, la défense, l'environnement et l'administration.
M. Degallaix a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance des cadres régissant les relations tuniso-françaises dont le dialogue euro-méditerranéen 5+5, l'Accord d'association avec l'Union européenne tout en soulignant l'importance que revêt l'Union du Maghreb Arabe qui doit constituer un facteur de paix et de prospérité dans la région, sans oublier la convergence de vues sur les grandes questions internationales, notamment au Moyen-Orient, des vues fondées sur la nécessité du dialogue, le droit des peuples et le respect des souverainetés.
La Presse (Tunis)
28 Février 2007
«Entre la France et la Tunisie, 2006 a été une année de relations intensifiées, 2007 sera l'année d'approfondissement et d'un nouveau type d'interventions». C'est en ces termes que l'ambassadeur de France à Tunis, M. Serge Degallaix, a résumé l'état des relations bilatérales durant l'année écoulée et celle en cours, lors d'une «méga» conférence de presse, désormais annuelle et traditionnelle, tenue hier matin au siège de l'ambassade dans la capitale.
Entouré des ses principaux collaborateurs, l'ambassadeur a brossé un tableau exhaustif de l'état des relations entre les deux pays, qualifiées d'excellentes et appelées à se consolider encore davantage au vu des multiples opportunités qui sont offertes dans tous les domaines sans aucune exclusive : politique, économique, social et culturel.
Sur le plan économique, l'année 2006 peut, même, être considérée comme historique, les chiffres et les statistiques sont là pour l'attester. En effet le volume des échanges commerciaux bilatéraux, qui a enregistré une augmentation appréciable de 14% par rapport à 2005, a atteint 6,1 milliards d'euros soit l'équivalent de 10,2 milliards de dinars tunisiens avec un léger déficit du côté français (78 millions d'euros). Ces données font que la France se situe, a indiqué M. Degallaix, en tant que premier partenaire économique de la Tunisie.
En effet, la France reste le premier fournisseur de la Tunisie avec 23% de parts de marché et le premier client avec 32% des exportations tunisiennes. Cela fait que la Tunisie se place au 23e rang parmi les partenaires de la France, avant le Maroc pour une population trois fois inférieure.
L'ambassadeur de France a tenu à mettre en exergue que le site tunisien attire un grand nombre d'investisseurs étrangers et, bien entendu, français. A ce propos, il a cité le chiffre de 1.150 entreprises installées en Tunisie générant 98.000 postes d'emploi tout en notant que les produits textiles sont désormais dépassés par les composants électroniques et électriques et suivis des services suite à l'implantation des centres d'appel.
Education et culture : perspectives prometteuses
Dans le même ordre d'idées, on relève l'installation de 83 nouvelles entreprises françaises en Tunisie alors que 86% des entreprises déjà implantées ont accru leur chiffre d'affaires sans oublier que la Tunisie, avec l'Espagne, est la première destination des touristes français avec plus de 1.200.000 visiteurs en 2006.
Concernant le volet de la circulation des personnes et les échanges humains, l'ambassadeur a indiqué que là aussi les chiffres sont positifs : sur 84.175 demandes de visas, près de 74.000 dossiers ont connu une suite favorable soit un taux de satisfaction de 87%, sachant qu'en 2005, sur 76.781 demandes, 63.119 ont été satisfaites. Pour les candidats aux études en France, 2 500 demandes ont eu un avis favorable. C'est dire que les services consulaires n'ont jamais délivré autant de visas qu'en 2006 sachant que 30% de ces visas sont du type «longue durée et multi-entrées» allant de 1 à 5 ans.
Dressant le bilan de la coopération bilatérale dans le secteur de l'éducation et de la culture, M. Serge Degallaix a indiqué que les perspectives sont prometteuses grâce à la valorisation des nouveaux atouts de la Tunisie en matière des NTIC, à la libre circulation suite à l'instauration du système «LMD» et les éventuelles offres pour enrichir la présence des médias audiovisuels français en Tunisie sans oublier le redémarrage de la coopération sur le site de Dougga qui peut constituer un élément moteur pour le tourisme culturel
Echanges réguliers de visites ministérielles
L'ambassadeur de France a précisé que ces relations bilatérales privilégiées ont pu se renforcer d'une manière régulière grâce à la volonté politique qui anime les dirigeants des deux pays et qui sert de locomotive pour faire avancer, sans cesse, une coopération positive et fructueuse. A ce propos, il est utile de mentionner la régularité des échanges de visites ministérielles dans les deux sens touchant les différents secteurs, dont notamment l'enseignement supérieur, le transport et l'aéronautique, le tourisme, la défense, l'environnement et l'administration.
M. Degallaix a mis l'accent, par ailleurs, sur l'importance des cadres régissant les relations tuniso-françaises dont le dialogue euro-méditerranéen 5+5, l'Accord d'association avec l'Union européenne tout en soulignant l'importance que revêt l'Union du Maghreb Arabe qui doit constituer un facteur de paix et de prospérité dans la région, sans oublier la convergence de vues sur les grandes questions internationales, notamment au Moyen-Orient, des vues fondées sur la nécessité du dialogue, le droit des peuples et le respect des souverainetés.
La Presse (Tunis)
28 Février 2007
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