Ce sont des griefs identiques qui sont reprochés à la culture de l'avocat.
Donc?
-Connue notamment pour la culture du cannabis, la région du Rif en paie le prix écologique. Des associations locales de défense de l’environnement ont lancé l’alerte.
Dans un article fouillé, EFE est récemment partie à la rencontre d’acteurs associatifs locaux du Rif, qui alertent sur les dangers environnementaux de la culture non réglementée du cannabis. Mohamed Andaloussi, président de l’Association Azir, en fait partie. Cela fait plusieurs années qu’il œuvre, depuis Al Hoceïma, pour la protection de cet écosystème montagneux.
Cité par l’agence de presse espagnole, il estime que les champs de cannabis représentent près de la moitié de la superficie des hauteurs rifaines, étendues sur environ 20 000 km² et comprenant les provinces de Tétouan, de Chefchaouen, d’Al Hoceïma et de Nador.
(…)
Le prix d’une paix sociale qui ne serait pas éternelle
Dans le Rif, l’agence de presse espagnole s’est également entretenue avec le chercheur Cherif Aderdag, qui explique que la culture du cannabis devient même «un élément d’instabilité sociale», en raison des conflits liés à la rareté de l’eau et des terres arables. «Cette situation est exactement ce que l’Etat voulait éviter, en fermant les yeux sur l’expansion de cette activité», souligne la même source.
Citant le chercheur, elle rappelle par ailleurs que les autorités marocaines ont permis la culture du cannabis dans le Rif, comme une manière d’«acheter la paix sociale». «Ce n’est pas un hasard si lors des élections, la population du centre du Rif (où cette culture est concentrés) a préféré voter pour les candidats les plus tolérants à la destruction des forêts», ajoute le chercheur auprès d’EFE. De son côté, l’émission Thalassa avait consacré un reportage qui est revenu amplement là-dessus-.
Ya...bi
Donc?
-Connue notamment pour la culture du cannabis, la région du Rif en paie le prix écologique. Des associations locales de défense de l’environnement ont lancé l’alerte.
Dans un article fouillé, EFE est récemment partie à la rencontre d’acteurs associatifs locaux du Rif, qui alertent sur les dangers environnementaux de la culture non réglementée du cannabis. Mohamed Andaloussi, président de l’Association Azir, en fait partie. Cela fait plusieurs années qu’il œuvre, depuis Al Hoceïma, pour la protection de cet écosystème montagneux.
Cité par l’agence de presse espagnole, il estime que les champs de cannabis représentent près de la moitié de la superficie des hauteurs rifaines, étendues sur environ 20 000 km² et comprenant les provinces de Tétouan, de Chefchaouen, d’Al Hoceïma et de Nador.
(…)
Le prix d’une paix sociale qui ne serait pas éternelle
Dans le Rif, l’agence de presse espagnole s’est également entretenue avec le chercheur Cherif Aderdag, qui explique que la culture du cannabis devient même «un élément d’instabilité sociale», en raison des conflits liés à la rareté de l’eau et des terres arables. «Cette situation est exactement ce que l’Etat voulait éviter, en fermant les yeux sur l’expansion de cette activité», souligne la même source.
Citant le chercheur, elle rappelle par ailleurs que les autorités marocaines ont permis la culture du cannabis dans le Rif, comme une manière d’«acheter la paix sociale». «Ce n’est pas un hasard si lors des élections, la population du centre du Rif (où cette culture est concentrés) a préféré voter pour les candidats les plus tolérants à la destruction des forêts», ajoute le chercheur auprès d’EFE. De son côté, l’émission Thalassa avait consacré un reportage qui est revenu amplement là-dessus-.
Ya...bi
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