Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie, une des réserves mondiales majeures de gaz de schiste

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Algérie, une des réserves mondiales majeures de gaz de schiste

    Publié par A. Maktour

    Ce qu’une foultitude de rapports nous a appris ces dernières années a été conforté la semaine dernière par la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (Cnuced) dans un rapport rendu public il y a quelques jours.
    Dans on rapport intitulé «Un coup d’œil sur le gaz de schiste», la Cnuced fait état d’une richesse, sans doute insoupçonnée par certains, estimée à 19% des ressources mondiales techniquement récupérables de gaz de schiste que détient le continent africain.
    De cette formidable manne naturelle que recèle le continent, 69% est localisée en Afrique du Nord avec, fait hautement notable, l’Algérie qui en détient plus de la moitié. C’est donc un immense réservoir que constitue l’Algérie pour une ressource appelée à connaître dans les prochaines années un essor certain, avec le développement attendu des techniques d’extraction surtout. Pour mesurer un peu l’importance de ce qu’annonce le document de la Cnuced, il faut savoir que l’Afrique est logée à la troisième place à égalité avec l’Amérique latine et les Caraïbes, derrière l’Asie et l’Océanie qui trônent en tête du classement avec 28% des ressources mondiales suivies de l’Amérique du Nord avec 23%, alors que l’Union européenne et les pays de l’Est du Vieux Continent détiennent 6% chacun des ressources mondiales techniquement récupérables de gaz de schiste.
    Pour avoir une idée encore plus éloquente de ce dont la nature a doté l’Algérie sur ce plan, il est expliqué dans le même rapport que les ressources récupérables de gaz de schiste sont estimées à environ 7 576,6 trillions de pieds cubes (Tcf), ce qui représente environ 61 ans de consommation mondiale de gaz naturel, en prenant 2016 comme année de référence. Si l’on doit se référer aux données mises au jour par l’Organisation rattachée aux Nations-Unies, les 10 premiers pays qui détiennent dans leur sous-sol le plus haut potentiel de ressources techniquement récupérables sont la Chine, l'Argentine, l'Algérie, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l’Australie, l’Afrique du Sud, la Russie et le Brésil. Ainsi, ils constituent pratiquement les trois quarts des ressources techniquement récupérables de gaz de schiste au monde.
    A elle seule, l’Algérie détient 707 trillions de pieds cubes de gaz de schiste, soit 9,3% des réserves mondiales techniquement récupérables. Une place majeure parmi les pays fournisseurs donc, presque autant que celle qu’il occupe pour le gaz conventionnel, l’Algérie détenant en 2016 environ 30% des réserves du continent, 43% de sa production et 56% de ses exportations dont plus de la moitié de la production est vendue aux pays de l’Union européenne. L’on comprend dès lors le pourquoi des sorties récentes et du grand patron de Sonatrach et d’autres spécialistes, sans parler de hauts responsables de l’Etat, avec comme «mission» la dédiabolisation du schiste.
    Az. Maktour
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Washington - L'exploitation des gaz de schiste aux Etats-Unis a revitalisé certaines régions et provoqué un intense débat environnemental sur la pollution des nappes phréatiques par du méthane. Mais une nouvelle étude sophistiquée réalisée en Pennsylvanie n'a trouvé aucun lien.

    Les gaz de schiste sont emprisonnés dans des roches profondes, sous les réservoirs traditionnels de gaz. Pour les capter, les exploitants utilisent des puits verticaux puis horizontaux et une technique de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter à forte pression de l'eau mélangée à des produits chimiques.

    Dans le passé, des mesures réalisées autour de tels sites, notamment pour une étude retentissante publiée en 2013, ont mis en évidence une forte concentration de méthane dans les aquifères proches des puits.

    Mais rares sont les études sérieuses qui ont comparé l'avant et l'après, afin d'établir un lien de cause à effet.

    C'est ce qu'ont entrepris deux chercheurs de l'Université Yale dans le bassin de Marcellus, épicentre du boum des gaz de schiste aux Etats-Unis, et qui recouvre une partie de la Pennsylvanie.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Il faut préserver la nappe Albienne.
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

      Commentaire


      • #4
        Dans le passé, des mesures réalisées autour de tels sites, notamment pour une étude retentissante publiée en 2013, ont mis en évidence une forte concentration de méthane dans les aquifères proches des puits.

        Mais rares sont les études sérieuses qui ont comparé l'avant et l'après, afin d'établir un lien de cause à effet.

        C'est ce qu'ont entrepris deux chercheurs de l'Université Yale dans le bassin de Marcellus, épicentre du boum des gaz de schiste aux Etats-Unis, et qui recouvre une partie de la Pennsylvanie.
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

        Commentaire

        Chargement...
        X