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La santé Arabe -elle même- ne se sent pas bien et cherche une bonne prescription...Que di-t-on alors de son rôle ???
Il y a beaucoup a faire pour ce secteur.
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Le Croissant-Rouge arabe s’est éclipsé devant la puissance des autres organisations mondiales similaires. » C’est en ces termes que le chef du gouvernement a décrit avec regret la faiblesse des organisations arabes à pouvoir intervenir, en regrettant également l’absence d’ONG arabe de dimension internationale en matière de santé.
Abdelaziz Belkhadem a déploré, lors de son allocution d’ouverture de la 31ème session du Conseil des ministres arabes de la Santé tenue hier à l’hôtel Sheraton, le fait que les Etats arabes restent dans l’expectative alors que des ONG étrangères interviennent dans les pays arabes sans que ces derniers puissent changer le cours des choses. Il a recommandé dans ce sens plus d’appui et de soutien au Croissant-Rouge arabe et aux différentes associations arabes de santé, afin de leur donner plus de force à intervenir, notamment en cas de conflit, afin de porter secours et assistance sanitaire aux populations touchées.
Pour Belkhadem, la situation critique qui règne dans le monde arabe notamment dans les territoires occupés interpelle les Etats arabes à renouer les contacts et à favoriser les échanges pour trouver des solutions efficaces et durables.
Le chef du gouvernement a appelé lors de son intervention les pays arabes à adopter une stratégie sanitaire arabe, qui devra être appuyée par les moyens humains et financiers, ainsi que la création d’une banque de données sanitaire du monde arabe, qui facilitera les échanges entres ces pays. Abdelaziz Belkhadem a saisi l’occasion pour lancer un appel aux spécialistes de la santé établis à l’étranger afin de contribuer au développement de la santé dans le monde arabe.
Le chef du gouvernement a plaidé en outre pour la création d’entreprises arabes dans l’industrie pharmaceutique, et ce, pour faire face à la concurrence imposée par les effets de la mondialisation et pour lutter contre le monopole de certains pays sur le marché du médicament. Il a appelé également les pays membres de la Ligue arabe à encourager davantage les investissements dans ce domaine. Et d’évoquer les raisons qui bloquent l’industrie pharmaceutique dans le monde arabe en particulier et dans l’ensemble des pays du Sud en général.
Le chef du gouvernement a appelé en outre les pays arabes à investir davantage dans la prévention pour réduire les coûts de la santé. Il reste que le véritable défi à relever par les pays arabes, selon Belkhadem, est de changer les méthodes d’intervention dans le secteur de la santé.
- Le Quotidien d'Oran
Il y a beaucoup a faire pour ce secteur.
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Le Croissant-Rouge arabe s’est éclipsé devant la puissance des autres organisations mondiales similaires. » C’est en ces termes que le chef du gouvernement a décrit avec regret la faiblesse des organisations arabes à pouvoir intervenir, en regrettant également l’absence d’ONG arabe de dimension internationale en matière de santé.
Abdelaziz Belkhadem a déploré, lors de son allocution d’ouverture de la 31ème session du Conseil des ministres arabes de la Santé tenue hier à l’hôtel Sheraton, le fait que les Etats arabes restent dans l’expectative alors que des ONG étrangères interviennent dans les pays arabes sans que ces derniers puissent changer le cours des choses. Il a recommandé dans ce sens plus d’appui et de soutien au Croissant-Rouge arabe et aux différentes associations arabes de santé, afin de leur donner plus de force à intervenir, notamment en cas de conflit, afin de porter secours et assistance sanitaire aux populations touchées.
Pour Belkhadem, la situation critique qui règne dans le monde arabe notamment dans les territoires occupés interpelle les Etats arabes à renouer les contacts et à favoriser les échanges pour trouver des solutions efficaces et durables.
Le chef du gouvernement a appelé lors de son intervention les pays arabes à adopter une stratégie sanitaire arabe, qui devra être appuyée par les moyens humains et financiers, ainsi que la création d’une banque de données sanitaire du monde arabe, qui facilitera les échanges entres ces pays. Abdelaziz Belkhadem a saisi l’occasion pour lancer un appel aux spécialistes de la santé établis à l’étranger afin de contribuer au développement de la santé dans le monde arabe.
Le chef du gouvernement a plaidé en outre pour la création d’entreprises arabes dans l’industrie pharmaceutique, et ce, pour faire face à la concurrence imposée par les effets de la mondialisation et pour lutter contre le monopole de certains pays sur le marché du médicament. Il a appelé également les pays membres de la Ligue arabe à encourager davantage les investissements dans ce domaine. Et d’évoquer les raisons qui bloquent l’industrie pharmaceutique dans le monde arabe en particulier et dans l’ensemble des pays du Sud en général.
Le chef du gouvernement a appelé en outre les pays arabes à investir davantage dans la prévention pour réduire les coûts de la santé. Il reste que le véritable défi à relever par les pays arabes, selon Belkhadem, est de changer les méthodes d’intervention dans le secteur de la santé.
- Le Quotidien d'Oran