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Planche à billets : la Banque d’Algérie dévoile la quantité d’argent créée au 31 mars

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  • Planche à billets : la Banque d’Algérie dévoile la quantité d’argent créée au 31 mars



    La Banque d’Algérie a créé 3585 milliards de dinars de monnaie au 31 mars 2018 dans le cadre du financement non conventionnel, communément connu sous la dénomination de « planche à billets », selon les chiffres publiés par l’institution monétaire sur la situation mensuelle.
    Les 3585 milliards de dinars, représentant environ 30.5 milliards de dollars américains, ont été créés sous forme de titres émis ou garantis par l’État algérien conformément à l’article 45 bis de l’ordonnance n°03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit complétée par la loi n°17-10 du 11 octobre 2017.

    L’article stipule que « la Banque d’Algérie procède à titre exceptionnel et durant une période de cinq années, à l’achat directement auprès du Trésor, de titres émis par celui-ci » à l’effet de participer à « la couverture des besoins de financement du Trésor », au « financement de la dette publique interne », ainsi qu’au « financement du Fonds national d’investissement ».
    Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, chiffrait le 22 octobre 2017 les besoins du Trésor public en matière de financement à 570 milliards de dinars en 2017, à 1815 milliards en 2018 et à 580 milliards en 2019. 2185 milliards de dinars avaient été créés au 30 novembre 2017.

    « Ils ont chargé la barque, mais l’argent n’est pas injecté dans l’économie », explique un économiste interrogé par TSA. « L’argent est encore dans le compte courant du Trésor.
    Ce dernier puise de cet argent sans demander l’autorisation de la Banque d’Algérie », avertit-il cependant.
    « Le Trésor a besoin de puiser 100 milliards par mois.
    Il peut donc tenir douze mois sans relancer la planche à billets », affirme le spécialiste.
    « Les besoins pourraient néanmoins être plus élevés si les dépenses dérapent ou si le prix du baril diminue », analyse-t-il. « Il faut aussi redonner de l’argent au FNI ou à Sonatrach ou aux banques qui ont des créances sur les entreprises publiques comme Sonelgaz », estime-t-il par ailleurs.

    Le 26 septembre 2017, le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, Saïd Maherzi, a affirmé que le financement non conventionnel ne devrait pas se répercuter par une explosion de l’inflation.
    « Ce qui serait inquiétant n’est pas le principe de recourir à ce financement mais le fait d’y recourir de manière abusive et démesurée », avait-il affirmé.
    TSA

  • #2
    les billets usés en Algérie ,pays chaud et personnes qui habitent tres sudorifiques qui ne portent JAMAIS de PORTEFEULLE OU PORTE MONNAiE
    Verrait automatiquement une deliquescence et un délabrement sans pareil de tous ses billets DA.
    Resultats il faudrait s attendre a l emmission de nouveaux billets au moins 20% SERONT RECYCLéS............CHAQUE ANNEE

    Commentaire


    • #3
      Si on en juge par les informations publiées hier au Journal officiel, la « planche à billets » semble continuer à fonctionner à une cadence élevée.
      La publication de ces informations confirme, tout d’abord, le pari de la transparence fait par la Banque d’Algérie et indique qu’on devrait continuer à pouvoir suivre quasiment « en direct » au cours des prochains mois les montants alloués au dispositif de financement non conventionnel.
      « La Banque d’Algérie a tenu à créer un sous compte au sein de ses statistiques monétaires dans le but de clairement identifier et mesurer les opérations de financement non conventionnel » précisaient déjà nos sources en début d’année.

      Pour le reste, les nouvelles ne sont pas forcément très rassurantes. Après un démarrage en trombe dés le dernier trimestre 2017 , le recours par le Trésor public au financement monétaire de la Banque d’Algérie s’est poursuivi à un rythme soutenu au premier trimestre 2018.
      En mars dernier la Banque centrale révélait pour la première fois qu’un financement de 2.185 milliards de dinars, soit l’équivalent de plus de 19 milliards de dollars avait été dégagé au profit du Trésor public à la date du 30 novembre 2017.
      On a appris hier que le montant des titres émis dans le cadre du financement non conventionnel s’est établi à 3.585 milliards de dinars jusqu’au 31 mars 2018.
      Ce qui indique précisément qu’un financement supplémentaire de 1400 milliards de dinars a été dégagé entre ces 2 dates. Au total on est donc déjà à l’équivalent de plus de 30 milliards de dollars depuis le lancement l’opération.

      Un montant déjà démesuré ?

      Dans le but de calmer les inquiétudes que pourrait provoquer l’évocation d’une utilisation massive de la planche à billet , le ministre des finances, Abderrahmane Raouya, avait assuré à la fin de l’année dernière devant les députés de l’APN que « le financement non conventionnel n’est pas une porte ouverte à toutes les dérives . Nous travaillons dur et nous essayons par tous les moyens de réduire son montant ».
      A peu près à la même date, c’est le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, Saïd Maherzi, qui avait affirmé que « ce qui serait inquiétant n’est pas le principe de recourir au financement non conventionnel mais le fait d’y recourir de manière abusive et démesurée ».

      Cinq mois après le début de l’opération, serait –on déjà dans ce cas de figure ?
      Pour fixer les idées et fournir quelques repères, les deux universitaires algériens Raouf Boucekine et Nour Meddahi avaient rappelé à la fin de l’année dernière qu’aux États-Unis la Banque centrale (FED) « s’est lancée dans un gigantesque programme de planche à billets au lendemain de la crise financière de 2007-2008. Entre 2008 et 2014, la FED a « imprimé » près de 4500 mds $.

      Rapporté au PIB des États-Unis, ce montant représente 25,9% du PIB de 2014 ».
      Plus récemment, la Banque Centrale Européenne « a également racheté depuis 2015 quelques 1800 mds d’Euros d’obligations, soit 17,1% du PIB européen de 2015 et 15,8% du PIB de 2017 »
      En Algérie , on est déjà à près de 20 % du PIB au bout de quelques mois .Quelques raisons donc de se poser des questions à propos du démarrage sur les chapeaux de roue d’un programme prévu pour s’étaler sur 5 ans.

      Quelle suite pour 2018 ?

      On peut déjà s’interroger sur la suite du programme pour la seule année 2018.
      A cela une raison très simple, le premier ministre, Ahmed Ouyahia s’est empressé au cours des dernières semaines de dénoncer « des spéculations autours du projet de loi de finance complémentaire » actuellement en discussion à l’APN.
      « Le budget d’équipement pour 2018 demeure inchangé. Le seul élément nouveau introduit dans la loi de finances complémentaire concerne les autorisations de programmes pour lesquelles un montant supplémentaire de 500 milliards de dinars est proposé.

      Ces autorisations de programmes seront destinées à des projets d’infrastructures qui seront financés par des prêts du Fonds national de l’investissement et non par le budget de l’État » précisait le communiqué du premier ministre.
      Ce que Ahmed Ouyahia a oublié de dire, c’est que le FNI tire ses ressources du financement non conventionnel. Ce sont donc selon toute vraisemblance au moins 500 milliards de dinars supplémentaires qui devraient être « imprimés » d’ici la fin de l’année.

      A quoi a servi l’argent ?

      Beaucoup d’argent, donc, déjà mis à la disposition du Trésor public. A quoi a-t-il servi jusqu’ici ?
      Au sujet du premier financement de 2.185 milliards de dinars mis en œuvre par la Banque d’Algérie au profit du Trésor public à la date du 30 novembre 2017, on sait que seule une partie du montant annoncé, soit 570 milliards de dinars, a été consacrée au financement du déficit budgétaire.
      Le reste pour l’essentiel a servi à éponger la dette du Trésor public vis-à-vis des entreprises publiques Sonatrach et Sonelgaz ainsi que, de façon plus modeste, à augmenter la dotation du Fonds National d’Investissement.

      Un déficit budgétaire moins important que prévu en 2018

      Les indications dont nous disposons suggèrent que, pour l’année 2018, le gros du financement non conventionnel devait être réservé au déficit budgétaire et pourrait atteindre, selon des chiffres déjà communiqués par le ministère de Finances, un peu plus de 1800 milliards de dinars .
      On peut cependant s’attendre, compte tenu de la hausse des prix du pétrole depuis le début de l’année à une forte réduction du déficit budgétaire et donc des besoins de financement de ce déficit qui sont susceptibles d’être réduits de moitié en cas de maintien des prix pétroliers autours de 70 dollars.

      Pour l’heure les montants financiers mis à la disposition du Trésor ne semblent pas indiquer que cette hypothèse ait été prise en compte par les pouvoirs publics. Même si la plus grande partie des financements dégagés depuis novembre 2017 sont pour l’essentiel encore logés dans un compte courant du Trésor auprès de la Banque d’Algérie et n’ont donc pas encore été injectés dans l’économie sous forme de dépenses publiques.

      Le FNI, principal bénéficiaire.

      Une situation moins mauvaise qu’annoncée du budget de l’État qui pourrait bien profiter cette année au Fonds national d’investissement (FNI) dont les ressources sont consacrées à des « prises de participation de l’État dans des investissements ou des financements à long terme de programmes publics d’investissements ».
      C’est en tous cas l’option qui semble retenue par la LFC 2018. Ahmed Ouyahia précisait voici quelques jours en défendant son projet de loi qu’il s’agissait de financer « des infrastructures liées au futur port centre de Cherchell et au pôle de mise en valeur des phosphates et de la pétrochimie à l’est du pays, deux projets qui seront créateurs de près de 8 000 emplois au total ».

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      • #4
        nous sommes souverains

        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=425069
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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