Tweet
L’Algérie et la Tunisie cherchent à développer leur coopération énergétique. Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a en effet effectué une visite de deux jours, mardi et mercredi, à Tunis. A la tête d’une forte délégation, le ministre a rencontré son homologue tunisien et le Premier ministre Mohammed Ghannouchi, rapporte l’APS. « La rencontre a été une occasion de passer en revue les résultats des travaux du comité mixte algéro-tunisien dans le domaine de l’énergie et d’évoquer les projets en cours, notamment dans les segments de l’exploration et de la production, a déclaré Khelil à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre tunisien. Par exemple, la situation de la société mixte Numhyd, entre la Sonatrach et l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (Etap). Ce projet, en cours, est « appelé à être renforcé » par l’approvisionnement des zones frontalières en GPL et le projet de l’interconnexion électrique entre l’Algérie et la Tunisie, qui doit être achevé cette année. D’autres volets de la coordination et de coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de l’exploration et de la production à l’étranger, suscitent l’intérêt des deux parties, a ajouté le ministre de l’Energie, qui s’est montré optimiste quant à l’évolution des projets en cours d’exécution et a fait état d’une volonté d’impulsion de la coopération bilatérale par l’identification de nouveaux projets à développer ensemble à l’avenir.
Le comité mixte algéro-tunisien chargé de l’énergie s’est réuni. Pas d’annonces importantes, justes des promesses. Développer la coopération énergétique est le maître mot qui revient chez les responsables algériens et tunisiens.
Mais les deux pays restent loin l’un de l’autre malgré la proximité géographique, avec des échanges commerciaux extrêmement faibles. L’Algérie ne profite pas de la croissance tunisienne et les Tunisiens sont pratiquement exclus du partage du gâteau algérien que représente la facture d’importation de 20 milliards de dollars en moyenne. Pourtant, d’un côté comme de l’autre, les ambitions ne manquent pas. L’Algérie, grand producteur de gaz et de pétrole, cherche à asseoir sa présence sur le marché tunisien. La Sonatrach y voit en effet un débouché important pour ses produits et envisage d’exporter en Tunisie des produits pétroliers et gaziers comme le bitume, les carburants, l’hélium... Et la Tunisie voudrait attirer beaucoup plus de touristes algériens et cherche une place pour ses produits manufacturiers en Algérie. Les opérateurs algériens se plaignent de difficultés d’exporter vers la Tunisie, malgré le démantèlement des barrières douanières.
- Le Quotidien d'Oran
Le comité mixte algéro-tunisien chargé de l’énergie s’est réuni. Pas d’annonces importantes, justes des promesses. Développer la coopération énergétique est le maître mot qui revient chez les responsables algériens et tunisiens.
Mais les deux pays restent loin l’un de l’autre malgré la proximité géographique, avec des échanges commerciaux extrêmement faibles. L’Algérie ne profite pas de la croissance tunisienne et les Tunisiens sont pratiquement exclus du partage du gâteau algérien que représente la facture d’importation de 20 milliards de dollars en moyenne. Pourtant, d’un côté comme de l’autre, les ambitions ne manquent pas. L’Algérie, grand producteur de gaz et de pétrole, cherche à asseoir sa présence sur le marché tunisien. La Sonatrach y voit en effet un débouché important pour ses produits et envisage d’exporter en Tunisie des produits pétroliers et gaziers comme le bitume, les carburants, l’hélium... Et la Tunisie voudrait attirer beaucoup plus de touristes algériens et cherche une place pour ses produits manufacturiers en Algérie. Les opérateurs algériens se plaignent de difficultés d’exporter vers la Tunisie, malgré le démantèlement des barrières douanières.
- Le Quotidien d'Oran
Commentaire