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Le Procureur de la République requiert de la prison ferme à l’encontre de cadres du MDS

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  • Le Procureur de la République requiert de la prison ferme à l’encontre de cadres du MDS

    Le Procureur de la République près la cour de Ghardaïa a requis, ce mardi, des peines de prison assortiment d’amendes à l’encontre du coordinateur national du MDS Hamid Farhi, et le candidat du parti aux prochaines élections présidentielles Fethi Gherras, ainsi que plusieurs autres militants des droits de l’homme.

    Hamid Farhi, Fethi Gherras, le militant Kherba Abdelkader, Mansri Ahmed, Nadir Debouz, ainsi que d’autres ont comparu devant le juge du tribunal de Ghardaïa. Le Procureur de la République a requis une peine d’un an de prison ferme pour chacun, assortie d’une amende de 100 000 DA. Le jugement sera rendu le 26 juin prochain.

    Les chefs d’accusation retenus sont incitation à l’attroupement non armé, atteinte à une institution de l’État et non-respect de décisions administratives.

    Les faits remontent à deux ans lorsque les mis en cause se sont rendus à Ghardaïa soutenir l’avocat et militant des droits de l’homme Me Salah Debouz. Ce dernier était poursuivi en justice en raison d’une campagne qu’il a mené pour dénoncer les conditions de détention de son client Kamel Eddine Fekhar.

    L’avocat avait même initié, au mois d’avril 2017, une marche qui l’a mené d’Alger vers Ghardaïa.

    juin 19th, 2018 by Massinissa Mansour
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Cette affaire a révélé qu'il y a urgence à combler un vide dans le code pénal algérien: on doit y introduire de toute urgence des dispositions relatives aux graves délits de solidarité citoyenne, de soutien pacifique aux victimes de la hogra, de dénonciation de la corruption et même de non assistance à prédateurs bien épaulés. Les peines prévues par ces dispositions devront avoir un effet rétroactif.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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    • #3
      @Solas

      Le Procureur de la République près la cour de Ghardaïa a requis, ce mardi, des peines de prison assortiment d’amendes à l’encontre du coordinateur national du MDS Hamid Farhi, et le candidat du parti aux prochaines élections présidentielles Fethi Gherras, ainsi que plusieurs autres militants des droits de l’homme.

      Hamid Farhi, Fethi Gherras, le militant Kherba Abdelkader, Mansri Ahmed, Nadir Debouz, ainsi que d’autres ont comparu devant le juge du tribunal de Ghardaïa. Le Procureur de la République a requis une peine d’un an de prison ferme pour chacun, assortie d’une amende de 100 000 DA. Le jugement sera rendu le 26 juin prochain.

      Les chefs d’accusation retenus sont incitation à l’attroupement non armé, atteinte à une institution de l’État et non-respect de décisions administratives.

      Les faits remontent à deux ans lorsque les mis en cause se sont rendus à Ghardaïa soutenir l’avocat et militant des droits de l’homme Me Salah Debouz. Ce dernier était poursuivi en justice en raison d’une campagne qu’il a mené pour dénoncer les conditions de détention de son client Kamel Eddine Fekhar.

      L’avocat avait même initié, au mois d’avril 2017, une marche qui l’a mené d’Alger vers Ghardaïa.
      Pourquoi ce jugement et ces condamnations ? La marche pacifique est un crime ?

      La lutte de classes est vraie et bien réelle.

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      • #4
        Le juge a prononcé aujourd'hui la relaxe des deux dirigeants du MDS et des militants des droits de l'homme accusés d’attroupement non armé, atteinte à une institution de l’État et non-respect de décisions administratives. Ils se sont rendus à Ghardaïa pour
        Envoyé par SOLAS
        soutenir l’avocat et militant des droits de l’homme Me Salah Debouz. Ce dernier était poursuivi en justice en raison d’une campagne qu’il a mené pour dénoncer les conditions de détention de son client Kamel Eddine Fekhar.
        Pour le procureur de la République et ceux qui lui ont dicté sa décision de mettre ces personnes en cause, le simple fait d'aller au tribunal pour soutenir quelqu'un est en soi un délit.
        Respects au juge qui s'en est tenu à l'application de la loi.
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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        • #5
          Le juge a prononcé aujourd'hui la relaxe des deux dirigeants du MDS et des militants des droits de l'homme
          Bonne nouvelle !

          Comme quoi, tous les juges ne sont pas pourris dans ce pays, contrairement à l'idée reçue...
          Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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          • #6
            @ fortuna:" Le juge a prononcé aujourd'hui la relaxe des deux dirigeants du MDS et des militants des droits de l'homme
            Bonne nouvelle !"
            Comme quoi, tous les juges ne sont pas pourris dans ce pays, contrairement à l'idée reçue…".

            pas sûr! En effet, il faut qu'une décision fasse jurisprudence et le verdict d'une Cour régionale n'a pas cette portée.

            En tout état de cause, je n'ai eu de cesse d'argumenter que le premier " round" d'un procès civil ne m'intéressait pas. Appel contre la décision des premiers juges ( au cas bien sûr où notre mandant est débouté) est programmé car, il faut en découdre à la plus haute Instance judiciaire du pays afin justement que l'affaire fasse jurisprudence.

            Malheureusement, aucune affaire n'a jamais accéder au stade d'une Cour suprême car nos adversaires ont été défaits en second jugement. De sorte que j'en profite de dénoncer par la presse tout le coût d'un procès à un peuple dont, il était, vraisemblable que l'accusation se savait perdue.

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