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Il a joué en Iran et décrypte l’équipe surprise de ce Mondial

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  • Il a joué en Iran et décrypte l’équipe surprise de ce Mondial

    L’Iran affronte l’Espagne mercredi à 20 heures (sur beIN Sports) à Kazan.
    Vainqueur du Maroc 1-0 lors de son premier match, l’Iran défie l’Espagne mercredi soir. Goran Jerkovic, un Français qui jouait encore en début d’année dans le championnat iranien, nous présente cette équipe.
    L’Iran n’avait gagné qu’un match de Coupe du monde, en 1998, contre les Etats-Unis. Il a récidivé la semaine dernière contre le Maroc (1-0), au bout d’une résistance acharnée. Goran Jerkovic, attaquant français qui évolue désormais en Thaïlande, a évolué à deux reprises dans le championnat national iranien (à Esteghlal en 2012, puis à Mashaad en 2017). Il fait les présentations.

    Une équipe phare en Asie
    « En Asie, l’Iran est l’un des favoris et il ne joue pas du tout pareil que ce qu’il a démontré contre le Maroc. D’habitude, les Iraniens ont la possession, ils jouent au ballon. Maintenant, c’est leur 5e Coupe du monde et ils n’avaient gagné qu’un match, alors ils ont changé radicalement de plan, avec la volonté et le soutien du peuple, pour ramener au moins une victoire. Le nul aurait été logique, mais ils ont eu la chance de marquer à la dernière minute. Je ne suis pas très surpris, parce que leur football commence à s’élever. Les Marocains ont eu la possession, mais pas beaucoup d’occasions franches. C’est quasi-mission impossible de se qualifier contre l’Espagne et le Portugal, mais on ne sait jamais. »


    Un sélectionneur adulé
    « Avant la Coupe du monde, Carlos Queiroz a annoncé qu’il allait quitter l’équipe nationale. Il est énormément aimé, par les fans et par les joueurs. Il donne tout pour l’équipe d’Iran. Il apprend chaque jour quelque chose aux joueurs. Il est l’ancien adjoint de Ferguson à Manchester. Chaque match, chaque but, pour lui, c’est comme s’il avait gagné la Coupe du monde. Les Iraniens aiment quand quelqu’un se livre sans compter. Après l’annonce de son départ, beaucoup l’ont supplié de rester. J’ai eu l’occasion de discuter avec lui et c’est une personne simple et tranquille. »

    Un Messi iranien
    « De plus en plus de joueurs évoluent en Europe. Ils ont le meilleur buteur des Pays-Bas, Alireza Jahanbakhsh (AZ Alkmaar). Le deuxième buteur du championnat grec, Karim Ansarifard (Olympiakos), est aussi dans l’équipe. A leur image, pas mal de joueurs affichent un bon niveau dans des championnats intermédiaires et veulent démontrer leur niveau. Il y a aussi Sardar Azmoun (Rubin Kazan), que les gens appellent le Messi iranien. Moi, je ne trouve pas tellement qu’il lui ressemble, mais il est jeune (23 ans) et il a beaucoup marqué pendant la phase de qualification alors les gens l’aiment beaucoup. C’est la star, mais l’Iran est avant tout une équipe compacte, solidaire. »

    L’attente de tout un peuple
    « J’ai pas mal d’amis en Iran. Ils m’ont dit et j’ai vu sur leurs réseaux sociaux que tout le monde là-bas était descendu directement dans la rue après la victoire. C’est comme s’ils avaient gagné la Coupe du monde. C’était l’euphorie à Téhéran et dans les petites villes. Pour eux, c’est énorme. Le pays est en fête et tout le monde s’arrête pour regarder les matchs. La Coupe du monde redonne du cœur et de la joie. C’est un pays qui aime le foot. Alors que le gouvernement interdit les rassemblements publics, il a accepté de mettre des écrans géants partout dans les villes, où les femmes peuvent venir, contrairement au stade. »

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    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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