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OPEP : l'Algérie s'oppose à une hausse de la production

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  • OPEP : l'Algérie s'oppose à une hausse de la production

    Alors qu'ils se sont donné rendez-vous à Vienne les 22 et 23 juin, certains pays membres de l'OPEP, dont l'Algérie, se sont opposés à un assouplissement des quotas de production, prenant à contre-pied d'autres pays comme la Russie et l'Arabie Saoudite.

    Peu importe les pressions américaines ou chinoises, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses pays alliés auront des difficultés pour augmenter la production pétrolière. Le cartel doit essuyer le refus de certains pays comme l'Iran, l'Irak et le Venezuela, mais aussi l'Algérie qui s'opposent ouvertement contre cette démarche. «Certains pays, dont l'Algérie, l'Iran, l'Irak et le Venezuela, ont déclaré qu'ils étaient toujours opposés à une augmentation de la production», a déclaré une source qui a participé lundi dernier à la réunion de la commission économique de l'OPEP. Pour ces pays, il faut éviter la situation de crise que connaît le secteur pétrolier depuis 2014. Ils craignent ainsi une possibilité de baisse des cours du pétrole qui s'est fait d'ailleurs déjà ressentir il y a quelques jours.

    Les quotas de production avaient été fixés en début d'année 2017 par l'OPEP et ses alliés. Il s'agissait de réduire la production de pétrole dans le but de soutenir les cours du pétrole, en chute libre depuis 2014. Ainsi, théoriquement, jusqu'à la fin de l'année en cours, l'OPEP et ses onze pays partenaires du cartel devraient respecter des quotas spécifiques afin de faire remonter les prix dans un contexte d'offre surabondante. Des quotas de production que la Russie et l'Arabie Saoudite veulent faire sauter pour pouvoir augmenter leur production.

    Augmentation de la demande mondiale
    Cette position de l'Algérie, de l'Iran, de l'Irak ou encore du Venezuela se situe aux antipodes de la position de la Russie, de l'Arabie Saoudite et même de l'OPEP. Au-delà de la pression que subissent les deux pays membres influents du groupe OPEP et non-OPEP, de la part des Etats-Unis d'Amérique et de la Chine, grands consommateurs de l'or noir, qui voudraient une augmentation de la production, il y a aussi le contexte actuel à prendre en compte.

    «Si l'OPEP et ses alliés continuaient à produire au même niveau actuel, le marché risquait d'être déficitaire pour les six prochains mois», a estimé une source à la réunion du lundi dernier. «La demande mondiale de pétrole devrait rester forte durant la seconde moitié de 2018, suggérant que le marché pourrait absorber une production supplémentaire du groupe», a ajouté la source.

    Mais en attendant de voir ce qui sortira de la réunion de ce vendredi en Autriche, Moscou et Riyad se veulent rassurantes quant à leur vitesse d'exécution. «Comme nous l'avons toujours dit, le retour du pétrole sur le marché doit se faire progressivement. Nous ne le ferons pas rapidement. Cela interviendra probablement au deuxième semestre de cette année», avait indiqué le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, lors du forum économique tenu à Saint-Pétersbourg.

    «Si nous arrivons à l'idée commune qu'il est indispensable d'assouplir le niveau, cela doit se faire à partir du troisième trimestre», a pour sa part déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, allant pratiquement dans le même sillage que son homologue saoudien.

    La Tribune fr

  • #2
    l'Algérie s'oppose à une hausse de la production

    c'est le contraire qui aurait été étonnant ,la dépendance en recette en hydrocarbure est énorme,vitale pour l’Algérie que les prix du baril restent élevés,
    mais ça sera dur de convaincre l’Iran qui veut augmenter sa production de ne pas le faire,ajouté a ceci l’Irak qui voit sa production repartir de plus belle,et il reste que la Libye de retrouver un semblant de paix pour retrouver sa production d'antan.

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    • #3
      c'est le contraire qui aurait été étonnant ,la dépendance en recette en hydrocarbure est énorme,vitale pour l’Algérie que les prix du baril restent élevés,
      Ce qui est etonnant c'est de se donner la peine de dire qu'un membre de l'OPEP eprouve une dependance vis a vis du prix du baril.
      Merci de cette analyse lumineuse.


      nb, c'est surtout l'Arabie saoudire qui veut augmenter sa production et non l'Iran qui s'y oppose. Mais c'est pas grave on à l'habitude.
      Dernière modification par rusicada, 22 juin 2018, 15h21.

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      • #4
        Ce qui est etonnant c'est de se donner la peine de dire qu'un membre de l'OPEP eprouve une dependance vis a vis du prix du baril.
        Merci de cette analyse lumineuse.
        de rien,
        mais aucune peine ,je n'ai dis que la vérité,

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        • #5
          de rien,
          mais aucune peine ,je n'ai dis que la vérité,

          J'ai démontré en NB que meme en une malheureuse ligne tu es incapable de pas dire des choses fausse et qu'il y a besoin de te corriger

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          • #6
            que ce soit l’Iran ,l’Arabie saoudite ou la Russie qui demande une augmentation de la production ne présage rien de bon pour l’Algérie qui dépend plus qu'eux des retombés du prix du baril,c'est ça que je veux pointer,mais tu l'as pas compris.

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            • #7
              que ce soit l’Iran ,l’Arabie saoudite ou la Russie qui demande une augmentation de la production ne présage rien de bon pour l’Algérie qui dépend plus qu'eux des retombés du prix du baril,c'est ça que je veux pointer,mais tu l'as pas compris
              Non, quand on cherche à exprimer une affirmation on le fait en avancant des réalités et non en balancant des choses erronées puis en tentant des échappatoires du style "que ce soit tel ou tel".
              C'est une base quand on cherche a demarrer une discussion, sans quoi on entame son crédit, meme si pour certain il est déjà largement entamé pour ne pas dire épuisé

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              • #8
                C'est une base quand on cherche a demarrer une discussion
                cette base ,elle est bien présente,même si on refuse de la voir,je la vois comme telle:une Algérie qui ne veut pas de l’augmentation de la production du pétrole, que veulent par contre l’Arabie saoudite et la Russie, parceque ça risque d'entamer sérieusement ses revenus en hydrocarbure,ce qui est son droit légitime vu que sa dépendance de ces revenue dépasse les 90 pour cent,bien plus que la majorité des pays producteurs du pétrole qu'ils soit OPEP ou non.

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                • #9
                  l'Algérie s'oppose à une hausse de la production
                  Sauf Mohammed Ben Salman et Poutine qui se félicitent en coulisses d'une augmentation de la production.
                  Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                  • #10
                    Sauf Mohammed Ben Salman et Poutine qui se félicitent en coulisses d'une augmentation de la production.
                    Il n'en ont rien à faire de l'opposition de l'Algérie, la production augmentera et c'est tout!
                    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                    • #11
                      hihihi.. l'Algerie toujours du bon coté
                      Compromis de dernière minute après que l'Iran ait menacé de quitter la réunion !
                      Une p'tite augmentation de 600 000 barils par jour.. et chacun rentre chez soi

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                      • #12
                        cette base ,elle est bien présente,même si on refuse de la voir,je la vois comme telle:une Algérie qui ne veut pas de l’augmentation de la production du pétrole, que veulent par contre l’Arabie saoudite et la Russie, parceque ça risque d'entamer sérieusement ses revenus en hydrocarbure,ce qui est son droit légitime vu que sa dépendance de ces revenue dépasse les 90 pour cent,bien plus que la majorité des pays producteurs du pétrole qu'ils soit OPEP ou non.

                        La dépendance des pays de l'OPEP au pétrole est générale a tout les membres.
                        L'Algérie est plus dépendantes que d'autres en terme de recettes exterieures, elle l'est moins en terme de PIB et de budget de l'état.



                        Ce qui n'a rien a voir avec la discussion, puisque la Russie et l'Arabie saoudite, contrairement aux autres pays de l'Opep sont des producteurs de rang mondiaux. Et si ils souhaitent et veulent augmenter la production dans une certaine mesure, c'est surtout qu'ils en ont sous le pieds en terme de production. Ils ont donc un interet a compenser une partie des prix par une reprise de leur part des marchés, ce qui n'est pas le cas d'une grande partie des pays de l'OPEP, comme l'Algérie qui sont quasiment à fond en terme de production, et dont une reprise du quota ne serait pas d'un grand interet financier.

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                        • #13
                          La dépendance des pays de l'OPEP au pétrole est générale a tout les membres.


                          surement un rank sur cette dépendance des pays de l'OPEP aurait été plus éclairant,
                          l’Algérie serait elle située a quelle position?
                          L'Algérie est plus dépendantes que d'autres en terme de recettes exterieures, elle l'est moins en terme de PIB et de budget de l'état.
                          ça ne peut être juste,pour que preuve que le budget de l’état dans sa neutralité s'en est trouvé tout chamboulé est le recours au "dumping monétaire" du dinar.
                          Ce qui n'a rien a voir avec la discussion, puisque la Russie et l'Arabie saoudite, contrairement aux autres pays de l'Opep sont des producteurs de rang mondiaux.
                          on est bien dedans,puisque deux pays qui détiennent les plus grands réserves veulent augmenter leur production,a savoir que la russie n'est pas membre de l'OPEP,elle s'en tient aux accords pour des raisons surement économique,mais politiques aussi,et ll est loin d’être dépendante du prix du baril.
                          comme l'Algérie qui sont quasiment à fond en terme de production, et dont une reprise du quota ne serait pas d'un grand intérêt financier.
                          ça aussi,ça ne peut être juste,l’Algérie souffre beaucoup de la baisse du prix de pétrole,le gaz n'est pas aussi fructifiant,les exportations du pétrole permettent d’équilibrer la balance de l'import export(en devises),le fait de dire que l’Algérie est surtout un pays gazier n'est qu'un écran de fumée,destiné a masquer les questionnements populaires.
                          PS:le retard de ma réponse est indépendant de ma volonté
                          Dernière modification par Anzoul, 25 juin 2018, 17h16.

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                          • #14
                            L’accord de hausse mondiale de production que l’Opep doit valider samedi avec ses partenaires est jugé trop “vague” et trop timide pour peser significativement sur les cours. Signe du scepticisme des investisseurs, le pétrole a clôturé en hausse vendredi soir, le Brent européen bondissant de 2,50 dollars à 75,55 dollars à Londres tandis que le WTI américain grimpait de 3,04 dollars à 68,58 dollars à New York

                            “Si l’objectif était de faire baisser les prix du brut, ce n’est pas une réussite”, remarque Joe McMonigle, analyste chez Hedgeye.
                            Alors que les prix du brut ont plus que doublé en deux ans et que la demande augmente, Washington, Moscou et Ryad craignent une surchauffe du marché. La crainte des investisseurs est même de voir l’offre mondiale potentiellement reculer, alors que l’industrie vénézuélienne continue de s’effondrer et que Washington a dénoncé l’accord nucléaire avec l’Iran, soumettant Téhéran à de lourdes sanctions.

                            L’accord conclu vendredi par le cartel, lié depuis fin 2016 par un pacte de limitation de la production, est resté trop “vague”, relèvent plusieurs analystes, et les estimations du nombre de barils qui arriveront effectivement sur le marché divergent. En pratique, les 14 membres de l’Organisation ont décidé, après des négociations tendues, de conserver l’objectif de limitation de la production du groupe, mais d’effacer les objectifs par pays.

                            Mais “les investisseurs espéraient une mesure plus agressive”, avec une hausse chiffrée des objectifs de production, note Pablo Shah, analyste chez CEBR. Car le chiffre d’un milion de barils évoqué par le ministre saoudien du Pétrole, Khaled al-Faleh, est absent du texte final de l’Opep.
                            Or les Saoudiens “avaient vraiment insisté sur ce chiffre d’un million de barils par jour, en en faisant la pub toute la semaine”, rappelle M. McMonigle.


                            huffpost

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