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Algérie : « Les mosquées doivent acquérir une indépendance financière »
Dimanche, le ministre algérien des Affaires religieuses a demandé aux responsables de mosquées de penser à un autofinancement des lieux de culte pour éviter que l’Etat soit sollicité financièrement à l’avenir.
L’Algérie ne veut plus payer pour ses mosquées. Après avoir déboursé plus de deux milliards de dollars pour construire l’une des plus grandes mosquées du monde, Alger veut fermer le robinet. Ce dimanche, le ministre des Affaires religieuse et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a prononcé un discours appelant les mosquées à jouer un rôle plus importants dans la société algérienne. « Les mosquées sont des institutions sociales et religieuses qui doivent jouer leur rôle principal dans l’établissement des liens entre les différentes institutions de la société et de rassemblement des Algériens et de consolidation des liens qui les unissent », a-t-il affirmé lors d’une visite dans la wilaya de Tiaret.
Mais au-delà du lien social que doivent tisser les responsables religieux, le ministre a surtout tenu à indiquer que les mosquées devront désormais « acquérir une indépendance financière à même de leur éviter de solliciter les aides. » L’Algérie, qui connaît des difficultés économiques depuis la dernière crise pétrolière, souhaite diminuer les subventions. Et les lieux de culte peuvent devenir financièrement indépendants « par l’exploitation des salles de conférences et les différentes structures des mosquées pour accueillir les activités culturelles ainsi que les cérémonies organisées par les institutions se trouvant dans leurs voisinages », selon Mohamed Aïssa.
Des revenus potentiels qui pourraient alors être alloués aux travaux d’entretien et de préservation des édifices des mosquées et la gestion de leurs affaires, a conclu le ministre des Affaires religieuses qui réfléchit actuellement à un nouveau modèle économique pour la construction de futures mosquées. Le tout, en « préservant la référence religieuse à travers l’étude du Coran et œuvrent à la réconciliation et la préservation de l’Islam modéré et luttant contre l’extrémisme, à l’ombre des plans visant la désunion du peuple algérien. » Le ministre a rappelé que le président de la République donnait « une grande importance aux zaouïas », les établissements coraniques. Mais Alger semble de plus en plus réfractaire à mettre la main à la poche.
muslimpost
L’Algérie ne veut plus payer pour ses mosquées. Après avoir déboursé plus de deux milliards de dollars pour construire l’une des plus grandes mosquées du monde, Alger veut fermer le robinet. Ce dimanche, le ministre des Affaires religieuse et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a prononcé un discours appelant les mosquées à jouer un rôle plus importants dans la société algérienne. « Les mosquées sont des institutions sociales et religieuses qui doivent jouer leur rôle principal dans l’établissement des liens entre les différentes institutions de la société et de rassemblement des Algériens et de consolidation des liens qui les unissent », a-t-il affirmé lors d’une visite dans la wilaya de Tiaret.
Mais au-delà du lien social que doivent tisser les responsables religieux, le ministre a surtout tenu à indiquer que les mosquées devront désormais « acquérir une indépendance financière à même de leur éviter de solliciter les aides. » L’Algérie, qui connaît des difficultés économiques depuis la dernière crise pétrolière, souhaite diminuer les subventions. Et les lieux de culte peuvent devenir financièrement indépendants « par l’exploitation des salles de conférences et les différentes structures des mosquées pour accueillir les activités culturelles ainsi que les cérémonies organisées par les institutions se trouvant dans leurs voisinages », selon Mohamed Aïssa.
Des revenus potentiels qui pourraient alors être alloués aux travaux d’entretien et de préservation des édifices des mosquées et la gestion de leurs affaires, a conclu le ministre des Affaires religieuses qui réfléchit actuellement à un nouveau modèle économique pour la construction de futures mosquées. Le tout, en « préservant la référence religieuse à travers l’étude du Coran et œuvrent à la réconciliation et la préservation de l’Islam modéré et luttant contre l’extrémisme, à l’ombre des plans visant la désunion du peuple algérien. » Le ministre a rappelé que le président de la République donnait « une grande importance aux zaouïas », les établissements coraniques. Mais Alger semble de plus en plus réfractaire à mettre la main à la poche.
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