Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Migrants subsahariens : graves accusations contre l’Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Migrants subsahariens : graves accusations contre l’Algérie

    TSA Hassane Saadoun 25 Juin 2018 à 16:12

    Plus de 13 000 migrants ont été « abandonnés dans le désert » par l’Algérie au cours des 14 derniers mois, selon une enquête publiée par l’agence de presse américaine Associted Press (AP).




    « Les expulsions algériennes ont repris depuis octobre 2017, alors que l’Union Européenne a relancé ses pressions sur les pays d’Afrique du Nord pour qu’ils empêchent les migrants d’aller vers le nord, en Europe via la Méditerranée ou les clôtures grillagées avec l’Espagne (enclaves au Maroc) », a révélé AP dans son enquête.


    Un officiel européen cité par l’agence de presse a affirmé que l’UE était au courant de ce que faisait l’Algérie mais que les pays souverains peuvent expulser les migrants tant qu’ils respectent la loi internationale.

    L’Algérie garde les coudées franches dans sa politique migratoire car, d’après AP, « contrairement au Niger, l’Algérie ne prend aucun des fonds de l’UE destinés à aider à la crise migratoire, même si elle a reçu 11,3 millions de dollars d’aide de l’Europe entre 2014 et 2017 ».

    Opacité sur le nombre de migrants expulsés

    L’Algérie ne fournit pas de statistiques sur les opérations d’expulsion de migrants et les chiffres fournis par AP sont le résultat du comptage que fait l’Organisation internationale pour la migration (IOM) depuis mai 2017 ».



    « Le nombre de migrants arrivant à pied au Niger n’a cessé d’augmenter », depuis mai 2017, lorsque « 135 personnes ont été abandonnées à la frontière », a indiqué AP selon laquelle le chiffre a atteint les 2888 en avril de cette année pour porter le total de migrants ayant « survécu à la marche » à 11 276 hommes, femmes et enfants, selon l’IOM.

    « Au moins 2500 autres migrants ont été obligés à une marche similaire cette année à travers le Sahara vers le Mali voisin avec un nombre inconnu de personnes ayant succombé en cours de route », selon AP.

    En plus des 13 000 migrants qui ont dû faire la route à pied jusqu’aux frontières malienne et nigérienne, des « milliers de migrants nigériens sont expulsés directement vers leur pays dans des convois de camions et de bus » a indiqué AP qui a expliqué que cette différence de traitement des migrants nigériens est due à un accord signé en 2015 par le Niger et l’Algérie.





    La mort à l’aller et au retour


    Lorsque les migrants subsahariens sont expulsés d’Algérie, ils refont le chemin inverse qui les a amenés de leur pays vers le nord. « Ils ont traversé le désert dans des pick-up Toyota Hilux, de 15 à 20 entassés dans la benne, s’agrippant à des bâtons noueux pour se tenir en équilibre et priant pour que leurs cruches d’eau durent tout le voyage », a raconté AP.

    Ce voyage dangereux qui mène les migrants vers l’Algérie dans l’espoir de traverser d’y trouver du travail ou une opportunité pour passer en Europe est souvent fait dans le sens inverse lorsque les migrants sont expulsés et dans des conditions aussi difficiles qu’à l’aller.

    « Mais les gens meurent dans les deux sens ; le Sahara est un tueur rapide qui laisse peu de preuves. La chaleur aride détruit les corps et le sable qui souffle recouvre les restes », a écrit AP.

    « Vous faites face à la déportation de l’Algérie, il n’y a aucune pitié », a déclaré à AP Ju Dennis un migrant libérien expulsé d’Algérie.

    « Les migrants à qui AP a parlé ont raconté avoir été rassemblés par centaines, entassés dans des camions ouverts qui ont roulé vers le sud pendant six à huit heures jusqu’à atteindre ce qu’on appelle ‘’le point zéro’’ pour être abandonnés dans le désert après qu’on leur ait désigné la direction vers le Niger » a rapporté l’agence américaine.

    Les migrants ont reçu l’ordre de marcher en direction du pays frontalier « parfois sous la menace d’une arme », a également rapporté AP.

    Les migrants sont souvent relâchés dans le désert loin de toute source d’eau selon AP qui a cité l’IOM : « au début du mois de juin, 217 hommes, femmes et enfants ont été lâchés bien avant d’atteindre le point zéro, à 30 kilomètres de la source d’eau la plus proche ».

    Ces conditions difficiles dans lesquelles ils sont expulsés d’Algérie et le chemin qu’ils doivent parcourir à pied dans le Sahara pour atteindre les lieux habités derrière les frontières maliennes ou nigériennes font que de nombreux migrants décèdent sur leur chemin de retour vers le sud.

    « Ils vous amènent à l’extrémité de l’Algérie, au milieu du désert, et ils vous montrent la direction du Niger », a déclaré Tamba Dennis, un migrant libérien expulsé d’Algérie après l’expiration de son visa de travail.

    « Il y avait des gens qui n’y arrivaient pas. Ils se sont assis par terre et nous les avons laissés », a confié à AP un migrant sénégalais âgé de 18 ans.

    « Une campagne malveillante » pour l’Algérie
    Les opérations d’expulsion de migrants subsahariens par l’Algérie sont souvent dénoncées par des ONG, dont Amnesty International qui a accusé, en octobre 2017, l’Algérie de ne pas respecter les droits des migrants subsahariens et de procéder à « un profilage ethnique » avant les expulsions.

    A la fin mai, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a appelé l’Algérie « à cesser les expulsions collectives de migrants, notamment originaires d’Afrique subsaharienne ».

    Des accusations que l’Algérie a toujours rejetées, notamment à travers le ministère des Affaires étrangères qui a répondu à Amnesty International dès le lendemain de ses accusations.

    « L’Algérie fait l’objet, depuis plusieurs semaines, d’une campagne malveillante orchestrée par certaines organisations non gouvernementales qui l’accusent à tort de faillir à ses obligations internationales en matière de solidarité, d’accueil et d’hospitalité à l’endroit de migrants subsahariens », avait notamment affirmé le département de Messahel dans son communiqué.

  • #2
    Que ceux qui les veulent chez leur ouvrent leurs portes, l'Algérie ne les a pas invité alors qu'ils passent ailleurs.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      et quand ils ont traverse le desert a l aller ils ont fait comment
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par Chouan
        Que ceux qui les veulent chez leur ouvrent leurs portes, l'Algérie ne les a pas invité alors qu'ils passent ailleurs.
        C'est facile de dire ce genre de C... quand on est bien au chaud ,la France t'a bien ouvert ses portes .......
        Aucune humanité ............

        Si elle s'avère vraie cette histoire ,c'est grave et condamnable ,on peut pas faire ça à des êtres humains ,même pas à des animaux ........
        A ce point les algériens sont devenus inhumains et cruels , eux qui ont tellement souffert???
        Je souhaite que ça ne soit pas vrai !!
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

        Commentaire


        • #5
          selon une enquête publiée par l’agence de presse américaine Associted Press (AP).
          C'est pas au USA qu'ils séparent les enfants de leurs parents migrants en les logeant dans des cages a a animaux.

          Commentaire


          • #6
            Laisser braire...

            Il y a les migrants légaux, qui sont les bienvenus. Perso, je les croise quasi quotidiennement. Qu'ils vivent de mendicité ou à la sueur de leur front, ils arrivent à se débrouiller et vivre à la hauteur de leurs moyens.

            Et puis il y a les clandestins et les illégaux qui sont systématiquement reconduits aux frontières, dans le cadre d'accords avec leurs pays d'origine.

            C'est aussi simple que ça. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures...
            Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

            Commentaire


            • #7
              Si elle s'avère vraie cette histoire ,c'est grave et condamnable ,on peut pas faire ça à des êtres humains ,même pas à des animaux ........
              oui, je suis d'accord avec toi. C'est une vraie honte. Un crime contre l'humanité que de laisser des milliers de gens en plein désert sans aucune ressource.

              C'est ignoble surtout de la part d'Algériens qui ont eux été secourus par centaines de milliers un peu partout en Europe.

              Commentaire


              • #8
                oui, je suis d'accord avec toi. C'est une vraie honte. Un crime contre l'humanité que de laisser des milliers de gens en plein désert sans aucune ressource.

                C'est ignoble surtout de la part d'Algériens qui ont eux été secourus par centaines de milliers un peu partout en Europe



                tu réagis au care de tour ,il faut tout d'abords que les faits que tu sites soient avérés.

                Commentaire


                • #9
                  Plus de 13 000 migrants ont été « abandonnés dans le désert »
                  c'est vrai que l'algerie devrait leur payer un vol en premiere classe et si possible le passage ne doit pas se faire au dessus du desert pour ne pas choquer leurs esprits deja si fragile !
                  comme deja dit ya quelque mois deja , ca ne fait que commencer et si l'algerie n'adopte pas un ton strict et severe , en plus de ces migrants migrants illégaux , elle subira la politique de bombreux pays hypocrite

                  Commentaire


                  • #10
                    Ces conditions difficiles dans lesquelles ils sont expulsés d’Algérie et le chemin qu’ils doivent parcourir à pied dans le Sahara pour atteindre les lieux habités derrière les frontières maliennes ou nigériennes font que de nombreux migrants décèdent sur leur chemin de retour vers le sud.

                    « Ils vous amènent à l’extrémité de l’Algérie, au milieu du désert, et ils vous montrent la direction du Niger », a déclaré Tamba Dennis, un migrant libérien expulsé d’Algérie après l’expiration de son visa de travail.

                    « Il y avait des gens qui n’y arrivaient pas. Ils se sont assis par terre et nous les avons laissés », a confié à AP un migrant sénégalais âgé de 18 ans.
                    Petit souci c'est que cette zone est aussi contrôlée par l'armée française stationnée au Mali ainsi que par la Minusma. Hélicoptères et drones survolent la zone. En tout cas ces témoignages montrent qu'il y a peu de terroristes AQMI dans la zone ou alors qu'ils se faufilent effectivement parmi les migrants. Chose certaine est qu' AQMI ne laisse pas le flot de migrants passer tranquillement par bonté de cœur.
                    Dernière modification par zwina, 25 juin 2018, 19h20.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                    Commentaire


                    • #11
                      tant pis pour la convention d ottawa

                      il faut mettre des mines au sud
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                      Commentaire


                      • #12
                        Il y a les migrants légaux, qui sont les bienvenus. Perso, je les croise quasi quotidiennement. Qu'ils vivent de mendicité ou à la sueur de leur front, ils arrivent à se débrouiller et vivre à la hauteur de leurs moyens.

                        Et puis il y a les clandestins et les illégaux qui sont systématiquement reconduits aux frontières, dans le cadre d'accords avec leurs pays d'origine.

                        C'est aussi simple que ça. Pas besoin de chercher midi à quatorze heures...
                        ils auraient du être maçons ou plâtriers...

                        Commentaire


                        • #13
                          Shame on them

                          AP publie une enquête sur les 13000 migrants que l'Algérie a "abandonné dans le désert"
                          HuffPost Algérie



                          L’agence américaine Associated Press a publié lundi 25 juin une enquête sur “le traitement” que l’Algérie réserve aux migrants subsahariens, dont “l’expulsion” et “l’abandon” en plein désert, donnant une visibilité mondiale à des cas rapportées par la presse locale depuis longtemps et mettant plus de pression sur les autorités.

                          Même si l’ONU a récemment demander à l’Algérie de cesser les expulsions, les autorités algériennes ont jusqu’ici relativement réussi à empêcher l’internationalisation de cette affaire. Mais ce lundi matin, la plupart des grandes publications ont repris les informations publiées par l’Associated Press notamment les expulsions estimées à plus de 13 000 cas sur les 14 derniers mois.

                          Témoignages, photos et vidéos à l’appui, l’enquête raconte “les souffrances” endurées par les migrants subsahariens arrêtées par les autorités algériennes et “abandonnés à la frontière avec le Niger dans leur majorité”. Des survivants interrogés par l’Agence américaine ont affirmé que beaucoup ont péri en essayant de traverser le no-man’s-land jusqu’à la petite ville d’Assamaka à 15 kilomètres de la frontière.

                          Kamara, une migrante libérienne, a donné un témoignage particulièrement bouleversant. Elle était enceinte durant la traversée et elle a donné naissance à un mort-né.

                          “J’ai perdu mon fils, mon enfant”, a-t-elle indiqué à AP.

                          Aliou Kande, un migrant sénégalais, a raconté comment lui et son groupe se sont perdus et ont erré pendant 11 heures dans le désert après avoir été expulsé.

                          Deux autres migrants ont affirmé que “des gendarmes ont ouvert le feu pour obliger des groupes à marcher”.

                          L’agence a aussi obtenu des vidéos filmées par les migrants pendant leur calvaire.





                          Certaines images ont été filmées par Ju Dennis, un migrant libérien. “Je veux les les mettre à nu... Nous sommes ici, nous avons vu ce qu’ils ont fait et nous avons des preuves”, a-t-il déclaré.

                          Selon toujours l’Agence Associated Press, les autorités algériennes ont refusé de commenter les révélations de leur enquête. Les tentatives du HuffPost Algérie de joindre le ministère des Affaires étrangères sont restées sans réponse.

                          ...

                          Commentaire


                          • #14
                            Je connais cet endroit, c'est au Niger .






                            .
                            .


                            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                            Commentaire


                            • #15
                              maintenant dzpat c pas de la chiotte

                              je vois la libye
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X