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Procès des détenus politiques du mouvement populaire Hirak

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  • Procès des détenus politiques du mouvement populaire Hirak

    Procès des détenus politiques du mouvement populaire Hirak

    La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca a rendu mardi 26 juin 2018 les condamnations suivantes contre les militants du mouvement populaire Hirak.

    1. Nabil AHAMJIK, 20 ans de prison ferme
    2. Nasser ZEFZAFI, 20 ans de prison ferme | Complot contre la sécurité de l'Etat
    3. Samir AGHID: 20 ans de prison ferme
    4. Wassim AL BOUSETTATI: 20 ans de prison ferme
    5. Aamarouch, 15 ans de prison ferme
    6. Mahmoud BOUHENNOUCH, 15 ans de prison ferme
    7. Mohamed Al Haki , 15 ans de prison ferme
    8. Zakaria ADEHCHOUR, 15 ans de prison ferme
    9. Zakaria AGHROUCH, 15 ans de prison ferme
    10. Achraf ELYAKHLOUFI 10 ans de prison ferme
    11. Bilal AHBBAT, 10 ans de prison ferme
    12. Jamal BOUHADDOU, 10 ans de prison ferme
    13. Karim AMGHAR, 10 ans de prison ferme
    14. Mohamed JELLOUL, 10 ans de prison ferme
    15. Omar BOUHRASS, 10 ans de prison ferme
    16. Salah LACHKHAM, 10 ans de prison ferme
    17. Abdelali Houd, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    18. Chaker EL MAKHROUT, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    19. Hassan EL IDRISSI, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    20. Ibrahim ABAKOUI, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    21. Ilyass HAJJI, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    22. Lahbib ELHANNOUDI, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    23. Mohamed AL ASRIHI, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    24. Mohamed AL MEJJAOUI : 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    25. Rabie AL ABLAQ, 5 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    26. Souleimane FAHILI, 5 ans de prison ferme.+ 2000 DH A.
    27. Fouad SAIDI 3 ans de prison ferme
    28. Ibrahim BOUZIANE, 3 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    29. Mohamed AL MAHDALI 3 ans de prison ferme
    30. Mohamed AL NAAIMI 3 ans de prison ferme + 2000 DH A.
    31. Mohamed EL HANI, 3 ans de prison ferme+ 2000 DH A.
    32. Othmane BOUZIANE, 3 ans de prison ferme+ 2000 DH A.
    33. Youssef AL HAMDIOUI, 3 ans de prison ferme+ 2000 DH A.
    34.

    35. ABDELAZIZ Khali, 2 ans de prison ferme
    36. Abdelhak Siddiq 2 ans de prison ferme
    37. Abdelkhair AL SINARI 2 ans de prison ferme
    38. Abdellatif AL MOUSSAOUI , 2 ans de prison ferme+2000d DH d’A.
    39. Ahmed Al HAKIMI, 2 ans de prison ferme
    40. AL BARAKA Khaled, 2 ans de prison ferme
    41. Anass ELKHATTABI 2 ans de prison ferme
    42. Badreddine BALHGEL 2 ans de prison ferme
    43. Boulahlaj, 2 ans de prison ferme+2000DH d’A.
    44. Ghassan FAHIM 2 ans de prison ferme
    45. Jamal MOUNA 2 ans de prison ferme
    46. Jawad BENALI 2 ans de prison ferme
    47. Jawad SABRI 2 ans de prison ferme
    48. Mocine ATARI 2 ans de prison ferme
    49. Mohamed MAKOUH, 2 ans de prison ferme
    50. Nouri ACHEHBAR 2 ans de prison ferme
    51. Rachid AMROUCH 2 ans de prison ferme+2000 DH d’A.
    52. Youssef FADEL, 2 ans de prison ferme +2000 DH d’A.
    53. Zakaria KADOURI,1 an de prison ferme
    54. Zakaria KADOURI,1 an de prison ferme
    La Cour ne s’est pas encore prononcée sur le cas de Hamid El Mahdaoui. Son dossier de journaliste, poursuivi pour non dénonciation d’un crime portant atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, a été séparé du reste des accusés. Il sera entendu le jeudi 28 juin par le juge. Son dossier sera mis en délibéré le même jour.

    Les juges ont rendu leurs verdicts en l'absence des détenus et de leurs familles, qui ont décidé il y a quelques jours de "boycotter" le procès.

    «Pleurs et youyous ont aussitôt résonné dans les couloirs du Tribunal dès le prononcement du verdict. Des dizaines de personnes, pour la plupart membres de la section casablancaise de soutien aux détenus du Rif ont scandés des slogans tels que "Vive le rif" ou encore "Nasser, repose toi, on continue le combat"» rapporte h24info.ma

    Le Matin Algérie

  • #2
    L'indignation au Maroc après les lourdes condamnations des meneurs du Hirak | Le Matin d'Algérie

    La condamnation à de lourdes peines de prison des meneurs du mouvement de protestation qui a agité le Maroc en 2016-2017 a suscité mercredi des réactions d'incompréhension et d'indignation dans le royaume.

    Les autorités marocaines, elles, assurent que le procès s'est tenu conformément aux normes de la justice internationale, en présence d'observateurs indépendants et de médias.

    A l'issue d'un procès fleuve de neuf mois, le leader du mouvement Nasser Zefzafi et trois de ses compagnons ont été condamnés mardi soir à Casablanca à 20 ans de prison pour "atteinte à la sécurité de l'Etat".

    Jugés avec eux, 49 autres militants ont écopé de peines comprises entre un et quinze ans de prison. Les charges retenues vont de "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage", à "réception de fonds destinés à une activité de propagande" en passant par la "participation à l'organisation de manifestations interdites".

    Les prévenus ont boycotté les dernières audiences en dénonçant dans une déclaration commune la "partialité de la justice".

    Après le verdict, leurs proches ont quitté le tribunal en criant leur colère et en scandant "vive le Rif", en référence à la région historiquement frondeuse et marginalisée du nord du Maroc, qui a vu naître le "Hirak" suite à la mort en octobre 2016 d'un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordures.

    "Simulacre de justice", a tweeté l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH), tandis qu'Amnesty International appelait dans un communiqué à "annuler le verdict de culpabilité du procès injuste du Hirak".

    Signatures

    Une pétition lancée sur Internet pour "une loi d'amnistie générale des citoyens condamnés dans les procès du #Hirak #Rif", a enregistré 2.900 signatures en quelques heures.

    Mercredi, quelques centaines de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement à Rabat, brandissant des photos de Zefzafi, des banderoles "Liberté pour les détenus du Hirak" et des drapeaux berbères, et scandant des slogans contre "la corruption".

    Sur Facebook, des milliers de personnes ont remplacé leur photo de profil par un fond noir, avec des commentaires sur la "honte" ressentie face à cette "injustice", comparant les peines avec celles plus "clémentes" prononcées contre les "pédophiles" et les "criminels".

    Certains ont pointé un "retour vers les années de plomb" marquées par les exactions commises sous le règne de l'ancien roi Hassan II, entre les années 1960 et 1990.

    Des appels à la grève générale circulent sur les réseaux sociaux, avec des images de commerces fermés, mais il est difficile d'évaluer l'impact du mot d'ordre.

    Dans la nuit de mardi à mercredi, des rassemblements ont eu lieu à Al-Hoceïma - épicentre du mouvement- et dans la cité voisine d'Imzouren, où un collège a été incendié, selon des médias locaux.

    Les autorités locales ont confirmé à l'AFP qu'un collège avait brûlé dans la nuit, en indiquant "ne pouvoir se prononcer sur le lien entre l'incendie et les sentences". Les manifestations de la nuit se sont limitées à des "sorties isolées", à l'exception d'un rassemblement de "moins de 80 personnes" à Al-Hoceïma, réunissant la famille d'un détenu et ses voisins, selon cette source.

    "Le verdict renvoie un message très clair: la justice ne peut pas tolérer des actes qui portent atteinte à la sécurité de citoyens et la "stabilité de l'Etat"", a souligné l'universitaire marocain Mohamed Benhamou, joint par l'AFP.

    "J'ai espoir que les peines prononcées (en appel) seront plus justes", a commenté le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme, Mustapha Ramid sur un site d'information.

    Sollicité pour un geste de clémence, le Premier ministre marocain Saad-Eddine El Othmani a affirmé que "la justice est indépendante du gouvernement" et qu'il "faut attendre la phase d'appel, c'est le processus judiciaire". "Je souhaite qu'aucun Marocain n'aille en prison", a-t-il écrit sur son compte personnel Twitter en réponse à un tweet.

    Les peines, "très sévères, ne correspondent pas aux acquis de notre pays dans le domaine des droits de l'Homme", a estimé Hakim Benchemach, président de la Chambre des conseillers et secrétaire général du PAM, principal parti d'opposition. Il a aussi regretté "les dégâts matériels et les blessés" parmi les forces de l'ordre qui ne faisaient "que leur devoir national".

    Le Matin Algérie

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    • #3
      Est-ce que ces informations sont exactes ?

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      • #4
        oui, exact...


        annoncé au nom du roi voleur rapace affamé alaouite m6 pour garder lui et ses amis voleurs tout leurs privilèges...

        après ca vient parler de fitna...

        bande d'hyènes affamées, vous avez volé tout un pays et c'est tjr pas suffisant....

        les pédophiles vous les relâcher, et les hommes libres vous les emprisonnez....

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        • #5
          dans les médias de sa majesté c'est le black out total

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          • #6
            C'est de la sorte que les dictatures arabes créent des mouvements séparatistes, après ca vient crier au complot étranger.

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            • #7
              oui, exact...
              Aouch, Rabbi y3aounhoum.

              Au regard de la lourdeur des peines, j'ai vraiment cru que c'était une exagération du journal algérien.

              Si le Roi n'est pas complètement débile; il va les libérer (pas pour des raisons de Justice naturellement) mais pour redorer son image, diviser le mouvement et reprendre fermement la région. S'il décide de maintenir les peines pour en faire des exemples en pensant restaurer son pouvoir par la fermeté, c'est qu'il est vraiment débile (de toutes les façons, au regard des dernières actions du Makhzen; j'ai l'impression qu'il est très mal conseillé). Le simple fait d'avoir autorisé ces peines est une erreur politique majeure.

              A voir.
              Dernière modification par Dandy, 28 juin 2018, 12h48.

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              • #8
                Aouch, Rabbi y3aounhoum.
                Au regard de la lourdeur des peines, j'ai vraiment cru que c'était une exagération du journal algérien.

                le makhzen n'a présenté aucune preuve, il les trimbalent depuis 1 an pour finir avec ces peines là...

                le makhzen veut envoyer un signal à tout les marocains, en disant je suis le même conna**rd des années 70, mais il ne sait pas qu'on n'est plus les marocains des années 70...

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                • #9
                  Les modèles de gouvernance autoritaire sont arrivés à bout de souffle un peu partout dans le monde : les jeunes sont plus connectés, donc plus enclins à se rattacher à des modèles de gouvernance qu'ils estiment être universels. La méthode H2/Boumedienne/Ben Ali / Kadhafi / Moubarek n'est plus efficiente.

                  M6 a beau avoir les réseaux à l'étranger et l'appui des grandes puissances; il ne peut pas gouverner le peuple avec les mêmes réflexes que son père. Il va finir par exploser.

                  J'ai la nette impression que les mêmes conseillés (dont je ne sais rien) qui lui suggèrent de jouer la carte de la tension permanente avec l'Algérie, de faire montre d'intransigeance avec ses sujets et de rigidité sur le dossier du S.O pour asseoir son pouvoir ne lui veulent pas plus de bien qu'il ne veulent à la région : la reconstitution de la zone Afrique du Nord (Sahel) passe par la destruction obligatoire des régimes mais aussi des Etats tels qu'on les connait. S'il continue à jouer au °°° avec ses sujets et ses voisins; ça va exploser pour tout le monde.

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                  • #10
                    المغرب: هل الأحكام على ناشطي الريف "مخففة" كما قالت النيابة؟

                    Commentaire


                    • #11
                      شاهد نقاش ساخن ومشدة كلامية في فرانس 24 حول محاكمة الزفزافي ونشطاء حراك الريف



                      Commentaire


                      • #12
                        deux erreurs a mon avis:
                        1-le hirak s'est laissé infiltré par les politiciens.
                        2-insistance de sa part sur l'aspect identitaire du rif ,ce qui est vu comme une exclusion des autres composantes de l'identité nationale par les marocains.

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                        • #13
                          Perso je trouve ça choquant les peines sont tellement lourde
                          20 ans de prison pour des dégradations et des manifestations il y a pas eu mort d'hommes.
                          C'est littéralement choquant :22:
                          En gros c'est pour avertir aux Marocains et autres regions
                          Pas bougé
                          Pas d'émeutes sinon case prison
                          Même à Sidi Ifni dans la region de Ait Baa3emane ,ils ont pas été aussi sévère que dans le Rif.
                          Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants!

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