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Poutine et Trump tiendront leur premier sommet le 16 juillet à Helsinki

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  • Poutine et Trump tiendront leur premier sommet le 16 juillet à Helsinki

    Donald Trump était arrivé à la Maison Blanche avec la promesse de réconcilier l'Amérique avec la Russie. Dans un contexte encore dégradé un an et demi après, le président républicain tiendra son premier sommet bilatéral avec Vladimir Poutine le 16 juillet à Helsinki, en terrain neutre.

    Les deux chefs d’Etat se sont déjà parlé deux fois en tête-à-tête, mais de manière informelle, l'an dernier, en marge du G20 et du sommet Asie-Pacifique. Cette fois, il s’agit d’un rendez-vous bilatéral en bonne et due forme.

    La dernière fois qu'un président américain et son homologue russe se sont entretenus en privé, c'était en 2009. A l'époque le patron de la Maison Blanche s'appelait Barack Obama et celui du Kremlin, Dimitri Medvedev.

    Faut-il parler de rapprochement Trump/Poutine ? Pas encore, mais ce sommet a de quoi inquiéter les alliés traditionnels des Etats-Unis. L'Europe, le Canada, les pays du G7 déjà déboussolés par le protectionnisme et les droits de douane imposés par Donald Trump, ont toutes les raisons de craindre une nouvelle entente entre Washington et Moscou à propos, par exemple, de l'Ukraine, de la Syrie ou de la Corée du Nord.

    L'enquête russe en toile de fond

    Côté américain, le moment est délicat. L'enquête qui vise l'équipe de campagne de Donald Turmp n'est pas bouclée. Les investigations continuent à propos des présumées ingérences russes dans la présidentielle américaine.

    Donald Trump aurait pu temporiser et retarder cette rencontre, mais il estime sans doute que la justice passe après le réalisme diplomatique. Et après sa promesse de campagne, il s'était engagé à resserrer les liens entre les Etats-Unis et la Russie.

    « La Russie continue à dire qu'elle n'a pas interféré dans les élections ! » écrit le président sur son fil Twitter. Juste après l'annonce de sa prochaine rencontre avec Vladimir Poutine, il semble ainsi accréditer la version de Moscou, alors que treize russes ont déjà été inculpés par la justice américaine pour leurs tentatives d'ingérence dans le processus électoral américain.

    Colère démocrate

    Cette désinvolture hérisse Richard Blumenthal, sénateur démocrate. « Les Russes continuent de se mêler de notre processus démocratique, ils continuent de nous attaquer dans le domaine informatique, ils sont un adversaire très hostile et donc le président devrait condamner les interférences russes dans les élections et déclarer qu'il entend protéger notre machine électorale et nos médias sociaux contre leurs attaques. »

    Bien que Donald Trump affirme qu'il souhaite renforcer les relations des Etats-Unis avec les Russes, ses déclarations sont contredites par les faits : jamais les Russes n'ont subi autant de sanctions de la part des Américains, rappelle notre correspondante à Washington, Anne Corpet.

    rfi
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