Annonce

Réduire
Aucune annonce.

S'installer au Maghreb et au Machrek

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • S'installer au Maghreb et au Machrek

    Alors que la *Tunisie, le Maroc et l'Algérie tentent de séduire les investisseurs, leurs voisins, plus instables, offrent néanmoins des perspectives pour qui aime les défis

    Par sa porte d'entrée méditerranéenne, l'Afrique présente des situations distinctes. Si les sites touristiques mondialement connus sont identifiés, la donne terroriste a bouleversé la région. L'Égypte et la Tunisie se remettent des attentats commis en 2015. Les pays diffèrent dans leurs attraits. Aux amoureux de l'histoire certaines offrent des monuments qui se visitent sans se soucier de l'environnement politique. Le chef d'entreprise, un œil sur le classement Doing Business, l'autre sur l'aspect sécuritaire, ne lira pas les mêmes données.

    Maroc, Algérie, Mauritanie : des dynamiques différentes
    Depuis plus de dix ans, le Maroc déroule une stratégie économico-diplomatique visant à offrir aux sociétés un vaste réseau de services pour les échanges nord-sud, sud-nord. Le royaume chérifien tisse méthodiquement un hub financier, un réseau d'infrastructures, et attire les grandes compagnies. Si le cap est fixé, diplomatie économique, religieuse, investissements lourds (4 milliards de dollars en 2017 pour ce seul sujet), les résultats n'ont pas encore rejailli sur l'intégralité de la population. L'administration est régulièrement fustigée par Mohammed VI. En Algérie, la situation s'apparente à un En attendant Godot politique. Le pays, peu soucieux de son image extérieure, est cependant une possible terre d'opportunités tant son économie a besoin de se diversifier. La rente pétrolière ne suffit plus. Le voisin mauritanien, plus discret, affiche une situation économique plus stable.

    Libye : les interrogations subsistent
    La Libye de 2018 n'est plus celle d'il y a deux ans. Daech a perdu ses bastions, mais l'instabilité perdure. Des promesses d'élections législatives et présidentielle sont évoquées. Le grand chantier de la reconstruction du pays, qui est estimé à 100 milliards de dollars par la Banque mondiale, n'a pas démarré. Ceux qui auront su se positionner en amont seront les gagnants. Seuls les grands groupes (pétrole, BTP…) ont la stature nécessaire pour affronter les soubresauts sécuritaires. Ce qui n'empêchera pas que, dans le futur, les retombées de ce chantier bénéficieront aux sous-traitants régionaux. Si un véritable gouvernement d'union nationale s'installait, le pays ferait figure d'eldorado.

    Égypte : des opportunités à saisir dans un contexte de fort volontarisme
    Au Soudan du Sud, la guerre civile règne, quand le Soudan, lui, tente de réintégrer le jeu international. Au nord, l'Égypte applique à la lettre la doctrine du FMI (dévaluation massive), appuyée sur un régime à nouveau dictatorial après la fugace période du Printemps arabe. Les militaires dominent le pays et détiennent des pans entiers de l'économie.

    Tunisie : rescapée du Printemps arabe, mais très challengée économiquement
    Pays à l'origine du Printemps arabe, la Tunisie est le seul rescapé de la bourrasque. Le secteur privé impose au pouvoir un agenda «  Afrique  », afin de combler le retard sur le potentiel inexploité au sud. Faute de réformes, la Tunisie pâtit d'une administration pléthorique (800 000 agents). Le taux de change est intéressant pour les investisseurs européens. Pour un particulier, la destination est accessible. Le pays le plus européen de tous.

    le Point Afrique fr
Chargement...
X