OTTAWA | La guerre commerciale avec les États-Unis est officiellement lancée. Dès demain, Ottawa imposera des tarifs sur une foule de produits américains pour pénaliser des régions qui comptent des États clés pour le président Trump.
Le whisky, le jus d’orange ou le yogourt des États-Unis coûteront bientôt plus cher aux Canadiens.
La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a annoncé que le Canada va imposer des tarifs de 10 % sur environ 80 produits de consommation faits aux États-Unis, comme la moutarde, la pizza et le café.
Le Canada réplique ainsi aux surtaxes américaines sur ses métaux en imposant en retour des tarifs de 25 % sur les entrées d’aluminium et d’acier. Au total, Ottawa prévoit taxer un montant de 16,5 milliards $ en biens américains.
Croc-en-jambe
« Nous ne provoquerons pas d’escalade, et nous ne reculerons pas », a déclaré la ministre Freeland en conférence de presse à l’aciérie Stelco, en Ontario. Elle a également annoncé un appui financier de deux milliards de dollars aux entreprises canadiennes touchées par les surtaxes américaines.
De l’avis du chercheur Gary Haufbauer, basé à Washington, le Canada s’est concentré sur des produits iconiques fabriqués dans des États qui appuient Trump.
Là où ça fait mal
« On espère ainsi que les membres du Congrès et les sénateurs républicains qui représentent ces États vont mettre de la pression sur le président Trump afin de le convaincre de mettre fin à cette bataille commerciale », précise le professeur au Peterson Institute for International Economics.
Dans ce combat commercial inégal qui oppose le Canada à son voisin, le mieux que le gouvernement Trudeau peut faire est d’envoyer cette jambette tarifaire, croit le directeur de l’Institut québécois des hautes études internationales, Louis Bélanger.
« Il faut viser des régions où le président Trump est plus fragile politiquement », explique-t-i
le JDM
Le whisky, le jus d’orange ou le yogourt des États-Unis coûteront bientôt plus cher aux Canadiens.
La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, a annoncé que le Canada va imposer des tarifs de 10 % sur environ 80 produits de consommation faits aux États-Unis, comme la moutarde, la pizza et le café.
Le Canada réplique ainsi aux surtaxes américaines sur ses métaux en imposant en retour des tarifs de 25 % sur les entrées d’aluminium et d’acier. Au total, Ottawa prévoit taxer un montant de 16,5 milliards $ en biens américains.
Croc-en-jambe
« Nous ne provoquerons pas d’escalade, et nous ne reculerons pas », a déclaré la ministre Freeland en conférence de presse à l’aciérie Stelco, en Ontario. Elle a également annoncé un appui financier de deux milliards de dollars aux entreprises canadiennes touchées par les surtaxes américaines.
De l’avis du chercheur Gary Haufbauer, basé à Washington, le Canada s’est concentré sur des produits iconiques fabriqués dans des États qui appuient Trump.
Là où ça fait mal
« On espère ainsi que les membres du Congrès et les sénateurs républicains qui représentent ces États vont mettre de la pression sur le président Trump afin de le convaincre de mettre fin à cette bataille commerciale », précise le professeur au Peterson Institute for International Economics.
Dans ce combat commercial inégal qui oppose le Canada à son voisin, le mieux que le gouvernement Trudeau peut faire est d’envoyer cette jambette tarifaire, croit le directeur de l’Institut québécois des hautes études internationales, Louis Bélanger.
« Il faut viser des régions où le président Trump est plus fragile politiquement », explique-t-i
le JDM
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