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Réforme de l’Union africaine : les propositions choc de Paul Kagame et Moussa Faki Mahamat

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  • Réforme de l’Union africaine : les propositions choc de Paul Kagame et Moussa Faki Mahamat

    En tout cas la réforme à l'obligation que les membres de l'Union africaine (UA) honorent leur subvention rapidement paraît être judicieuse. Il faut se souvenir que l'UA avait patienté deux (2) ans afin d'exclure le Maroc pour non-recouvrement de ses obligations pécuniaires.

    -Des sanctions immédiates en cas de retard de paiement

    Au Sommet de Kigali, en 2016, l’Union africaine (UA) a pris la décision de s’autofinancer afin de préserver son indépendance vis-à-vis des bailleurs de fonds extérieurs.

    Mais la mise en œuvre de cette décision se heurte notamment au retard de paiement de leur contribution par nombre de pays membres. « La plupart des États membres ne paient pas à temps », note le rapport, qui déplore « un impact négatif sur la mise en œuvre des programmes et l’exécution des budgets ».

    Pour l’instant, les États disposent d’une certaine flexibilité : ils peuvent éviter les sanctions tant que les retards de paiement n’atteignent pas un arriéré cumulé de deux ans. Le rapport propose de réduire sensiblement cette tolérance et d’appliquer des sanctions pour « tout retard de paiement depuis plus d’un an ».

    Celles-ci incluraient la suspension de leur participation aux sommets et au bureau de tout organe de l’Union. Les États sanctionnés se verraient aussi privés du soutien de l’UA en vue de l’obtention de postes internationaux et ne pourraient plus non plus accueillir les organes, institutions ou bureaux de l’Union-.

    Jeune Afrique

  • #2
    Une révision du barème des contributions

    « 48% du budget de l’UA dépendent des contributions de seulement cinq États membres, ce qui présente des risques évidents pour la stabilité du budget. » Les rapporteurs proposent plusieurs options de réforme pour augmenter les contributions de tous les États membres.

    L’une d’elle prévoit notamment qu’un « taux plancher » soit appliqué afin « qu’aucun État membre ne contribue à moins de 200 000 dollars (170 000 euros, ndlr) ».

    Pas d’excuse pour la mise en œuvre de la taxe de 0,2 %
    Lors du sommet de Kigali, en 2016, les États membres ont convenu de lever chacun une taxe de 0,2 % sur les importations de certains produits dits « éligibles » pour lever les fonds nécessaires à leur contribution aux différents budgets de l’organisation. À ce jour, 23 États membres (sur 55) ont commencé à mettre en place cette taxe et « 13 ont effectivement commencé à collecter des fonds », notent les rapporteurs.

    Pour justifier leur retard, certains États membres ont invoqué des incompatibilités avec leur Constitution et avec leurs engagements internationaux, tels que leur adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    Ces arguments ne convainquent toutefois pas les rapporteurs, qui notent que les États peuvent déterminer « la forme et les moyens à utiliser pour leur mise en œuvre » et que les États membres de l’OMC « ont mis en œuvre la décision de prélèvement de 0,2 % sans enfreindre leurs obligations commerciales internationales »-.

    Jeune Afrique

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