Aïn Benian: tentative de viol sur une fille de 9 ans sur la plage
Un homme a tenté de violer une fillette de 9 ans mercredi 27 juin 2018, à la plage El Bahdja, dans la commune Aïn Benian, à Alger. La mère de la victime a déclaré au HuffPost Algérie, qu le même individu a récidivé avec deux autres enfants, en l’espace de ... 30 minutes.
Alerté, les éléments de la Gendarmerie nationale “ont banalisé l’affaire”, insiste la mère de la fillette et “n’ont même pas pris la peine de pourchasser” l’individu. Pourtant, ce dernier a été identifié, voire connu, de quelques éléments de la Protection civile mobilisés sur la plage.
Racha profitait d’une dernière baignade à la plage El Bahdja, quand un homme l’a brutalement immobilisée et tenté ... de la violer, au vu et au su de tous les baigneurs. “Cela fait trois ans que je fréquente cette plage. Je n’ai jamais eu de soucis ni assisté à ce genre de faits choquants”, précise encore la mère de la petite toujours sous le choc.
“Mercredi, vers 17H30, mes deux enfants s’amusaient sur la plage. D’habitude, je surveille de très près mes enfants mais j’ai manqué d’attention à ce moment-là. Je vois soudainement, une bête humaine, un homme chauve, édenté, par-dessus ma fille, qui criait et levait ses deux bras pour attirer mon attention”, raconte-t-elle horrifiée.
Affolée, la mère de Racha a commencé à crier tout en courant vers sa fille. “Nous sommes rentrés moi et un (élément de la Protection civile) dans l’eau pour la délivrer des bras de cette bête humaine”.
“Je paniquais. Je me suis tout de suite mis à chercher mon autre enfant. Je l’ai retrouvé et je les ai rassemblés autour de moi”.
Une fois la panique dissipée, la mère de Racha a tenté de dénoncer l’auteur de cette tentative de viol auprès des forces de l’ordre. Toutefois, “il n y avait aucun poste de police à la plage et celui de la Gendarmerie était vide”, affirme-t-elle. “J’ai demandé à la Protection civile pourquoi ils ne l’ont pas arrêté, ils m’ont répondu que ce n’était pas leur rôle”, poursuit-elle.
Un récidiviste connu, la Gendarmerie “passive”
L’homme, “chauve, édenté et grand”, n’était pas à sa première victime, selon le même témoignage. La maman de la victime explique que trois autres enfants ont subi des attouchements sexuels de sa part. “Les gens se sont rassemblés autour de moi lorsque j’ai commencé à crier, dont des mères qui ont assisté à toute la scène”, dit-elle.
L’homme n’était pas inconnu de l’unes des filles de ces mères, selon la même interlocutrice. “Une fillette est venue me dire “Tata, tata, il m’a parlé à moi aussi, il m’a demandé de passer entre ses jambes”. “Une autre fille et un garçon m’ont à leur tour dit avoir été touchés par le même homme, avant d’être emmenés par leurs mères”, dit-elle.
La mère de Racha ne compte pas laisser cet acte impuni. “J’ai demandé aux mères des autres victimes de partir avec moi au poste de Gendarmerie le plus proche mais elles ont refusé, prétextant que leurs maris ne seraient pas d’accord”.
Une vingtaine de minutes après avoir appelé le “10-55”, deux gendarmes se sont présentés à la plage. Et selon la mère de la victime, les deux éléments se sont “contentés d’un tour symbolique autour du lieu”. “Ils ont d’abord fermé le parking, interrogé quelques gens, avant de redescendre à la plage”, dit-elle.
La mère de Racha se dit “révoltée par la passivité” de la Gendarmerie, qui “ont banalisé” cette tentative de viol sur une enfant mineure alors que l’auteur est connu, des éléments de la Protection civile, affirme-t-elle.
“Lorsqu’ils sont intervenus pour délivrer Racha, les éléments de la Protection civile appelaient l’auteur de la tentative de viol par son prénom. Ils lui disaient, “Hocine, lâche-là, lâche la fille”. Interrogés par la Gendarmerie, ils ont déclaré qu’il s’agissait de “Hocine, le fou de la cité à côté”″. Une piste qui ne semblait pourtant pas motiver les enquêteurs sur place.
Refusant de laisser l’acte du-dit “Hocine” impuni, la maman de Racha se rend au poste de la Gendarmerie le plus proche pour déposer plainte. “Je ne voulais pas me taire, il a tripoté ma fille et tenté de la violer”. Mais elle n’était pas au bout de ses peines.
Tentative de viol “banale”
“A la Gendarmerie nationale, on a banalisé cet acte. Les gendarmes commençaient à me dire “qu’est-ce qu’il y a ? Mais votre fille a l’air bien”. Ils me demandaient ensuite pourquoi je ne suis pas venue à la plage avec mon mari avant de me faire une réquisition médicale pour que ma fille soit examinée par un médecin-légiste à l’hôpital Mustapha-Pacha”.
La maman, qui s’est rendue à l’hôpital toute seule, sans être accompagnée par un élément de la GN comme le stipule la loi en cas de réquisition médicale, explique que sa fille Racha est toujours traumatisée par cette tentative de viol.
“Elle a été examinée par le médecin-légiste puis elle a subi une consultation psychologique à l’hôpital. Elle doit y revenir durant les prochaines semaines. Physiquement, elle n’a rien mais elle ne dort plus la nuit”, témoigne sa mère.
“Lorsque j’ai demandé à avoir le rapport du médecin-légiste, on m’a fait comprendre que c’est interdit sans la présence de la Gendarmerie. Ils m’ont dit qu’ils ne devaient déjà pas accepter la réquisition sans la présence d’un gendarme. Lorsque j’ai recontacté la brigade qui a reçu ma plainte pour avoir des explications, on m’a rétorqué “qu’ils n’avaient pas que cela à faire” (l’accompagner à l’hôpital, ndlr)”, poursuit-elle.
La mère de Racha est surtout révoltée. “Cet homme est encore libre, il sévit dans les autres plages, sans avoir été inquiété alors qu’il a été complètement décrit par les pompiers. Il est chauve, édenté, grand et s’appelle Hocine. Il est même un habitué des lieux, habitant dans un quartier adjacent”, rappelle-t-elle.
Et l’événement ne semble aucunement être un acte isolé puisque, sur les réseaux sociaux, des internautes relayaient vendredi 29 juin 2018 une scène de viol sur une autre gamine à la plage dite la Madrague, dans la même commune de Aïn Benian.
Huffington post Algerie
Un homme a tenté de violer une fillette de 9 ans mercredi 27 juin 2018, à la plage El Bahdja, dans la commune Aïn Benian, à Alger. La mère de la victime a déclaré au HuffPost Algérie, qu le même individu a récidivé avec deux autres enfants, en l’espace de ... 30 minutes.
Alerté, les éléments de la Gendarmerie nationale “ont banalisé l’affaire”, insiste la mère de la fillette et “n’ont même pas pris la peine de pourchasser” l’individu. Pourtant, ce dernier a été identifié, voire connu, de quelques éléments de la Protection civile mobilisés sur la plage.
Racha profitait d’une dernière baignade à la plage El Bahdja, quand un homme l’a brutalement immobilisée et tenté ... de la violer, au vu et au su de tous les baigneurs. “Cela fait trois ans que je fréquente cette plage. Je n’ai jamais eu de soucis ni assisté à ce genre de faits choquants”, précise encore la mère de la petite toujours sous le choc.
“Mercredi, vers 17H30, mes deux enfants s’amusaient sur la plage. D’habitude, je surveille de très près mes enfants mais j’ai manqué d’attention à ce moment-là. Je vois soudainement, une bête humaine, un homme chauve, édenté, par-dessus ma fille, qui criait et levait ses deux bras pour attirer mon attention”, raconte-t-elle horrifiée.
Affolée, la mère de Racha a commencé à crier tout en courant vers sa fille. “Nous sommes rentrés moi et un (élément de la Protection civile) dans l’eau pour la délivrer des bras de cette bête humaine”.
“Je paniquais. Je me suis tout de suite mis à chercher mon autre enfant. Je l’ai retrouvé et je les ai rassemblés autour de moi”.
Une fois la panique dissipée, la mère de Racha a tenté de dénoncer l’auteur de cette tentative de viol auprès des forces de l’ordre. Toutefois, “il n y avait aucun poste de police à la plage et celui de la Gendarmerie était vide”, affirme-t-elle. “J’ai demandé à la Protection civile pourquoi ils ne l’ont pas arrêté, ils m’ont répondu que ce n’était pas leur rôle”, poursuit-elle.
Un récidiviste connu, la Gendarmerie “passive”
L’homme, “chauve, édenté et grand”, n’était pas à sa première victime, selon le même témoignage. La maman de la victime explique que trois autres enfants ont subi des attouchements sexuels de sa part. “Les gens se sont rassemblés autour de moi lorsque j’ai commencé à crier, dont des mères qui ont assisté à toute la scène”, dit-elle.
L’homme n’était pas inconnu de l’unes des filles de ces mères, selon la même interlocutrice. “Une fillette est venue me dire “Tata, tata, il m’a parlé à moi aussi, il m’a demandé de passer entre ses jambes”. “Une autre fille et un garçon m’ont à leur tour dit avoir été touchés par le même homme, avant d’être emmenés par leurs mères”, dit-elle.
La mère de Racha ne compte pas laisser cet acte impuni. “J’ai demandé aux mères des autres victimes de partir avec moi au poste de Gendarmerie le plus proche mais elles ont refusé, prétextant que leurs maris ne seraient pas d’accord”.
Une vingtaine de minutes après avoir appelé le “10-55”, deux gendarmes se sont présentés à la plage. Et selon la mère de la victime, les deux éléments se sont “contentés d’un tour symbolique autour du lieu”. “Ils ont d’abord fermé le parking, interrogé quelques gens, avant de redescendre à la plage”, dit-elle.
La mère de Racha se dit “révoltée par la passivité” de la Gendarmerie, qui “ont banalisé” cette tentative de viol sur une enfant mineure alors que l’auteur est connu, des éléments de la Protection civile, affirme-t-elle.
“Lorsqu’ils sont intervenus pour délivrer Racha, les éléments de la Protection civile appelaient l’auteur de la tentative de viol par son prénom. Ils lui disaient, “Hocine, lâche-là, lâche la fille”. Interrogés par la Gendarmerie, ils ont déclaré qu’il s’agissait de “Hocine, le fou de la cité à côté”″. Une piste qui ne semblait pourtant pas motiver les enquêteurs sur place.
Refusant de laisser l’acte du-dit “Hocine” impuni, la maman de Racha se rend au poste de la Gendarmerie le plus proche pour déposer plainte. “Je ne voulais pas me taire, il a tripoté ma fille et tenté de la violer”. Mais elle n’était pas au bout de ses peines.
Tentative de viol “banale”
“A la Gendarmerie nationale, on a banalisé cet acte. Les gendarmes commençaient à me dire “qu’est-ce qu’il y a ? Mais votre fille a l’air bien”. Ils me demandaient ensuite pourquoi je ne suis pas venue à la plage avec mon mari avant de me faire une réquisition médicale pour que ma fille soit examinée par un médecin-légiste à l’hôpital Mustapha-Pacha”.
La maman, qui s’est rendue à l’hôpital toute seule, sans être accompagnée par un élément de la GN comme le stipule la loi en cas de réquisition médicale, explique que sa fille Racha est toujours traumatisée par cette tentative de viol.
“Elle a été examinée par le médecin-légiste puis elle a subi une consultation psychologique à l’hôpital. Elle doit y revenir durant les prochaines semaines. Physiquement, elle n’a rien mais elle ne dort plus la nuit”, témoigne sa mère.
“Lorsque j’ai demandé à avoir le rapport du médecin-légiste, on m’a fait comprendre que c’est interdit sans la présence de la Gendarmerie. Ils m’ont dit qu’ils ne devaient déjà pas accepter la réquisition sans la présence d’un gendarme. Lorsque j’ai recontacté la brigade qui a reçu ma plainte pour avoir des explications, on m’a rétorqué “qu’ils n’avaient pas que cela à faire” (l’accompagner à l’hôpital, ndlr)”, poursuit-elle.
La mère de Racha est surtout révoltée. “Cet homme est encore libre, il sévit dans les autres plages, sans avoir été inquiété alors qu’il a été complètement décrit par les pompiers. Il est chauve, édenté, grand et s’appelle Hocine. Il est même un habitué des lieux, habitant dans un quartier adjacent”, rappelle-t-elle.
Et l’événement ne semble aucunement être un acte isolé puisque, sur les réseaux sociaux, des internautes relayaient vendredi 29 juin 2018 une scène de viol sur une autre gamine à la plage dite la Madrague, dans la même commune de Aïn Benian.
Huffington post Algerie
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