La Russie défend désormais vigoureusement la présence des conseillers militaires iraniens en Syrie.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et représentant du président russe pour le Moyen-Orient, Mikhaël Bogdanov, a qualifié de constructif le rôle de l’Iran dans la lutte que même le gouvernement et l’armée syriens contre les terroristes. Ces propos coupent court avec les commentaires qui, basés sur les propos du président russe, affirmaient que la Russie demandait le retrait de l'Iran de la Syrie.
Face aux terroristes qui s'en sont pris aux fondements de l'Etat syrien depuis 2011, le gouvernement syrien a appelé à l’aide ses alliés, dont l’Iran et le Hezbollah libanais. La Russie a suivi dès 2015, apportant sa contribution directe à la guerre contre la terreur. Les deux alliés de Damas ont forgé même autour du nécessaire sauvegarde de l'intégrité syrienne, un objectif commun. A plus d'une reprise, les Occidentaux et les Israéliens ont tenté de saper cette alliance, sans succès.
Or, la position annoncée, tout récemment, par le représentant spécial du président russe Mikhaïl Bogdanov a mis fin à toutes les campagnes d’intoxication qui entoure les coopérations russo-iranienne en Syrie.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères l'a bien précisé : « les forces iraniennes ne sont pas présentes en Syrie. Il n’y a qu’un nombre limité de conseillers militaires. Finalement, que ce soit des forces iraniennes ou d’autres forces qui sont en train d’aider la Syrie, elles sont toutes venues en Syrie à la demande de Damas afin de combattre le terrorisme ».
Bogdanov s’est, surtout, adressé au régime israélien en déclarant que l’Iran luttait contre le terrorisme en Syrie et que sa présence ne représentait aucune menace pour le régime israélien. « Il est dans l’intérêt de Tel-Aviv que le terrorisme soit combattu en Syrie et c’est ce que l’Iran est en train de faire », a affirmé à la télévision israélienne Mikhaïl Bogdanov.
Pour de nombreux analystes, l'annonce vise directement Israël : éconduits par la Russie, les Israéliens devront se faire à l'idée d'un Etat syrien de retour qui décide de s'allier avec qui il veut et quand il veut. L'amertume est grand du côté israélien : DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne en est désormais à renvoyer dos à dos les États-Unis et la Russie qui « ont fermé les yeux pour que les forces iraniennes et du Hezbollah puissent consolider leurs liens avec l’armée syrienne et s'établir en Syrie».
"Le président russe a piétiné les promesses qu’il avait faites à Tel-Aviv, en lançant de lourds bombardements aériens sur les rebelles dans le sud de la Syrie, déclenchant ainsi un exode de ces derniers qui se dirigeront vers le Golan occupé", poursuit DEBKAfile. L'ennui est que l’armée syrienne et le Hezbollah les traqueront jusqu'aux portes d'Israël, poursuit le site. Or Ce récit "israélien" à mainte fois n'a pas finalement convaincu les Russes. Face aux convois israéliens qui partent par dizaines à destination de Deraa, personne ne croirait Israël. Au fait ce que ne tolère pas Tel-Aviv est moins la présence somme toute limitée de l'Iran que l'échec des terroristes qaidistes et le retour de la paix en Syrie.
parstoday
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et représentant du président russe pour le Moyen-Orient, Mikhaël Bogdanov, a qualifié de constructif le rôle de l’Iran dans la lutte que même le gouvernement et l’armée syriens contre les terroristes. Ces propos coupent court avec les commentaires qui, basés sur les propos du président russe, affirmaient que la Russie demandait le retrait de l'Iran de la Syrie.
Face aux terroristes qui s'en sont pris aux fondements de l'Etat syrien depuis 2011, le gouvernement syrien a appelé à l’aide ses alliés, dont l’Iran et le Hezbollah libanais. La Russie a suivi dès 2015, apportant sa contribution directe à la guerre contre la terreur. Les deux alliés de Damas ont forgé même autour du nécessaire sauvegarde de l'intégrité syrienne, un objectif commun. A plus d'une reprise, les Occidentaux et les Israéliens ont tenté de saper cette alliance, sans succès.
Or, la position annoncée, tout récemment, par le représentant spécial du président russe Mikhaïl Bogdanov a mis fin à toutes les campagnes d’intoxication qui entoure les coopérations russo-iranienne en Syrie.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères l'a bien précisé : « les forces iraniennes ne sont pas présentes en Syrie. Il n’y a qu’un nombre limité de conseillers militaires. Finalement, que ce soit des forces iraniennes ou d’autres forces qui sont en train d’aider la Syrie, elles sont toutes venues en Syrie à la demande de Damas afin de combattre le terrorisme ».
Bogdanov s’est, surtout, adressé au régime israélien en déclarant que l’Iran luttait contre le terrorisme en Syrie et que sa présence ne représentait aucune menace pour le régime israélien. « Il est dans l’intérêt de Tel-Aviv que le terrorisme soit combattu en Syrie et c’est ce que l’Iran est en train de faire », a affirmé à la télévision israélienne Mikhaïl Bogdanov.
Pour de nombreux analystes, l'annonce vise directement Israël : éconduits par la Russie, les Israéliens devront se faire à l'idée d'un Etat syrien de retour qui décide de s'allier avec qui il veut et quand il veut. L'amertume est grand du côté israélien : DEBKAfile, site proche du renseignement de l'armée israélienne en est désormais à renvoyer dos à dos les États-Unis et la Russie qui « ont fermé les yeux pour que les forces iraniennes et du Hezbollah puissent consolider leurs liens avec l’armée syrienne et s'établir en Syrie».
"Le président russe a piétiné les promesses qu’il avait faites à Tel-Aviv, en lançant de lourds bombardements aériens sur les rebelles dans le sud de la Syrie, déclenchant ainsi un exode de ces derniers qui se dirigeront vers le Golan occupé", poursuit DEBKAfile. L'ennui est que l’armée syrienne et le Hezbollah les traqueront jusqu'aux portes d'Israël, poursuit le site. Or Ce récit "israélien" à mainte fois n'a pas finalement convaincu les Russes. Face aux convois israéliens qui partent par dizaines à destination de Deraa, personne ne croirait Israël. Au fait ce que ne tolère pas Tel-Aviv est moins la présence somme toute limitée de l'Iran que l'échec des terroristes qaidistes et le retour de la paix en Syrie.
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