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Présidentielle mexicaine: à gauche toute?

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  • Présidentielle mexicaine: à gauche toute?

    Ce dimanche, près de 90 millions d’électeurs mexicains sont appelés à se prononcer à l’occasion d’élections générales. Parmi les postes à pourvoir, celui de président des Etats-Unis du Mexique. Après 6 années de présidence d’Enrique Peña Nieto et du Parti de la révolution institutionnelle (PRI), c’est le candidat de gauche Andres Manuel Lopez Obrador qui semble le mieux placé pour s’imposer.

    Avec notre correspondant à Mexico, Patrick John Buffe

    L'enjeu de cette élection présidentielle, c’est le cap que va prendre le Mexique. Les électeurs peuvent opter soit pour la continuité, soit pour faire prendre au pays un virage à gauche. Et c’est cette option qui semble vouloir s’imposer si l’on en croit les sondages qui, depuis plusieurs mois, désignent comme grand favori le candidat de gauche, Andrés Manuel Lopez Obrador.

    Il aurait entre 20 et 25 % d’avance sur ses deux principaux adversaires du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) et du Parti action nationale (PAN).

    → A (RE)LIRE : Election présidentielle mexicaine: la victoire annoncée d’AMLO

    « Le candidat Andres Manuel Lopez Obrador est porteur, semble-t-il, de nombreux espoirs. Mais ce n’est pas quelqu’un de nouveau dans l’arène politique, rappelle Alain Musset, professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et spécialiste du Mexique. Cela fait plus de 30 ans qu’il roule sa bosse dans tous les contextes et tous les combats politiques. »

    « Il a été une des personnes qui ont fondé le Parti de la révolution démocratique [PRD] - un parti de gauche -, qui s’est séparé du Parti révolutionnaire institutionnel [PRI, au pouvoir depuis des décennies, ndlr], poursuit Alain Musset. Ensuite il s’est séparé du PRD pour former son propre mouvement, le Mouvement de régénération nationale, connu sous l'acronyme "Morena". Cela fait la troisième fois qu’il est candidat. »

    Mais cette fois, Lopez Obrador a su capitaliser le mécontentement de très nombreux Mexicains qui en ont assez de la violence et de la corruption et qui aspirent à un véritable changement. En même temps, cet ancien maire de Mexico fait peur à d’autres électeurs qui le qualifient de populiste.

    Quel que soit le choix des Mexicains, cette journée électorale se déroulera dans un contexte préoccupant de violence. Durant la campagne, plus de 130 dirigeants politiques et candidats à des postes locaux ont été assassinés. Ce qui risque de décourager certains électeurs de se rendre aux urnes ou alors de les obliger à voter sous la contrainte.

    rfi
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