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Était-ce une bonne idée de démanteler le DRS?

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  • Était-ce une bonne idée de démanteler le DRS?

    Jusqu'a maintenant je ne comprends pas quel organe remplace l'ex-DRS. Ce que j'ai compris est que Bouteflika a séparer le DRS de l'armée et l'a rattaché directement a la Présidence de la République.

    Existe-t-il des pays qui appliquent cette même organisation de leurs services de renseignements secrets?

    Aussi, c'est vrai que ces dernieres années, le DRS a acquis une tres mauvaise réputation aupres du peuple a cause de dépassements divers. Mais le démanteler était-ce vraiment la seule solution?

    Seriez-vous pour sa réhabilitation?

    Que pensez vous de ceux qui disent que l'affaire de cocaine est une preuve que l'absence du DRS mene le pays vers les abimes?
    18
    Pour
    44,44%
    8
    Contre
    50,00%
    9
    Autre
    5,56%
    1

  • #2
    oui pour moi c'est une bonne idée mais malheureusement il n'est pas complètement démantelé.
    Il faudrait que l'Algérie contrôle étroitement et encadre tout ce qui est institution militaire ou para militaire et particulièrement l'armée. ce sont rass el fassad

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    • #3
      Je dois préciser que le sondage est anonyme

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      • #4
        Bachi

        Mais tous les pays ont un service comme le DRS, fallait peut etre améliorer sa structure mais pas le séparer de l'armee completement, je ne sais pas si ca se fait dans d'autres pays?

        En plus quelle lecture pour ce move de Boutef? Quelles etaient ses motivations?

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        • #5
          vanilla,
          c après l'état d'urgence que le drs a été créée.
          le but était de centraliser l'info sécuritaire, pour être plus efficace. le travers de cette réforme est de donner naissance à un service hyper puissant et autonome qui monopolise le pouvoir.


          après "la réconciliation" bouteflika a peu à peu rogné sur les prérogative des organes de sécurité. ila :


          -enlevé la responsabilité de la sécurité de l'armée qu'il a donné à l'état major via le dcsa
          -enlevé les prérogatives de l'enquête judiciaire rendue au ministère de l'intérieur
          - il a enlevé une partie des prérogatives du renseignement intérieur (RG) qu'il a donné à la DGSN
          - il a gardé une partie du DRS sous la houlette d'un nouveau chef Tartag nommé DCS diirigé directement de la présidence.


          en gros il a démantelé le DRS et réparti ses directions

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          • #6
            tawenza

            Donc si je comprends bien il a séparé les pouvoirs du DRS? Ceci me semble etre une bonne chose parce que trop de pouvoir dans un meme organe c'est risqué

            Mais que fait l'organe rattaché desormais a la Présidence?

            Et quel était le motif de Bouteflika dans ce remaniement?

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            • #7
              vanilla

              bou questiou


              3awnini chouiya ki mana3rafch njaweb saydati

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              • #8
                guattouss

                Koun djit fahma hadja koun maranish hna

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                • #9
                  D'apres un quick search sur le net, les services de sécurités dans les autres pays ne relevent pas exclusivement de l'armée comme c'etait le cas du DRS. Il y a plusieurs services rattachés aux différents ministeres (intérieur, relations exterieures, ...etc) et d'autres relevant directement du premier ministre ou l'equivalent de la présidence dans notre systeme. Bien sur l'armée a egalement ses propres services de renseignements, mais tous ces services se spécialisent chacun dans un domaine précis et ils sont sous controle parlementaire et judiciaire + audits indépendants.

                  Il me semble donc que le move de Boutef, quel que soit son motif, est dans la bonne direction. Reste maintenant a preciser les prerogatives de chaque service et aussi repenser les mécanismes de controle public sur ces organes (dans la mesure du possible).

                  Commentaire


                  • #10
                    Bachi

                    Mais tous les pays ont un service comme le DRS
                    dans les pays démocratiques, cette sorte d'institution est étroitement encadrée et contrôlée par des institutions civiles.

                    En Algérie, ca devient Le Pouvoir. <pas pour rien que le singe qui était son chef se disait reb edzayer.

                    Tout ce qui est militaire doit être très encadré dans de pays faibles comme l'Algérie car autrement c'est la corruption à grande échelle.

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                    • #11
                      L'Algérie a changé de doctrine.

                      L'Algérie s'inspire désormais du modèle Français en matière de renseignement.

                      Le DRS existe toujours mais il est séparé en deux organes, le service de renseignement intérieur, et le service de renseignement extérieur.

                      Le général Athmane Tartag est celui qui supervise ces deux organes depuis son poste de directeur du DRS.

                      Désormais le DRS est sous la charge et la surveillance de la présidence comme en France.

                      Auparavant l'Algérie était calqué sur le modèle Soviétique avec un DRS faisant office de KGB Algérien, un organisme tentaculaire qui disposait de nombreux organes et sous organes, et qui était officieusement indépendant de la présidence.

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                      • #12
                        Envoyé par Tawenza
                        - il a gardé une partie du DRS sous la houlette d'un nouveau chef Tartag nommé DCS diirigé directement de la présidence.
                        Il me semble que le DRS a été rebaptisé DSS (Direction de la Surveillance et de la Sécurité).

                        Bel exposé Tawenza, cependant tu as omis de rappeler que Tartag fut l'un des grands éradicateurs de la décennie noire. Il était appelé le "Mengele à l'algérienne" par certains alors que d'autres pensent qu'il était à la tête des escadrons de la mort à la fin des années quatre-vingt dix.

                        On dirait que les Boutéflika ont renoncé à éradiquer les éradicateurs.

                        Quelle réforme!

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                        • #13
                          Ah non pas la France encore!!!
                          J'aime bien le systeme des USA, ils ont les systemes de securite les plus transparents et efficaces en meme temps
                          S'il y a un exemple a suivre, ce serait eux a mon avis oeilfermé

                          Commentaire


                          • #14
                            Avant j'avais plutôt une bonne image du DRS, pensant qu'il était garant de la sécurité de l'Algérie.

                            Mais je me suis rendu compte qu'il était dirigé par pas mal d'individu qui ont des liens troubles avec la France et les États-Unis comme le général médiene.

                            Et j'ai été choqué de voir que sur la page Wikipedia de Tartag ( citant une source d'un Dissident algérien ) il est écrit qu'il aurait eu des liens troubles avec le MOSSAD et un ancien cadre scientifique des services de renseignement de la république d'Afrique du Sud, il aurait notamment participé a plusieurs réunions avec des membres du MOSSAD semble-t-il pour coopérer et fzire de l'échange d'informations dans la lutte anti terroriste.

                            C'est absolument intolérable de la part d'un haut cadre Algérien même si il adoptait un point de vu pragmatique , j'essaie encore de me rassurer en me disant que ça pourrait être de la diffamation, mais tout est possible avec ce pouvoir.

                            Pas question qu'un haut cadre algérien puisse collaborer avec des institutions officiels de l'état d'Israël. Encore moins le MOSSAD.
                            Dernière modification par Gengis Khan, 02 juillet 2018, 16h24.

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                            • #15
                              Ah non pas la France encore!!!
                              J'aime bien le systeme des USA, ils ont les systemes de securite les plus transparents et efficaces en meme temps
                              S'il y a un exemple a suivre, ce serait eux a mon avis
                              Les crapules au pouvoir ne jurent que par la France. D'ailleurs un ancien ambassadeur de la France en Algérie était le chef de la DGSE.

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