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Sommet de l'UA en Mauritanie : Les concessions marocaines qui soulèvent des interrogations.

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  • Sommet de l'UA en Mauritanie : Les concessions marocaines qui soulèvent des interrogations.

    - Si au Maroc, les voix officielles se sont félicitées de certains points figurant dans le rapport de Moussa Faki sur le Sahara occidental, elles se sont montrées discrètes sur d’autres moins reluisants.

    Outre le mécanisme de suivi de la question, la Conférence des chefs d’Etats de l’Union africaine a recommandé la réouverture du bureau de l’UA au sein du quartier général de la MINURSO à Laâyoune. En mars 2016, en pleine crise avec l’ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le royaume avait fermé le bureau et expulsé les trois représentants de l’organisation africaine. Aux moments des faits, Rabat n'était pas encore membre de l'organisation.

    Ce retour marque, sans doute, une concession de la partie marocaine à l’UA qui aura des concéquences sur le niveau d’implication de l’Union dans le règlement du conflit.

    Le Maroc est-il suffisamment armé pour faire face en même temps à l’ONU et à l’UA ?

    Des parties au Maroc redoutent que la réouverture du bureau ne balise l’entrée en force de l’envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental, Joaquim Chissano. Auparavant, le Maroc avait refusé de recevoir le Mozambicain, nommé en 2014.

    Ce retour du bureau de l’UA à Laâyoune pourrait également relancer les demandes émanant d’autres structures de l’Union qui cherche à effectuer des missions d’observations des droits de l’Homme au Sahara occidental, telles le Conseil de paix et de sécurité et la Cour africaine des droits de l’Homme. Une délégation de cette dernière instance avait d'ailleurs effectué, en février, un déplacement dans les camps de Tindouf. Son président Sylvain Oré n’avait pas caché son souhait de se rendre au Sahara occidental.

    «Cette implication de l’Union pose un sérieux problème pour le Maroc. Il aura à faire face en même temps au Conseil de sécurité et aux caprices des chefs d'Etats de l’Union africaine», indique une source autorisée consultée par ********. «Si auparavant, Rabat avait seulement à préparer l’échéance d’avril à New York, désormais il doit envisager deux autres rendez-vous importants : les sommets de janvier et juillet de l’UA. Ce qui n'est pas sans relancer la question des compétences capables de relever ces deux défis», ajoute-elle.

    Par ailleurs la composition du mécanisme de suivi au niveau de la Conférence des chefs d’Etats donne des soucis à certaines parties marocaines. «Que faire quand le tour de table de ce mécanisme comprendra par exemple les présidents de l’Afrique du sud, du Kenya et de la Mauritanie ?», s’interrogent-elles.-

    Ya....bi
    Dernière modification par rago, 02 juillet 2018, 19h02.
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