1) La crise du système capitaliste :
1.1-crise structurelle et sans issue à l’horizon:
La dernière crise (celle de 2007-2008) dure depuis déjà plus 10 ans et il n’y a pas d’issue à l’horizon. Le PIB mondial a plutôt tendance à baisser, sa croissance annuelle se situe entre environ 2 et 3 pour cent ; la banque mondiale prévoit 3 pc pour 2018. Nous sommes confrontés à une longue récession ou stagnation séculaire et certains parlent de limites que le capital ne peut dépasser : Il s’agit d’une part, de l’automatisme (baisse du taux et de la valeur du travail vivant) et des problèmes de l’environnement de l’autre.Il ne faut pas, à mon avis, appréhender chaque crise séparément car les crises sont inhérentes au capitalisme qui les produit.
Le capitalisme souffre en permanence de la baisse tendancielle du taux de profit et ses conséquences. En effet la concurrence entre capitalistes conduit à développer la productivité en modernisant les moyens de production, d’où l’augmentation de la part du capital mort dans la composition organique du capital au détriment du capital vivant qui produit la plus value. Dans le cadre de l’impérialisme cette concurrence a lieu entre monopoles voire oligopoles ce qui a mis fin au rôle progressiste de la bourgeoisie.
En conséquence, le capital procède à :
-la baisse de la part de la classe ouvrière dans la plus value(baisse des salaires directs et indirects comme la retraite, la couverture sociale, licenciement des ouvriers, dumping social, flexibilité de l’emploi, délocalisation…). Par exemple la productivité aux USA a augmenté de 2,2 p.c entre 2000 et 2007 mais le salaire moyen a baissé de 0,1pc.Autre exemple en 1970 les salaires représentaient 53pc du PIB contre 46pc en 2005.
-la recherche de matière première bon marché.
-la baisse de la part de l’état dans la plus value (IS), de la qualité des services publiques et augmentation des impôts indirectes.
-l’attribution d’une part de plus en plus grande de la PL à l’armement et donc provoquer les tensions et les guerres (l’impérialisme c’est la guerre !)
-marchandisation des services sociaux stratégiques comme l’enseignement et la santé…
Dans les périodes de crises ces mesures sont bien entendu, en général, accentuées.
L’accumulation capitaliste à l’échelle mondiale a conduit à l’hégémonie du capital monopoliste financier et mondialisé. Dans ce contexte il y’a une surproduction et stagnation, et pour absorber l’excédent économique, celui-ci est « gaspillé » de divers manières : marketing, publicité, marques, et la spéculation financière(le volume des transactions a dépassé 35 fois le PIB mondial en 2012).Monopolisation, stagnation, militarisation, financiarisation et mondialisation forment le quintette du capitalisme d’aujourd’hui.
1.2.-Aspects politiques de la crise dans les pays du centre capitaliste :
-Approfondissement de la crise de la démocratie bourgeoise: La raison profonde en est la dictature croissante du capital, où la décision économique n’est pas soumise à la décision politique.
– glissement vers la droite,le chauvinisme, le fascisme et le populisme exacerbant les questions d’identité, l’immigration, l’islamophobie et exploitant la peur du peuple de l’avenir devant la faiblesse de l’alternative progressiste.
– montée en flèche de l’extrême droite.
– début de la fin de la dualité droite classique-gauche classique. Cette dualité pouvant être brisée vers la droite (Macron , Trump) ou vers la gauche (Podémos, Syriza)
– élection Donald Trump : L’idéologie et la politique défendue par Trump sont néofascistes. Il a le plein soutien de Wall Street (entre l’élection et fin février 2017), les actions ont connu jusqu’à 13 % de hausse. Son principal soutien provient de l’industrie des carburants fossiles, du complexe financier et de l’industrie militaire (stimuler l’économie en dépensant dans l’armement comme Hitler)
– renforcer le caractère présidentiel et autoritaire des régimes (Italie par exemple) et recourir de plus en plus à l’instauration de l’état d’urgence (France)
– montée du nationalisme de droite : le brexit est un exemple même s’il exprime néanmoins le profond refus populaire de l’Europe des multi-coloniales.
– boycott des élections : les élections présidentielles françaises sont un exemple de malaise de la démocratie bourgeoise, en témoigne le taux d’abstention au second tour ajouté au pourcentage des votes nuls, soit environ 34,4 pour cent, le pourcentage le plus élevé depuis 1969.
– montée de la gauche radicale: Dans certains cas, les électeurs ont eu recours à la gauche radicale.
– Le cas de Syriza montre qu’il n’y a pas d’a pas d’avenir pour les maillons faibles au sein de la zone Euro.
– le cas du front de gauche enFrance : percée importante de JL Mélenchon :il est regrettable que la gauche radicale ne s’est pas rassemblé autour d’un seul candidat.
1.1-crise structurelle et sans issue à l’horizon:
La dernière crise (celle de 2007-2008) dure depuis déjà plus 10 ans et il n’y a pas d’issue à l’horizon. Le PIB mondial a plutôt tendance à baisser, sa croissance annuelle se situe entre environ 2 et 3 pour cent ; la banque mondiale prévoit 3 pc pour 2018. Nous sommes confrontés à une longue récession ou stagnation séculaire et certains parlent de limites que le capital ne peut dépasser : Il s’agit d’une part, de l’automatisme (baisse du taux et de la valeur du travail vivant) et des problèmes de l’environnement de l’autre.Il ne faut pas, à mon avis, appréhender chaque crise séparément car les crises sont inhérentes au capitalisme qui les produit.
Le capitalisme souffre en permanence de la baisse tendancielle du taux de profit et ses conséquences. En effet la concurrence entre capitalistes conduit à développer la productivité en modernisant les moyens de production, d’où l’augmentation de la part du capital mort dans la composition organique du capital au détriment du capital vivant qui produit la plus value. Dans le cadre de l’impérialisme cette concurrence a lieu entre monopoles voire oligopoles ce qui a mis fin au rôle progressiste de la bourgeoisie.
En conséquence, le capital procède à :
-la baisse de la part de la classe ouvrière dans la plus value(baisse des salaires directs et indirects comme la retraite, la couverture sociale, licenciement des ouvriers, dumping social, flexibilité de l’emploi, délocalisation…). Par exemple la productivité aux USA a augmenté de 2,2 p.c entre 2000 et 2007 mais le salaire moyen a baissé de 0,1pc.Autre exemple en 1970 les salaires représentaient 53pc du PIB contre 46pc en 2005.
-la recherche de matière première bon marché.
-la baisse de la part de l’état dans la plus value (IS), de la qualité des services publiques et augmentation des impôts indirectes.
-l’attribution d’une part de plus en plus grande de la PL à l’armement et donc provoquer les tensions et les guerres (l’impérialisme c’est la guerre !)
-marchandisation des services sociaux stratégiques comme l’enseignement et la santé…
Dans les périodes de crises ces mesures sont bien entendu, en général, accentuées.
L’accumulation capitaliste à l’échelle mondiale a conduit à l’hégémonie du capital monopoliste financier et mondialisé. Dans ce contexte il y’a une surproduction et stagnation, et pour absorber l’excédent économique, celui-ci est « gaspillé » de divers manières : marketing, publicité, marques, et la spéculation financière(le volume des transactions a dépassé 35 fois le PIB mondial en 2012).Monopolisation, stagnation, militarisation, financiarisation et mondialisation forment le quintette du capitalisme d’aujourd’hui.
1.2.-Aspects politiques de la crise dans les pays du centre capitaliste :
-Approfondissement de la crise de la démocratie bourgeoise: La raison profonde en est la dictature croissante du capital, où la décision économique n’est pas soumise à la décision politique.
– glissement vers la droite,le chauvinisme, le fascisme et le populisme exacerbant les questions d’identité, l’immigration, l’islamophobie et exploitant la peur du peuple de l’avenir devant la faiblesse de l’alternative progressiste.
– montée en flèche de l’extrême droite.
– début de la fin de la dualité droite classique-gauche classique. Cette dualité pouvant être brisée vers la droite (Macron , Trump) ou vers la gauche (Podémos, Syriza)
– élection Donald Trump : L’idéologie et la politique défendue par Trump sont néofascistes. Il a le plein soutien de Wall Street (entre l’élection et fin février 2017), les actions ont connu jusqu’à 13 % de hausse. Son principal soutien provient de l’industrie des carburants fossiles, du complexe financier et de l’industrie militaire (stimuler l’économie en dépensant dans l’armement comme Hitler)
– renforcer le caractère présidentiel et autoritaire des régimes (Italie par exemple) et recourir de plus en plus à l’instauration de l’état d’urgence (France)
– montée du nationalisme de droite : le brexit est un exemple même s’il exprime néanmoins le profond refus populaire de l’Europe des multi-coloniales.
– boycott des élections : les élections présidentielles françaises sont un exemple de malaise de la démocratie bourgeoise, en témoigne le taux d’abstention au second tour ajouté au pourcentage des votes nuls, soit environ 34,4 pour cent, le pourcentage le plus élevé depuis 1969.
– montée de la gauche radicale: Dans certains cas, les électeurs ont eu recours à la gauche radicale.
– Le cas de Syriza montre qu’il n’y a pas d’a pas d’avenir pour les maillons faibles au sein de la zone Euro.
– le cas du front de gauche enFrance : percée importante de JL Mélenchon :il est regrettable que la gauche radicale ne s’est pas rassemblé autour d’un seul candidat.
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