L'histoire avait fait le tour du monde. Un vol Transavia qui assurait une liaison entre Gran Canaria et Amsterdam avait été dévié sur Faro à cause de l'odeur pestilentielle d'un passager. Les titres des médias étaient plutôt moqueurs, et expliquaient que l'homme sentait tellement mauvais que d'autres passagers avaient commencé à s'évanouir et à vomir après le décollage, que l'équipage avait tenté de le mettre en quarantaine dans les toilettes du Boeing 737, de vaporiser du désodorisant, avant que les pilotes ne soient contraints de détourner le vol.
Andrey Suchilin
Mais la suite de l'histoire ne prête pas du tout à sourire. On sait désormais que l'homme en question était Andrey Suchilin, un guitariste de rock russe âgé de 58 ans. Un professionnel respecté qui avec son groupe C-Major était un des pionners du Laboratoire rock de Moscou qui a contribué à l'émergence du rock soviétique dans les années '80. Et son histoire est tragique, racontée par son épouse sur la page Facebook désormais "in memoriam" d'Andrey Suchilin.
Se sentant malade, le musicien avait consulté un médecin lors de son séjour en Espagne avant de prendre son vol de retour. Mais celui-ci lui avait diagnostiqué une simple infection, à traiter avec des antibiotiques. Débarqué au Portugal, il n'a pu être soigné directement à cause d'un conflit avec son assurance qui a refusé de financer les soins médicaux dont il avait besoin. Or, Andrey Suchilin souffrait d'une nécrose de la peau dont les effets se sont spectaculairement accélérés en vol. C'est le cas pour ce qu'on appelle les infections anaérobies, qui se se développent dans les milieux pauvres en oxygène.
Son état s'est très rapidement dégradé et malgré les appels à l'aide de son épouse pour réunir des fonds, il a rapidement été placé en coma médical, et est décédé le 25 juin.
Les derniers écrits de ce musicien, qui semblait à la fois poète et humaniste, auront été pour décrire "l'élément tragique et comique de cette histoire": j'ai contracté une maladie (sans que je puisse vous dire comment ni pourquoi) qui rend un homme très puant. En conséquence, un groupe de passagers peut obtenir du commandant de l'avion de vous faire quitter le vol. Le Portugal est un beau pays. Mais être ici comme ça sans argent, sans soutien du consulat et sans soins médicaux, ce n'est pas évident à vivre..."
20minutes.fr
Andrey Suchilin
Mais la suite de l'histoire ne prête pas du tout à sourire. On sait désormais que l'homme en question était Andrey Suchilin, un guitariste de rock russe âgé de 58 ans. Un professionnel respecté qui avec son groupe C-Major était un des pionners du Laboratoire rock de Moscou qui a contribué à l'émergence du rock soviétique dans les années '80. Et son histoire est tragique, racontée par son épouse sur la page Facebook désormais "in memoriam" d'Andrey Suchilin.
Se sentant malade, le musicien avait consulté un médecin lors de son séjour en Espagne avant de prendre son vol de retour. Mais celui-ci lui avait diagnostiqué une simple infection, à traiter avec des antibiotiques. Débarqué au Portugal, il n'a pu être soigné directement à cause d'un conflit avec son assurance qui a refusé de financer les soins médicaux dont il avait besoin. Or, Andrey Suchilin souffrait d'une nécrose de la peau dont les effets se sont spectaculairement accélérés en vol. C'est le cas pour ce qu'on appelle les infections anaérobies, qui se se développent dans les milieux pauvres en oxygène.
Son état s'est très rapidement dégradé et malgré les appels à l'aide de son épouse pour réunir des fonds, il a rapidement été placé en coma médical, et est décédé le 25 juin.
Les derniers écrits de ce musicien, qui semblait à la fois poète et humaniste, auront été pour décrire "l'élément tragique et comique de cette histoire": j'ai contracté une maladie (sans que je puisse vous dire comment ni pourquoi) qui rend un homme très puant. En conséquence, un groupe de passagers peut obtenir du commandant de l'avion de vous faire quitter le vol. Le Portugal est un beau pays. Mais être ici comme ça sans argent, sans soutien du consulat et sans soins médicaux, ce n'est pas évident à vivre..."
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