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Femmes et enfants marocains en Syrie : L’ONDH appelle à une mobilisation pour leur rapatriement
Dimanche, l’Observatoire Nord pour les droits de l'Homme (ONDH) a alerté sur la conditions de détention de Près de 400 femmes et enfants marocains de Daesh. L'ONG rappelle que ces ressortissants sont échangés contre des prisonniers ou des rançons. Détails.
L'Observatoire du Nord pour les droits de l'Homme (ONDH) a rompu dimanche le silence quant à l’affaire d’une trentaine de femmes marocaines et cinquantaine d’enfants marocains se trouvant en Syrie.
Dans une déclaration accordée à l’AFP, le président de cette ONG a affirmé que «Les Forces démocratiques de la Syrie», une alliance arabo-kurde soutenue par Washington, aurait «livré 35 femmes marocaines et environ 50 enfants à l’organisation terroriste Daech, durant ces deux derniers jours». Il cite notamment des cris de détresse et des alertes adressées par ces Marocaines à son association.
Mohamed Benaissa précise aussi que ces femmes et ces enfants marocains sont utilisés dans l’échange d’otage entre «Les Forces démocratiques de la Syrie» et l’organisation terroriste ou contre des rançons. Ces ressortissantes d’origine marocaine auraient donc adressé des cris de détresse à l’ONDH, exhortant l’opinion publique à intervenir pour empêcher leur transfert dans des zones contrôlées par l’organisation terroriste dite «Etat islamique», après l'arrestation ou la disparition de leurs maris qui combattaient dans les rangs de l'organisation terroriste.
L’ONDH estime que le nombre de ces femmes et enfants s’élève à 200 personnes, précisant que les Marocaines «préfèrent rentrer au Maroc et faire face aux poursuites judiciaires qu’elles risquent au lieu d’être transférées à Daech ou aux forces irakiennes».
La Croix Rouge et le gouvernement marocain saisis
Le président de l’ONG basée à Martil indique aussi avoir contacté «l’administration générale des Forces démocratiques de la Syrie» pour faciliter le retour des ces Marocaines et de leurs enfants mais n’a pas reçu de retour.
Samedi, dans un communiqué, l’Observatoire des droits de l’homme a indiqué avoir reçu des cris de détresse de femmes marocaines se trouvant en Syrie et qui appellent à une intervention pour mettre fin à leur transfert aux éléments de Daech dans le cadre d’un deal d’échange de prisonniers.
Le 11 mai dernier, la même ONG a saisi le président de la Croix Rouge concernant la situation des femmes et des enfants marocains se trouvant dans des camps de réfugiés en Syrie. Des ressortissans marocains qui veulent regagner le royaume et retourner auprès de leurs familles. «Elles ont appelé les autorités marocaines à intervenir d'urgence pour les ramener dans leur pays. D'autant plus que de nombreux pays ont rapatrié leurs ressortissants des camps de réfugiés», affirme l’ONG.
Dans sa lettre adressée à la Croix Rouge, l’association estime, citant ces Marocaines ; que «le transfert de ces ressortissantes marocaines à Daech aux forces irakiennes les mettra en danger puisque celles-ci appliquent contre elles la peine de mort, alors que leur transfert dans les zones contrôlées par Daech met leurs vies et leur sécurité en péril», ce que ces femmes refusent.
Le 25 avril, l’Observatoire du Nord pour les droits de l’homme avait saisi le Croix Rouge afin d’intervenir auprès des autorités marocaines et celles des forces arabo-kurdes pour libérer les enfants et les femmes prisonniers dans ses camps de réfugiés.
L’AFP a précisé que le ministère marocain des Affaires étrangères n’a pas souhaité commenter cette affaire.
Yassine Benargane
Dimanche, l’Observatoire Nord pour les droits de l'Homme (ONDH) a alerté sur la conditions de détention de Près de 400 femmes et enfants marocains de Daesh. L'ONG rappelle que ces ressortissants sont échangés contre des prisonniers ou des rançons. Détails.
L'Observatoire du Nord pour les droits de l'Homme (ONDH) a rompu dimanche le silence quant à l’affaire d’une trentaine de femmes marocaines et cinquantaine d’enfants marocains se trouvant en Syrie.
Dans une déclaration accordée à l’AFP, le président de cette ONG a affirmé que «Les Forces démocratiques de la Syrie», une alliance arabo-kurde soutenue par Washington, aurait «livré 35 femmes marocaines et environ 50 enfants à l’organisation terroriste Daech, durant ces deux derniers jours». Il cite notamment des cris de détresse et des alertes adressées par ces Marocaines à son association.
Mohamed Benaissa précise aussi que ces femmes et ces enfants marocains sont utilisés dans l’échange d’otage entre «Les Forces démocratiques de la Syrie» et l’organisation terroriste ou contre des rançons. Ces ressortissantes d’origine marocaine auraient donc adressé des cris de détresse à l’ONDH, exhortant l’opinion publique à intervenir pour empêcher leur transfert dans des zones contrôlées par l’organisation terroriste dite «Etat islamique», après l'arrestation ou la disparition de leurs maris qui combattaient dans les rangs de l'organisation terroriste.
L’ONDH estime que le nombre de ces femmes et enfants s’élève à 200 personnes, précisant que les Marocaines «préfèrent rentrer au Maroc et faire face aux poursuites judiciaires qu’elles risquent au lieu d’être transférées à Daech ou aux forces irakiennes».
La Croix Rouge et le gouvernement marocain saisis
Le président de l’ONG basée à Martil indique aussi avoir contacté «l’administration générale des Forces démocratiques de la Syrie» pour faciliter le retour des ces Marocaines et de leurs enfants mais n’a pas reçu de retour.
Samedi, dans un communiqué, l’Observatoire des droits de l’homme a indiqué avoir reçu des cris de détresse de femmes marocaines se trouvant en Syrie et qui appellent à une intervention pour mettre fin à leur transfert aux éléments de Daech dans le cadre d’un deal d’échange de prisonniers.
Le 11 mai dernier, la même ONG a saisi le président de la Croix Rouge concernant la situation des femmes et des enfants marocains se trouvant dans des camps de réfugiés en Syrie. Des ressortissans marocains qui veulent regagner le royaume et retourner auprès de leurs familles. «Elles ont appelé les autorités marocaines à intervenir d'urgence pour les ramener dans leur pays. D'autant plus que de nombreux pays ont rapatrié leurs ressortissants des camps de réfugiés», affirme l’ONG.
Dans sa lettre adressée à la Croix Rouge, l’association estime, citant ces Marocaines ; que «le transfert de ces ressortissantes marocaines à Daech aux forces irakiennes les mettra en danger puisque celles-ci appliquent contre elles la peine de mort, alors que leur transfert dans les zones contrôlées par Daech met leurs vies et leur sécurité en péril», ce que ces femmes refusent.
Le 25 avril, l’Observatoire du Nord pour les droits de l’homme avait saisi le Croix Rouge afin d’intervenir auprès des autorités marocaines et celles des forces arabo-kurdes pour libérer les enfants et les femmes prisonniers dans ses camps de réfugiés.
L’AFP a précisé que le ministère marocain des Affaires étrangères n’a pas souhaité commenter cette affaire.
Yassine Benargane