Marocains, Algériens et Tunisiens sont de plus en plus nombreux à demander l'asile en France et au sein de l'Union européenne. Des chiffres toutefois très relatifs, en comparaison d'autres nationalités.
L’Algérie en tête
La plus forte demande concerne les Algériens. La demande d’asile algérienne dans l’UE a été multipliée par 3 de 2009 à 2017, passant de 3 405 à 10 240, selon les chiffres d’Eurostat, qui produit les statistiques officielles de l’Union. En 2017, ils étaient également un peu moins de 3 000 à faire leur première demande en France, avec un taux d’obtention de 7 %, contre seulement 1 120 en 2009. La France était alors le neuvième pays, juste derrière la Syrie, en nombre de demandeurs d’asile.
Si les motifs des demandeurs restent confidentiels, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) rend certains de ses jugements publics. Ainsi, en novembre 2017, elle reconnaît la qualité de réfugié à un militant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie « au vu du contexte actuel de répression visant les militants kabyles ».
La Cour reconnaît également à un autre ressortissant algérien la qualité de réfugié « exposé à des persécutions dans son pays en raison de sa conversion au christianisme. » Et de relever « que la liberté religieuse des non-musulmans en Algérie connaît un certain nombre de restrictions ».
Le Maroc, la plus forte augmentation
De 2009 à 2017, la demande d’asile des ressortissants marocains dans l’Union européenne a elle été multipliée par 10.
Selon les associations, la France accorde souvent l’asile aux personnes homosexuelles fuyant un pays où l’homosexualité est considérée comme illégale dans la loi. C’est le cas du Maroc, où celles-ci peuvent être condamnées de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 120 à 1 200 dirhams, et où les lynchages sont fréquents.
Le conflit au Sahara occidental pousse certains à faire la demande. En janvier 2017, la Cour reconnaît la qualité de réfugié à un ressortissant marocain d’origine sahraouie en raison de son engagement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, estimant que « l’origine sahraouie du requérant » et « son engagement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental pouvaient être tenus pour établis »-.
J.A. (extraits)
L’Algérie en tête
La plus forte demande concerne les Algériens. La demande d’asile algérienne dans l’UE a été multipliée par 3 de 2009 à 2017, passant de 3 405 à 10 240, selon les chiffres d’Eurostat, qui produit les statistiques officielles de l’Union. En 2017, ils étaient également un peu moins de 3 000 à faire leur première demande en France, avec un taux d’obtention de 7 %, contre seulement 1 120 en 2009. La France était alors le neuvième pays, juste derrière la Syrie, en nombre de demandeurs d’asile.
Si les motifs des demandeurs restent confidentiels, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) rend certains de ses jugements publics. Ainsi, en novembre 2017, elle reconnaît la qualité de réfugié à un militant du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie « au vu du contexte actuel de répression visant les militants kabyles ».
La Cour reconnaît également à un autre ressortissant algérien la qualité de réfugié « exposé à des persécutions dans son pays en raison de sa conversion au christianisme. » Et de relever « que la liberté religieuse des non-musulmans en Algérie connaît un certain nombre de restrictions ».
Le Maroc, la plus forte augmentation
De 2009 à 2017, la demande d’asile des ressortissants marocains dans l’Union européenne a elle été multipliée par 10.
Selon les associations, la France accorde souvent l’asile aux personnes homosexuelles fuyant un pays où l’homosexualité est considérée comme illégale dans la loi. C’est le cas du Maroc, où celles-ci peuvent être condamnées de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 120 à 1 200 dirhams, et où les lynchages sont fréquents.
Le conflit au Sahara occidental pousse certains à faire la demande. En janvier 2017, la Cour reconnaît la qualité de réfugié à un ressortissant marocain d’origine sahraouie en raison de son engagement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, estimant que « l’origine sahraouie du requérant » et « son engagement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental pouvaient être tenus pour établis »-.
J.A. (extraits)
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