La Corse est la région la plus raciste de France et il est téméraire par d'ouvriers marocains de travailler sur cette île.
- Un récent article publié sur le site de RFI revient sur la vie inhumaine que mènent beaucoup d’ouvriers agricoles dans la Plaine Orientale, parmi eux des Marocains. Dans cette zone de culture intensive en Corse, de nombreux sans-papiers «travaillent aujourd’hui pour maintenir la compétitivité des exploitations», explique l’article.
«Les mauvais traitements dont ces personnes font l’objet rendent la situation semblable à celle du sud de l’Italie, où certains chercheurs et journalistes n’hésitent pas à parler d’esclavage moderne», ajoute la même source.
Une organisation sociale faite de passeurs
Olivier Favier, auteur dudit article, précise que ce ‘marché’ aux petites mains fonctionne à travers un passeur, en contact avec des agriculteurs.
«Le passeur se rend chez l’agriculteur, qui lui confie plusieurs contrats à durée déterminée. Puis il part au Maroc et, de village en village, il vend chaque contrat pour plusieurs milliers d’euros. Les heureux élus inscrivent leur nom en haut de la feuille puis gagnent la Corse par bateau, en toute légalité. Au retour, le passeur partage les gains avec l’agriculteur qui, parfois, embauche réellement les travailleurs mais refuse, parfois aussi, de les accueillir. S’ils viennent à protester, la réponse du patron est simple : il a dû se passer d’eux, car ils ne se sont pas présentés.»-.
Ya...bi
- Un récent article publié sur le site de RFI revient sur la vie inhumaine que mènent beaucoup d’ouvriers agricoles dans la Plaine Orientale, parmi eux des Marocains. Dans cette zone de culture intensive en Corse, de nombreux sans-papiers «travaillent aujourd’hui pour maintenir la compétitivité des exploitations», explique l’article.
«Les mauvais traitements dont ces personnes font l’objet rendent la situation semblable à celle du sud de l’Italie, où certains chercheurs et journalistes n’hésitent pas à parler d’esclavage moderne», ajoute la même source.
Une organisation sociale faite de passeurs
Olivier Favier, auteur dudit article, précise que ce ‘marché’ aux petites mains fonctionne à travers un passeur, en contact avec des agriculteurs.
«Le passeur se rend chez l’agriculteur, qui lui confie plusieurs contrats à durée déterminée. Puis il part au Maroc et, de village en village, il vend chaque contrat pour plusieurs milliers d’euros. Les heureux élus inscrivent leur nom en haut de la feuille puis gagnent la Corse par bateau, en toute légalité. Au retour, le passeur partage les gains avec l’agriculteur qui, parfois, embauche réellement les travailleurs mais refuse, parfois aussi, de les accueillir. S’ils viennent à protester, la réponse du patron est simple : il a dû se passer d’eux, car ils ne se sont pas présentés.»-.
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