Au demeurant, il pourrait s'agir d'une esbroufe par le 360.ma car, je n'ai découvert l'article mentionné sur l'hebdomadaire Jeune Afrique.
-Sahara. Jeune Afrique: "Horst köhler doit convaincre l'Algérie de négocier avec le Maroc"
Deux options s'offrent à l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour réussir sa mission: convaincre l'Algérie de négocier avec le Maroc ou emprunter la voie de la contrainte pour ramener les deux pays à la même table, estime l'hebdomadaire international Jeune Afrique.
Dans sa livraison de cette semaine, «Jeune Afrique» estime que pour parvenir à ses fins, l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Horst Köhler, n'a qu'un choix sur deux: recréer les conditions de la confiance pour convaincre l'Algérie de négocier avec le Maroc ou passer en force par la voie de la contrainte pour ramener les deux pays à la même table.
Sous ce titre: «Horst Köhler face au mirage des négociations», la publication, qui s’interrogeait sur la possibilité pour les négociations de reprendre avant la fin de l’année comme le souhaite l’Envoyé personnel, évoque la dernière résolution onusienne qui insiste sur la nécessité pour les pays voisins de «contribuer davantage au processus politique» et de «renforcer leur engagement dans le processus de négociation».
(...)
Washington pousse vers une solution sur la base de l'offre d'autonomie
John Sullivan, secrétaire d'État adjoint américain, a réitéré récemment à Rabat que le plan marocain «reste une option», rappelle "Jeune Afrique" à cet égard.
Citant le professeur de relations internationales Charkaoui Roudani, «Jeune Afrique» souligne, dans ce même contexte, que «la question sécuritaire au Sahel n'est pas à dissocier du conflit au Sahara».
«Les puissances occidentales sont conscientes de l'importance de réduire le risque terroriste au Sahel et du rôle constructif que joue le Maroc dans la région», indique la même source en observant cependant que cet argument est peu susceptible d'infléchir les positions du «polisario» et de l'Algérie, défavorables au plan marocain comme base de négociations et qui réclament des tractations «sans conditions préalables» devant favoriser «l'autodétermination du peuple sahraoui».
(...).
«Jeune Afrique» évoque, d’un autre côté, le dernier Sommet de l’Union africaine (UA) tenu à Nouakchott, rappelant la création d'un mécanisme africain pour apporter un appui efficace aux efforts des Nations unies dans la résolution du conflit mais sans se substituer à l'ONU.
«Une précision qui réconforte Rabat, rétive à toute tentative de médiation de l'UA», fait remarquer l’hebdomadaire observant cependant que Rabat «considère le mécanisme de l'UA comme une arme à double tranchant». Car, explique-t-il, il serait composé de trois présidents de l'organisation panafricaine: celui en exercice, son successeur et son prédécesseur.
«Quand les vents nous seront favorables, ce mécanisme de l'UA peut désamorcer toute hostilité des représentants permanents des pays africains auprès de l'Organisation des Nations unies puisqu'il est censé aligner les positions, mais, quand la composition de la troïka nous sera défavorable, ce mécanisme peut nous causer des soucis», explique, mezza voce, un ancien diplomate marocain auquel se réfère la publication.
«Côté cour, la diplomatie chérifienne se montre sereine. Le Maroc conserve comme objectif principal celui affiché lorsqu'il a réintégré l'UA en janvier 2017: en faire exclure la RASD, que deux tiers des membres n'ont toujours pas reconnue. Mais la partie est loin d'être gagnée», écrit «Jeune Afrique» en conclusion-.
Le 360.ma
-Sahara. Jeune Afrique: "Horst köhler doit convaincre l'Algérie de négocier avec le Maroc"
Deux options s'offrent à l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour réussir sa mission: convaincre l'Algérie de négocier avec le Maroc ou emprunter la voie de la contrainte pour ramener les deux pays à la même table, estime l'hebdomadaire international Jeune Afrique.
Dans sa livraison de cette semaine, «Jeune Afrique» estime que pour parvenir à ses fins, l'Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Horst Köhler, n'a qu'un choix sur deux: recréer les conditions de la confiance pour convaincre l'Algérie de négocier avec le Maroc ou passer en force par la voie de la contrainte pour ramener les deux pays à la même table.
Sous ce titre: «Horst Köhler face au mirage des négociations», la publication, qui s’interrogeait sur la possibilité pour les négociations de reprendre avant la fin de l’année comme le souhaite l’Envoyé personnel, évoque la dernière résolution onusienne qui insiste sur la nécessité pour les pays voisins de «contribuer davantage au processus politique» et de «renforcer leur engagement dans le processus de négociation».
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Washington pousse vers une solution sur la base de l'offre d'autonomie
John Sullivan, secrétaire d'État adjoint américain, a réitéré récemment à Rabat que le plan marocain «reste une option», rappelle "Jeune Afrique" à cet égard.
Citant le professeur de relations internationales Charkaoui Roudani, «Jeune Afrique» souligne, dans ce même contexte, que «la question sécuritaire au Sahel n'est pas à dissocier du conflit au Sahara».
«Les puissances occidentales sont conscientes de l'importance de réduire le risque terroriste au Sahel et du rôle constructif que joue le Maroc dans la région», indique la même source en observant cependant que cet argument est peu susceptible d'infléchir les positions du «polisario» et de l'Algérie, défavorables au plan marocain comme base de négociations et qui réclament des tractations «sans conditions préalables» devant favoriser «l'autodétermination du peuple sahraoui».
(...).
«Jeune Afrique» évoque, d’un autre côté, le dernier Sommet de l’Union africaine (UA) tenu à Nouakchott, rappelant la création d'un mécanisme africain pour apporter un appui efficace aux efforts des Nations unies dans la résolution du conflit mais sans se substituer à l'ONU.
«Une précision qui réconforte Rabat, rétive à toute tentative de médiation de l'UA», fait remarquer l’hebdomadaire observant cependant que Rabat «considère le mécanisme de l'UA comme une arme à double tranchant». Car, explique-t-il, il serait composé de trois présidents de l'organisation panafricaine: celui en exercice, son successeur et son prédécesseur.
«Quand les vents nous seront favorables, ce mécanisme de l'UA peut désamorcer toute hostilité des représentants permanents des pays africains auprès de l'Organisation des Nations unies puisqu'il est censé aligner les positions, mais, quand la composition de la troïka nous sera défavorable, ce mécanisme peut nous causer des soucis», explique, mezza voce, un ancien diplomate marocain auquel se réfère la publication.
«Côté cour, la diplomatie chérifienne se montre sereine. Le Maroc conserve comme objectif principal celui affiché lorsqu'il a réintégré l'UA en janvier 2017: en faire exclure la RASD, que deux tiers des membres n'ont toujours pas reconnue. Mais la partie est loin d'être gagnée», écrit «Jeune Afrique» en conclusion-.
Le 360.ma
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