Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Morte à 35 ans après une infection urinaire: la famille poursuit l'hôpital

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Morte à 35 ans après une infection urinaire: la famille poursuit l'hôpital

    Une famille en deuil poursuit l’hôpital de Gatineau pour plus d’un million de dollars après qu’une mère de famille de 35 ans ait perdu la vie des suites d’une simple infection urinaire.

    La poursuite accuse l’hôpital d’avoir trop tardé à soigner la femme, ce qui aurait entraîné une dégradation rapide et irréversible de son état de santé.

    L’histoire remonte au 9 juillet 2015 quand Caroline Lalonde, 35 ans, se présente aux urgences de l’hôpital de Gatineau pour des douleurs au côté droit. Mme Lalonde croit alors être victime d’une pierre aux reins.

    Au triage, on demande des tests et on la catégorise comme patiente de niveau 3 (urgent), puis de niveau 2 (très urgent). Elle sera ensuite vue par trois omnipraticiens et lorsque les résultats des examens demandés par l’infirmière au triage sont connus, on apprend que la dame souffre d’une infection urinaire.

    Selon ce qui est écrit dans les documents de la poursuite, ce diagnostic semble être complètement oublié par l’hôpital, si bien que Mme Lalonde doit attendre à la fin de l’après-midi avant d’être redirigée vers un urologue.


    Le lendemain, en fin d’après-midi, alors qu’elle est gardée en observation, Mme Lalonde fait une chute et n’a presque plus de pouls. Elle est conduite en salle d’opération où on doit la réanimer en raison d’un arrêt cardio-respiratoire. Elle est ensuite transférée aux soins intensifs. Trois jours après avoir été admise aux urgences, Mme Lalonde est maintenue en vie artificiellement et est finalement débranchée le 12 juin.

    Son conjoint, Mathieu Lapointe, peine encore à comprendre comment une simple infection urinaire a pu entraîner le décès de sa femme.

    «On me dit d’appeler la famille, qu’on ne pense pas qu’elle va s’en sortir, raconte-t-il. Je paniquais, je me suis dit qu’on devait se tromper de personne parce que c’était une pierre aux reins, ce n’était pas plus grave que ça.»


    «C’est inconcevable qu’en 2015, une jeune mère de famille âgée de 35 ans décède dans un hôpital du Québec d’une simple pierre aux reins», dénonce pour sa part l’avocate de la famille, Marie-Ève Martineau.

    Selon la poursuite, on aurait dû donner à Mme Lalonde des antibiotiques très rapidement. Or, on ne lui en aurait donné que le lendemain de son admission aux urgences. Le rapport du coroner évoque quant à lui qu’on «peut se questionner sur les délais encourus pour effectuer des tests radiologiques et demander la consultation en urologie», en plus de parler de délais dans la chirurgie.

    L’hôpital de Gatineau n’avait pas encore répondu aux demandes d’entrevue de TVA Nouvelles en début d’après-midi.


    Le journal de Montréal

  • #2
    Finalement quand c'est l'heure c'est l'heure on peut mourir en Algérie ou ailleurs.
    je suis à bord d'un autre .

    Commentaire


    • #3
      Vride certes on peut dire que c'était son heure, mais sa famille ne pourra pas s'empêcher d'être en colère, c'est rageant de savoir que la mort d'un proche a été causé par la négligence d'abrutis, qui étaient censés lui sauver la vie, surtout pour un bobo banal.


      Sauf que dans des pays où l'humain est considéré, les fautifs payent pour que cela ne se reproduise plus, alors que chez nous, on tue des patients à la chaine, comme si c'était des mouches, sans jamais être inquiété.
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

      Commentaire

      Chargement...
      X