A Demi-mot : Les confessions du ‘’Bouchi’’
Un mois après l’affaire du siècle " pétrole blanc", Kamel raconte comment la coke est devenue le meilleur moyen de débarrasser le pays des corrompus.
Victime et prisonnier de son succès médiatique, El-Bouchi, l'auteur des «701 kg de cocaïne», bien chauffé dans sa nouvelle demeure à El-Harrach, grave sur les murs de sa nouvelle cellule, les noms des nombreux responsables et affairistes et les petits enfants des intouchables qui ont sniffé l’argent de sa cocaïne.
Avec son nouveau feuilleton «tout ce paye à la coke », il nous plonge dans son empire de la drogue au cœur de ses réseaux de blanchiment d’argent. Un voyage stupéfiant sur tous les secteurs du bâtiment, de la douane à la police passant par les maniaques de la Pub media jusqu’aux galons verts.
Le narcotrafiquant a dévoilé à ses protecteurs comment devenir un milliardaire en leur expliquant que certes, la carte des nababs de la planète est dessinée aujourd’hui par le pétrole, mais aussi par le «pétrole blanc». Or noir, or blanc. Deux en un : blancheur de la poudre et blanchiment d’argent.
Par cette nouvelle vision de l’après pétrole inventée par l’empereur de la viande, l’Algérie est devenue la cible des trafiquants de drogue, comme si le pays s’est libéré des tonnes de hachich du roi M6 pour sniffer la coke d’Escobar !
Dans son introduction de son livre mémoire, il écrit que la nouvelle carte mondiale économique est aujourd'hui portée sur le pétrole et la cocaïne, le carburant des moteurs et celui des corps. Le premier est en effondrement mais le deuxième est en accroissement.
Avisé que le chiffre du marché mondial de la cocaïne est de plus de 350 milliards de dollars, loin des cours de l’or noir et mille fois plus que le marché de la viande et de la promotion immobilière, le ‘’Bouchi’ ’explose le marché de la Coke en Algérie et s’offre une complicité intouchable et insoupçonnable pour garantir le passage de sa marchandise et blinder sa vie privée par la même occasion.
Mais le Boss de l’armée, Gaid Salah, un œil sur les émirs de Daesh et l’autre sur les émirs des stupéfiants, charge le jeune général Belkecir de l’affaire. Ce dernier bien dans sa peau pousse le bouchon trop loin pour toucher les intouchables.
Une enquête tout-terrain est lancée, paradoxalement, tous les liens privilégiés du Bouchi avec la police, la défense, la justice, les ministères et les hommes politiques qui lui ont permis d'accéder au port d’Oran fortifié en toute sécurité, ont démantelé et le jeune milliardaire à 40 ans qui vient d’amasser la coquette somme de 100 millions d’euros en un laps de temps, il est devenu un simple numéro dans le fichier des détenus.
Tout le monde pensait que les proches de Hamel qui faisaient la pluie et beau temps à Oran et le fils de Tebboune qui a fait fortune dans la promotion et les supers fils des ministres et des walis et les autres cadres, n’ont pas de quoi s'inquiéter. Du coup, ceux qui croyaient au dénouement de l’affaire à l’option ‘’Hamel’’ et s’attendaient à une invitation au barbecue au ranch du parrain à la manière brésilienne, ont été invités à passer le weekend dans les locaux de la gendarmerie.
Réflexion / Quotidien National d information
Un mois après l’affaire du siècle " pétrole blanc", Kamel raconte comment la coke est devenue le meilleur moyen de débarrasser le pays des corrompus.
Victime et prisonnier de son succès médiatique, El-Bouchi, l'auteur des «701 kg de cocaïne», bien chauffé dans sa nouvelle demeure à El-Harrach, grave sur les murs de sa nouvelle cellule, les noms des nombreux responsables et affairistes et les petits enfants des intouchables qui ont sniffé l’argent de sa cocaïne.
Avec son nouveau feuilleton «tout ce paye à la coke », il nous plonge dans son empire de la drogue au cœur de ses réseaux de blanchiment d’argent. Un voyage stupéfiant sur tous les secteurs du bâtiment, de la douane à la police passant par les maniaques de la Pub media jusqu’aux galons verts.
Le narcotrafiquant a dévoilé à ses protecteurs comment devenir un milliardaire en leur expliquant que certes, la carte des nababs de la planète est dessinée aujourd’hui par le pétrole, mais aussi par le «pétrole blanc». Or noir, or blanc. Deux en un : blancheur de la poudre et blanchiment d’argent.
Par cette nouvelle vision de l’après pétrole inventée par l’empereur de la viande, l’Algérie est devenue la cible des trafiquants de drogue, comme si le pays s’est libéré des tonnes de hachich du roi M6 pour sniffer la coke d’Escobar !
Dans son introduction de son livre mémoire, il écrit que la nouvelle carte mondiale économique est aujourd'hui portée sur le pétrole et la cocaïne, le carburant des moteurs et celui des corps. Le premier est en effondrement mais le deuxième est en accroissement.
Avisé que le chiffre du marché mondial de la cocaïne est de plus de 350 milliards de dollars, loin des cours de l’or noir et mille fois plus que le marché de la viande et de la promotion immobilière, le ‘’Bouchi’ ’explose le marché de la Coke en Algérie et s’offre une complicité intouchable et insoupçonnable pour garantir le passage de sa marchandise et blinder sa vie privée par la même occasion.
Mais le Boss de l’armée, Gaid Salah, un œil sur les émirs de Daesh et l’autre sur les émirs des stupéfiants, charge le jeune général Belkecir de l’affaire. Ce dernier bien dans sa peau pousse le bouchon trop loin pour toucher les intouchables.
Une enquête tout-terrain est lancée, paradoxalement, tous les liens privilégiés du Bouchi avec la police, la défense, la justice, les ministères et les hommes politiques qui lui ont permis d'accéder au port d’Oran fortifié en toute sécurité, ont démantelé et le jeune milliardaire à 40 ans qui vient d’amasser la coquette somme de 100 millions d’euros en un laps de temps, il est devenu un simple numéro dans le fichier des détenus.
Tout le monde pensait que les proches de Hamel qui faisaient la pluie et beau temps à Oran et le fils de Tebboune qui a fait fortune dans la promotion et les supers fils des ministres et des walis et les autres cadres, n’ont pas de quoi s'inquiéter. Du coup, ceux qui croyaient au dénouement de l’affaire à l’option ‘’Hamel’’ et s’attendaient à une invitation au barbecue au ranch du parrain à la manière brésilienne, ont été invités à passer le weekend dans les locaux de la gendarmerie.
Réflexion / Quotidien National d information
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