Comme des héros antiques
Dans des stades mythiques,
On les adule, on les vénère
On chouchoute ces magistères
Dont un shoot dans le ballon
Vaut à lui seul des millions.
Les supporters surexcités
Leur tressent des couronnes de lauriers.
Dans les vestiaires, il faut les voir
Bomber le torse devant les miroirs.
Sur le terrain, ils font des mines
Parfois, on dirait des gamines.
Au moindre coup de tonnerre
Ils n'hésitent pas à se rouler par terre.
Souvent, ils sont arrogants
Bagarreurs, horripilants.
Drôle d'image pour les enfants
Que seul le sport intéresse,
Pas les indélicatesses ni les bassesses,
Insultes entre eux ou à l'arbitre,
Menaces et gestes explicites.
Ce sont de drôles de gentlemen
Qui trop souvent la ramènent.
Au vu de leur salaire pharaonique,
Un peu de pudeur serait bénéfique
Pour l'ensemble de la profession
Arrogante et sans considération
Pour ces gamins admiratifs,
Déçus par ces comportement excessifs.
A l'étranger, ils vont chercher
La gloire qu'en France ils n'ont pas trouvée.
En coupe du monde, ils font grève
Mais où est donc la part de rêve
Qu'au public ils sont censés donner
Ces vieux ados par trop gâtés ?
Le football me déçoit chaque jour un peu plus,
Je vais donc reprendre l'omnibus
Et retourner dans ma campagne,
Mon refuge, mon mât de cocagne.
Là au moins, les matchs ne sont pas truqués
Et cela me ramènera à la réalité.
Georges ORFILA
Dans des stades mythiques,
On les adule, on les vénère
On chouchoute ces magistères
Dont un shoot dans le ballon
Vaut à lui seul des millions.
Les supporters surexcités
Leur tressent des couronnes de lauriers.
Dans les vestiaires, il faut les voir
Bomber le torse devant les miroirs.
Sur le terrain, ils font des mines
Parfois, on dirait des gamines.
Au moindre coup de tonnerre
Ils n'hésitent pas à se rouler par terre.
Souvent, ils sont arrogants
Bagarreurs, horripilants.
Drôle d'image pour les enfants
Que seul le sport intéresse,
Pas les indélicatesses ni les bassesses,
Insultes entre eux ou à l'arbitre,
Menaces et gestes explicites.
Ce sont de drôles de gentlemen
Qui trop souvent la ramènent.
Au vu de leur salaire pharaonique,
Un peu de pudeur serait bénéfique
Pour l'ensemble de la profession
Arrogante et sans considération
Pour ces gamins admiratifs,
Déçus par ces comportement excessifs.
A l'étranger, ils vont chercher
La gloire qu'en France ils n'ont pas trouvée.
En coupe du monde, ils font grève
Mais où est donc la part de rêve
Qu'au public ils sont censés donner
Ces vieux ados par trop gâtés ?
Le football me déçoit chaque jour un peu plus,
Je vais donc reprendre l'omnibus
Et retourner dans ma campagne,
Mon refuge, mon mât de cocagne.
Là au moins, les matchs ne sont pas truqués
Et cela me ramènera à la réalité.
Georges ORFILA
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