ParElyas Nour -11 juillet 2018 0
Hamel Belkheir, directeur régional des Douanes à Tlemcen depuis fin juin dernier, et frère de l’ex-patron de la DGSN, le général-major, Abdelghani Hamel, a comparu aujourd’hui devant le procureur de la République près le tribunal d’Annaba. Il est poursuivi, selon le quotidien francophone « El Watan », pour « trafic de conteneurs de produits contrefaits » et « transfert illicite de devises vers l’étranger », des faits qui remontent au début de l’année du temps où il était directeur régional des Douanes d’Annaba. Plusieurs autres responsables et fonctionnaires de la même structure (Annaba) sont également cités à comparaitre pour les mêmes motifs. Dans les faits, il est question d’opérations d’importation frauduleuses. La première affaire est relative à une surfacturation. Un importateur a fait entrer au port d’Annaba des conteneurs de chaises roulantes avec un prix (un million d’euros) exagéré. Dans la deuxième, il s’agirait d’importation de produits contrefaits. Dans les deux cas, c’est des importateurs « blacklistés », se trouvant donc sur la liste des fraudeurs, qui ont engagés ces opérations. Et les responsables locaux des Douanes auraient laissés faire. Les fraudeurs en question, pour éviter de se faire prendre par le système de veille, ont optés pour la procédure dite D9, relative aux organismes spécifiques, tels que les corps diplomatiques ou les associations, pour effectuer leurs importations, ce qui les dispense d’avoir un numéro d’identification fiscal. La procédure habituelle est ainsi contournée. Mais cela ne peut se faire sans une complicité interne. Il faut noter que lorsqu’il a été nommé directeur régional à Tlemcen, le 26 juin dernier, en remplacement de Noureddine Ben Brahim, envoyé à Sétif, certains se sont dits que Hamel Belkheir a été réhabilité. Finalement, il s’est avéré que l’enquête, déclenchée après qu’un douanier ait fait grève de la faim, après avoir été suspendu par sa hiérarchie, alors qu’il venait de mettre en échec une tentative de fraude, poursuivait seulement son cours.
Elyas Nour
Hamel Belkheir, directeur régional des Douanes à Tlemcen depuis fin juin dernier, et frère de l’ex-patron de la DGSN, le général-major, Abdelghani Hamel, a comparu aujourd’hui devant le procureur de la République près le tribunal d’Annaba. Il est poursuivi, selon le quotidien francophone « El Watan », pour « trafic de conteneurs de produits contrefaits » et « transfert illicite de devises vers l’étranger », des faits qui remontent au début de l’année du temps où il était directeur régional des Douanes d’Annaba. Plusieurs autres responsables et fonctionnaires de la même structure (Annaba) sont également cités à comparaitre pour les mêmes motifs. Dans les faits, il est question d’opérations d’importation frauduleuses. La première affaire est relative à une surfacturation. Un importateur a fait entrer au port d’Annaba des conteneurs de chaises roulantes avec un prix (un million d’euros) exagéré. Dans la deuxième, il s’agirait d’importation de produits contrefaits. Dans les deux cas, c’est des importateurs « blacklistés », se trouvant donc sur la liste des fraudeurs, qui ont engagés ces opérations. Et les responsables locaux des Douanes auraient laissés faire. Les fraudeurs en question, pour éviter de se faire prendre par le système de veille, ont optés pour la procédure dite D9, relative aux organismes spécifiques, tels que les corps diplomatiques ou les associations, pour effectuer leurs importations, ce qui les dispense d’avoir un numéro d’identification fiscal. La procédure habituelle est ainsi contournée. Mais cela ne peut se faire sans une complicité interne. Il faut noter que lorsqu’il a été nommé directeur régional à Tlemcen, le 26 juin dernier, en remplacement de Noureddine Ben Brahim, envoyé à Sétif, certains se sont dits que Hamel Belkheir a été réhabilité. Finalement, il s’est avéré que l’enquête, déclenchée après qu’un douanier ait fait grève de la faim, après avoir été suspendu par sa hiérarchie, alors qu’il venait de mettre en échec une tentative de fraude, poursuivait seulement son cours.
Elyas Nour
Commentaire