Je pense que l'intervention US en Irak a été une aubaine pour le développement d'Al-Quaïda
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Cette année, al-Qaïda va intensifier de façon significative ses opérations dans le monde entier, après avoir centralisé sa direction et ranimé ses soutiens financiers. Fait décisif, al-Qaïda a développé une technologie en matière de missiles et de fusées avec la capacité de transporter des têtes chimiques, biologiques et nucléaires. C'est ce qu'a rapporté un initié d'al-Qaïda qui a parlé à l'Asia Times Online.
Notre publication a appris que, tout en continuant d'opérer en Afghanistan et en Irak, al-Qaïda allait élargir sa perspective mondiale pour inclure l'Europe et les Etats hostiles aux musulmans. Pour la première fois depuis ses attaques du 11 septembre 2001, cette année pourrait être celle de l'offensive d'al-Qaïda.
Selon notre contact, "Le temps est venu de communiquer un message à l'Europe". A la question de savoir ce que contiendrait ce message, notre contact s'est contenté de sourire.
Néanmoins, il a déclaré qu'avec les forces occidentales prises au piège en Afghanistan et en Irak, il était temps d'ouvrir de nouveaux fronts en Somalie, en Algérie, en Egypte, en Palestine et à d'autres endroits.
"Dans chacun de ces endroits, al-Qaïda dispose de son propre appareil de commandement et de contrôle, y compris en Palestine, et tous ces fronts seront ouverts très prochainement", a dit notre contact.
En même temps qu'al-Qaïda prépare cette offensive, "la base" a connu une sorte de revers en Afghanistan, où son alliance avec les Taliban est tendue. Les Taliban ont négocié un accord de coopération mutuelle avec le Pakistan, ce qui est anathème pour al-Qaïda (voir : Le Pakistan passe un accord avec les Taliban, Asia Times Online, le 1er mars 2007).
Oussama dans l'ombre
Le dirigeant d'al-Qaïda, Oussama ben Laden, n'est pas apparu en vidéo depuis octobre 2004 ou sur une bande sonore depuis janvier 2006. En aucun cas, il est hors du tableau d'al-Qaïda, bien que son adjoint, le Dr Ayman al-Zawahiri, revendique l'attention des médias.
Selon notre source, récupérant de problèmes de santé - peut-être même arborant une barbe taillée - ben Laden serait actif dans la planification [des opérations] d'al-Qaïda. "Il pourrait se trouver en Tchétchénie, en Somalie ou en Irak", a dit cet homme avec fausse modestie, ne dévoilant évidemment pas les allées et venues de ben Laden. Ou même en Iran, laissent entendre certains initiés.
Au bout de plusieurs heures de conversation et d'échanges d'informations en différents endroits, notre contact - qui a un passé solide d'être au courant des développements au sein d'al-Qaïda - a expliqué comment ben Laden et Zawahiri avaient reconstruit al-Qaïda durant ces quelques 12 derniers mois.
Depuis 2005, la direction d'al-Qaïda a parlé avec de nombreux groupes, dont des Egyptiens, des Libyens et le camp des takfiri (qui regroupe tous les infidèles qui ne pratiquent pas l'Islam). Al-Qaïda a payé cher pour les différences de tactique et d'idéologie parmi ces groupes, au fur et à mesure que sa structure s'est défaite et que l'organisation s'est développée dans une "idéologie" plutôt qu'en un groupe cohésif.
En résultat, l'agenda global d'al-Qaïda a été largement mis en suspens et le resserrement financier de la communauté internationale a fini par faire mal. Selon ce contact, qui n'a donné aucun détail, ce problème a été surmonté. Même les agences de renseignement étasuniennes concèdent que les finances du groupe se sont améliorées, mais ces dernières ne savent pas comment. De même, elles ont fait pression sur le Pakistan pour qu'il prenne des mesures contre certaines organisations de bienfaisance dans ce pays.
Le Jamiatul Muqatila (libyen), dirigé par le Cheik Abou Lais al-Libby, le Jabhatul Birra d'Ibn-i-Malik, lui aussi libyen, le Jaishul Mehdi, fondé par feu Abdul Rahman Canady, un égyptien, et à présent dirigé par Abou Eza, le Jamaatul Jihad, un groupe libyen dont le nom n'a pas été divulgué, autrefois dirigé par le Cheik Abou Nasser Qahtani du Koweït, aujourd'hui arrêté, et les takfiri sous le Cheik Essa, un égyptien, ont à nouveau uni leurs forces avec "Jamaat al-Qaïda" sous la direction de ben Laden.
Notre contact a insisté sur le fait que, puisque deux chantiers majeurs avaient été achevés - le regroupement et les finances -, des opérations majeures pouvaient être désormais planifiées. Mais en plus de cela, pour assurer que 2007 serait "l'année d'al-Qaïda", un "grand compromis" a dû être fait.
La suite...
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Cette année, al-Qaïda va intensifier de façon significative ses opérations dans le monde entier, après avoir centralisé sa direction et ranimé ses soutiens financiers. Fait décisif, al-Qaïda a développé une technologie en matière de missiles et de fusées avec la capacité de transporter des têtes chimiques, biologiques et nucléaires. C'est ce qu'a rapporté un initié d'al-Qaïda qui a parlé à l'Asia Times Online.
Notre publication a appris que, tout en continuant d'opérer en Afghanistan et en Irak, al-Qaïda allait élargir sa perspective mondiale pour inclure l'Europe et les Etats hostiles aux musulmans. Pour la première fois depuis ses attaques du 11 septembre 2001, cette année pourrait être celle de l'offensive d'al-Qaïda.
Selon notre contact, "Le temps est venu de communiquer un message à l'Europe". A la question de savoir ce que contiendrait ce message, notre contact s'est contenté de sourire.
Néanmoins, il a déclaré qu'avec les forces occidentales prises au piège en Afghanistan et en Irak, il était temps d'ouvrir de nouveaux fronts en Somalie, en Algérie, en Egypte, en Palestine et à d'autres endroits.
"Dans chacun de ces endroits, al-Qaïda dispose de son propre appareil de commandement et de contrôle, y compris en Palestine, et tous ces fronts seront ouverts très prochainement", a dit notre contact.
En même temps qu'al-Qaïda prépare cette offensive, "la base" a connu une sorte de revers en Afghanistan, où son alliance avec les Taliban est tendue. Les Taliban ont négocié un accord de coopération mutuelle avec le Pakistan, ce qui est anathème pour al-Qaïda (voir : Le Pakistan passe un accord avec les Taliban, Asia Times Online, le 1er mars 2007).
Oussama dans l'ombre
Le dirigeant d'al-Qaïda, Oussama ben Laden, n'est pas apparu en vidéo depuis octobre 2004 ou sur une bande sonore depuis janvier 2006. En aucun cas, il est hors du tableau d'al-Qaïda, bien que son adjoint, le Dr Ayman al-Zawahiri, revendique l'attention des médias.
Selon notre source, récupérant de problèmes de santé - peut-être même arborant une barbe taillée - ben Laden serait actif dans la planification [des opérations] d'al-Qaïda. "Il pourrait se trouver en Tchétchénie, en Somalie ou en Irak", a dit cet homme avec fausse modestie, ne dévoilant évidemment pas les allées et venues de ben Laden. Ou même en Iran, laissent entendre certains initiés.
Au bout de plusieurs heures de conversation et d'échanges d'informations en différents endroits, notre contact - qui a un passé solide d'être au courant des développements au sein d'al-Qaïda - a expliqué comment ben Laden et Zawahiri avaient reconstruit al-Qaïda durant ces quelques 12 derniers mois.
Depuis 2005, la direction d'al-Qaïda a parlé avec de nombreux groupes, dont des Egyptiens, des Libyens et le camp des takfiri (qui regroupe tous les infidèles qui ne pratiquent pas l'Islam). Al-Qaïda a payé cher pour les différences de tactique et d'idéologie parmi ces groupes, au fur et à mesure que sa structure s'est défaite et que l'organisation s'est développée dans une "idéologie" plutôt qu'en un groupe cohésif.
En résultat, l'agenda global d'al-Qaïda a été largement mis en suspens et le resserrement financier de la communauté internationale a fini par faire mal. Selon ce contact, qui n'a donné aucun détail, ce problème a été surmonté. Même les agences de renseignement étasuniennes concèdent que les finances du groupe se sont améliorées, mais ces dernières ne savent pas comment. De même, elles ont fait pression sur le Pakistan pour qu'il prenne des mesures contre certaines organisations de bienfaisance dans ce pays.
Le Jamiatul Muqatila (libyen), dirigé par le Cheik Abou Lais al-Libby, le Jabhatul Birra d'Ibn-i-Malik, lui aussi libyen, le Jaishul Mehdi, fondé par feu Abdul Rahman Canady, un égyptien, et à présent dirigé par Abou Eza, le Jamaatul Jihad, un groupe libyen dont le nom n'a pas été divulgué, autrefois dirigé par le Cheik Abou Nasser Qahtani du Koweït, aujourd'hui arrêté, et les takfiri sous le Cheik Essa, un égyptien, ont à nouveau uni leurs forces avec "Jamaat al-Qaïda" sous la direction de ben Laden.
Notre contact a insisté sur le fait que, puisque deux chantiers majeurs avaient été achevés - le regroupement et les finances -, des opérations majeures pouvaient être désormais planifiées. Mais en plus de cela, pour assurer que 2007 serait "l'année d'al-Qaïda", un "grand compromis" a dû être fait.
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