ses criminels veulent installes leurs bases dans tous le maghreb ?
Le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), rallié officiellement depuis le 11 septembre 2006 à al-Qaida, aurait reçu pour mission de fédérer les groupes islamistes des pays du Maghreb. Telle est l'hypothèse des renseignements espagnols et marocains. Affaibli par les coups de boutoir de l'armée algérienne, le GSPC se serait ainsi trouvé un nouveau fonds de commerce : former des professionnels du djihad chargés, selon l'idéologue d'al-Qaida, Ayman al-Zawahari, d'enfoncer « un os dans la gorge des croisés américains et français ». Dans un communiqué publié cette semaine, le GSPC a de nouveau appelé à des attentats contre les intérêts français.
L'attentat revendiqué à la mi-décembre par le GSPC contre une filiale d'Halliburton à Bouchaoui (15 kilomètres d'Alger) a confirmé le changement de stratégie de ce groupe concentré jusqu'ici sur le djihad local. Depuis plusieurs années, les étrangers n'avaient plus été ciblés par le terrorisme en Algérie. Selon des experts, le lieu de l'attentat - un quartier hautement sécurisé - et le mode opératoire, qui supposait des moyens militaires performants, suggèrent que le GSPC a retrouvé une partie de sa force de frappe.
Régime « mécréant »
Cette « internationalisation » du GSPC a été médiatisée par le groupe lui-même, dans une vidéo montrant des combattants algériens, marocains, tunisiens, libyens et mauritaniens fraterniser sous la bannière d'al-Qaida.
Le projet d'al-Qaida de s'implanter dans les pays du Maghreb s'expliquerait par la proximité géographique d'une Europe qui abrite d'importantes communautés nord-africaines, et par la présence dans les pays du Maghreb de cibles économiques occidentales cruciales, qu'il s'agisse du pétrole (Algérie, Libye) ou du tourisme (Maroc, Tunisie). La Tunisie accueille chaque année cinq millions de visiteurs.
L'organisation d'Oussama Ben Laden trouve aussi au Maghreb un terrain de prédilection pour le prosélytisme. En Algérie, au Maroc, en Tunisie, le clivage ne cesse de s'approfondir entre des régimes perçus comme corrompus et « vendus » aux intérêts occidentaux et des populations de plus en plus « remontées » contre la politique menée au Proche et au Moyen-Orient par les Américains et leurs alliés européens. Selon l'institut Stratfor, plus de 400 Nord-Africains ont suivi une formation dans des camps d'al-Qaida en Afghanistan, au Pakistan ou ailleurs. En 2005, le Center for strategic and international Studies estimait que 600 Algériens combattaient en Irak, soit 20 % du nombre total des djihadistes étrangers.
Le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat), rallié officiellement depuis le 11 septembre 2006 à al-Qaida, aurait reçu pour mission de fédérer les groupes islamistes des pays du Maghreb. Telle est l'hypothèse des renseignements espagnols et marocains. Affaibli par les coups de boutoir de l'armée algérienne, le GSPC se serait ainsi trouvé un nouveau fonds de commerce : former des professionnels du djihad chargés, selon l'idéologue d'al-Qaida, Ayman al-Zawahari, d'enfoncer « un os dans la gorge des croisés américains et français ». Dans un communiqué publié cette semaine, le GSPC a de nouveau appelé à des attentats contre les intérêts français.
L'attentat revendiqué à la mi-décembre par le GSPC contre une filiale d'Halliburton à Bouchaoui (15 kilomètres d'Alger) a confirmé le changement de stratégie de ce groupe concentré jusqu'ici sur le djihad local. Depuis plusieurs années, les étrangers n'avaient plus été ciblés par le terrorisme en Algérie. Selon des experts, le lieu de l'attentat - un quartier hautement sécurisé - et le mode opératoire, qui supposait des moyens militaires performants, suggèrent que le GSPC a retrouvé une partie de sa force de frappe.
Régime « mécréant »
Cette « internationalisation » du GSPC a été médiatisée par le groupe lui-même, dans une vidéo montrant des combattants algériens, marocains, tunisiens, libyens et mauritaniens fraterniser sous la bannière d'al-Qaida.
Le projet d'al-Qaida de s'implanter dans les pays du Maghreb s'expliquerait par la proximité géographique d'une Europe qui abrite d'importantes communautés nord-africaines, et par la présence dans les pays du Maghreb de cibles économiques occidentales cruciales, qu'il s'agisse du pétrole (Algérie, Libye) ou du tourisme (Maroc, Tunisie). La Tunisie accueille chaque année cinq millions de visiteurs.
L'organisation d'Oussama Ben Laden trouve aussi au Maghreb un terrain de prédilection pour le prosélytisme. En Algérie, au Maroc, en Tunisie, le clivage ne cesse de s'approfondir entre des régimes perçus comme corrompus et « vendus » aux intérêts occidentaux et des populations de plus en plus « remontées » contre la politique menée au Proche et au Moyen-Orient par les Américains et leurs alliés européens. Selon l'institut Stratfor, plus de 400 Nord-Africains ont suivi une formation dans des camps d'al-Qaida en Afghanistan, au Pakistan ou ailleurs. En 2005, le Center for strategic and international Studies estimait que 600 Algériens combattaient en Irak, soit 20 % du nombre total des djihadistes étrangers.
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