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Mohamed VI et le Maroc ne seraient plus dans les grâces de la monarchie pétrolière. D. R.
Par Sadek Sahraoui – La colère des Saoudiens à l’égard de Mohammed VI a tout l’air de ne pas s’être estompée. Après le refus de Riyad de soutenir la candidature marocaine pour l’organisation du Mondial 2026, voilà que le roi Salmane – qui a pourtant donné l’habitude depuis plusieurs années de passer ses vacances à Tanger – a décidé pour cette fois de ne pas se rendre dans la ville du détroit.
Depuis 2015, le roi prend en effet ses quartiers près du Cap Spartel durant la période estivale. Lors des précédents séjours du roi Salmane, les préparatifs prévus pour son arrivée commençaient très tôt, et les réservations de chambres se faisaient, au plus tard, un mois à l’avance. Or, cette année, aucune réservation émanant de Riyad n’a encore été faite alors qu’il ne reste qu’un peu plus d’un mois à la saison estivale.
Des médias proche-orientaux estiment que cette annulation est une conséquence directe du rapprochement entre le Maroc et le Qatar et l’attitude de défiance observée par Mohammed VI à l’égard de son homologue saoudien.
Au Maroc aussi la non-venue de Salmane est perçue comme une punition. «En appuyant United 2026 contre le Maroc, Riyad et ses alliés du Golfe ont voulu punir Rabat pour son rapprochement avec le Qatar», soutient Maroc Hebdo, un média proche des centres décisionnels marocains.
Pour ce journal, Il est évident que «le Maroc paie sa neutralité dans le conflit opposant, depuis le 5 juin 2017, Riyad, Abou Dabi, Manama et Le Caire à Doha, sur fond d’accusations de la part de l’Arabie Saoudite envers le Qatar de soutenir le terrorisme».
Cette piste est d’ailleurs confirmée par le président de l’Autorité générale des sports et du Comité olympique d’Arabie Saoudite, Turki Al-Sheikh. Il avait tancé sur Twitter le Maroc, en l’enjoignant de venir chercher le soutien là où il se trouve d’après lui, dans la capitale saoudienne. «La couleur grise n’est plus acceptable pour nous» avait-il également écrit.
Ce qui a dû aggraver les choses, c’est que Mohammed VI a adressé à la fin du mois de juin dernier un chaleureux message de félicitations à l’émir de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, à l’occasion de l’anniversaire de son accession au pouvoir. Dans ce message, il s’est félicité «des liens privilégiés qui unissent le Maroc et le Qatar, fondés sur la coopération fructueuse et la solidarité agissante, réitérant sa ferme détermination à poursuivre l’action commune avec l’émir du Qatar en vue de raffermir ces relations et élargir leurs domaines, au service des intérêts des deux peuples frères».
Et bien sûr, ce message a été perçu par Riyad comme une nouvelle provocation…un crime de lèse-majesté.
S. S.
dzpat
Par Sadek Sahraoui – La colère des Saoudiens à l’égard de Mohammed VI a tout l’air de ne pas s’être estompée. Après le refus de Riyad de soutenir la candidature marocaine pour l’organisation du Mondial 2026, voilà que le roi Salmane – qui a pourtant donné l’habitude depuis plusieurs années de passer ses vacances à Tanger – a décidé pour cette fois de ne pas se rendre dans la ville du détroit.
Depuis 2015, le roi prend en effet ses quartiers près du Cap Spartel durant la période estivale. Lors des précédents séjours du roi Salmane, les préparatifs prévus pour son arrivée commençaient très tôt, et les réservations de chambres se faisaient, au plus tard, un mois à l’avance. Or, cette année, aucune réservation émanant de Riyad n’a encore été faite alors qu’il ne reste qu’un peu plus d’un mois à la saison estivale.
Des médias proche-orientaux estiment que cette annulation est une conséquence directe du rapprochement entre le Maroc et le Qatar et l’attitude de défiance observée par Mohammed VI à l’égard de son homologue saoudien.
Au Maroc aussi la non-venue de Salmane est perçue comme une punition. «En appuyant United 2026 contre le Maroc, Riyad et ses alliés du Golfe ont voulu punir Rabat pour son rapprochement avec le Qatar», soutient Maroc Hebdo, un média proche des centres décisionnels marocains.
Pour ce journal, Il est évident que «le Maroc paie sa neutralité dans le conflit opposant, depuis le 5 juin 2017, Riyad, Abou Dabi, Manama et Le Caire à Doha, sur fond d’accusations de la part de l’Arabie Saoudite envers le Qatar de soutenir le terrorisme».
Cette piste est d’ailleurs confirmée par le président de l’Autorité générale des sports et du Comité olympique d’Arabie Saoudite, Turki Al-Sheikh. Il avait tancé sur Twitter le Maroc, en l’enjoignant de venir chercher le soutien là où il se trouve d’après lui, dans la capitale saoudienne. «La couleur grise n’est plus acceptable pour nous» avait-il également écrit.
Ce qui a dû aggraver les choses, c’est que Mohammed VI a adressé à la fin du mois de juin dernier un chaleureux message de félicitations à l’émir de l’Etat du Qatar, Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani, à l’occasion de l’anniversaire de son accession au pouvoir. Dans ce message, il s’est félicité «des liens privilégiés qui unissent le Maroc et le Qatar, fondés sur la coopération fructueuse et la solidarité agissante, réitérant sa ferme détermination à poursuivre l’action commune avec l’émir du Qatar en vue de raffermir ces relations et élargir leurs domaines, au service des intérêts des deux peuples frères».
Et bien sûr, ce message a été perçu par Riyad comme une nouvelle provocation…un crime de lèse-majesté.
S. S.
dzpat
trumpete a juste omis de lui préciser que ces joujoux sont made in usa 
??
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