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Le texte est accusé de discriminations envers les citoyens arabes. L'hébreu devient la langue officielle et Jérusalem - y compris la partie annexée -, la capitale du pays. Source AFP
Publié le 19/07/2018 à 09:16 | Le Point.frv
Israël est désormais défini comme « l'État-nation du peuple juif », une disposition entérinée par le Parlement jeudi 19 juillet. Ce texte controversé est accusé d'officialiser des discriminations envers les Arabes israéliens. La loi, adoptée par 62 voix contre 55, dispose notamment que l'hébreu devient la seule langue officielle d'Israël, alors que l'arabe avait auparavant un statut identique. Il déclare aussi que les « implantations juives (sur le territoire israélien) relèvent de l'intérêt national » et proclame que Jérusalem est la capitale d'Israël, y compris la partie orientale de la ville annexée.
L'article le plus controversé, qui évoquait la possibilité de créer des localités exclusivement réservées aux juifs - ce qui en excluait les citoyens arabes israéliens, qui constituent 17,5 % de la population totale israélienne -, a en revanche été amendé. Le texte amendé affirme que « l'Etat considère que le développement des implantations juives relève de l'intérêt national et que l'Etat prendra les mesures pour encourager, faire avancer et servir cet intérêt ».
Une loi « dangereuse et raciste »
La formulation initiale avait suscité une vague de critiques, notamment du président Reuven Rivlin, du procureur général Avishai Mandelblit et de la délégation de l'Union européenne en Israël, en raison de son caractère jugé discriminatoire. La nouvelle formule, plus vague, a toutefois été également dénoncée avec force par l'opposition, notamment par le député arabe Ayman Odeh, qui a brandi durant le débat un drapeau noir à la tribune pour marquer « la mort de (leur) démocratie ». Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est, lui, félicité de ce vote. « C'est un moment décisif dans l'histoire de l'État d'Israël qui inscrit dans le marbre notre langue, notre hymne et notre drapeau », a-t-il proclamé.
Cette loi est « dangereuse et raciste par excellence », a dénoncé le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erakat, sur son compte Twitter. Elle « légalise officiellement l'apartheid », a-t-il ajouté. Selon lui, le texte « dénie aux citoyens arabes leur droit à l'autodétermination qui n'est plus déterminé que par la population juive ». Le texte définit « l'État d'Israël comme l'État national du peuple juif, où celui-ci applique son droit naturel, culturel, religieux, historique, ainsi que son droit à l'autodétermination ».
Lepoint
Le texte est accusé de discriminations envers les citoyens arabes. L'hébreu devient la langue officielle et Jérusalem - y compris la partie annexée -, la capitale du pays. Source AFP
Publié le 19/07/2018 à 09:16 | Le Point.frv
Israël est désormais défini comme « l'État-nation du peuple juif », une disposition entérinée par le Parlement jeudi 19 juillet. Ce texte controversé est accusé d'officialiser des discriminations envers les Arabes israéliens. La loi, adoptée par 62 voix contre 55, dispose notamment que l'hébreu devient la seule langue officielle d'Israël, alors que l'arabe avait auparavant un statut identique. Il déclare aussi que les « implantations juives (sur le territoire israélien) relèvent de l'intérêt national » et proclame que Jérusalem est la capitale d'Israël, y compris la partie orientale de la ville annexée.
L'article le plus controversé, qui évoquait la possibilité de créer des localités exclusivement réservées aux juifs - ce qui en excluait les citoyens arabes israéliens, qui constituent 17,5 % de la population totale israélienne -, a en revanche été amendé. Le texte amendé affirme que « l'Etat considère que le développement des implantations juives relève de l'intérêt national et que l'Etat prendra les mesures pour encourager, faire avancer et servir cet intérêt ».
Une loi « dangereuse et raciste »
La formulation initiale avait suscité une vague de critiques, notamment du président Reuven Rivlin, du procureur général Avishai Mandelblit et de la délégation de l'Union européenne en Israël, en raison de son caractère jugé discriminatoire. La nouvelle formule, plus vague, a toutefois été également dénoncée avec force par l'opposition, notamment par le député arabe Ayman Odeh, qui a brandi durant le débat un drapeau noir à la tribune pour marquer « la mort de (leur) démocratie ». Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s'est, lui, félicité de ce vote. « C'est un moment décisif dans l'histoire de l'État d'Israël qui inscrit dans le marbre notre langue, notre hymne et notre drapeau », a-t-il proclamé.
Cette loi est « dangereuse et raciste par excellence », a dénoncé le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erakat, sur son compte Twitter. Elle « légalise officiellement l'apartheid », a-t-il ajouté. Selon lui, le texte « dénie aux citoyens arabes leur droit à l'autodétermination qui n'est plus déterminé que par la population juive ». Le texte définit « l'État d'Israël comme l'État national du peuple juif, où celui-ci applique son droit naturel, culturel, religieux, historique, ainsi que son droit à l'autodétermination ».
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