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Maroc: Croissance: Le pib en hausse de 3,8% en 2019

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  • Maroc: Croissance: Le pib en hausse de 3,8% en 2019

    L'économie marocaine devrait afficher en 2019 un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) avoisinant les 3,8% et voir tous ses indicateurs et agrégats suivre une trajectoire ascendante, ont affirmé mercredi, des responsables et consultants du Centre marocain de conjoncture (CMC).

    Le scénario prospectif de l’économie nationale pour l’année 2019 table sur des perspectives de croissance qui prolongeraient les orientations particulièrement favorables de 2017 et 2018 en tirant le plus grand bien d’un environnement international propice, ont-ils fait observer lors d’un point de presse à l’occasion de la sortie du bulletin spécial n°48 intitulé: "Quel profil de croissance en 2019?"



    Rappelant que la politique économique au Maroc se présente, au vu des orientations actuelles, comme un exercice d’équilibre entre la consolidation de la situation financière et la dynamisation du processus de croissance, les intervenants, dont le directeur général du CMC, Ahmed Laaboudi, ont estimé que la mise en place progressive au cours des dernières années d’une série de mesures visant la consolidation des comptes de l’État a fortement contribué à infléchir le processus de dégradation de la situation des comptes de l’État.



    D’après les consultants du CMC, ces résultats n’ont pas permis à la politique budgétaire de jouer son rôle plein dans la relance de l’activité en raison que l’effet multiplicateur de la programmation budgétaire pour l’exercice en cours demeure insignifiant eu égard aux besoins de relance de l’activité et au déficit d’emploi. S’agissant des échanges extérieurs, il ressort de l’étude réalisée par le CMC que la situation des comptes extérieurs au terme de l’exercice 2017 s’est inscrite sous le signe du redressement.



    Le différentiel de près de trois points en pourcentage de la hausse des exportations comparativement à celle des importations a induit une amélioration du taux de couverture de près d’un point et demi, ont-ils fait remarquer, indiquant que cette évolution positive, qui résulte pour une large part des fortes performances des phosphates et des produits dérivés ainsi que l’évolution du chiffre d’affaires à l’export des secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et l’électronique, a été renforcée par une progression assez soutenue des flux financiers correspondant aux activités de tourismes et aux transferts des MRE.



    Abordant l’entrepreneuriat au Maroc, les intervenants ont relevé que malgré les efforts fournis ces dernières années pour l’encouragement de l’entrepreneuriat et l’amélioration du climat des affaires, l’entreprise marocaine rencontre plusieurs contraintes qui affectent sa compétitivité et freinent son développement et sa pérennité. Ils ont, à cet égard, expliqué qu’il s’agit de la persistance des difficultés d’accès au financement, de l’insuffisance de la capacité d’innovation et de financement de la recherche, de l’accroissement important des délais de paiement sur les marchés publics, de la concurrence de l’informel, du coût des facteurs de production et de la pression fiscale.



    Concernant le climat des affaires, les représentants du CMC ont souligné que, conscient du rôle primordial que joue l’investissement privé national et international dans la mouvance économique, le Maroc ne cesse de déployer des efforts visant à améliorer l’environnement des affaires. Des attentions à large spectre sont déployées pour couvrir tant l’encouragement de la libre initiative que le renforcement des infrastructures d’accueil ou plus généralement l’amélioration des mécanismes de soutien et d’encadrement de l’investissement, ont-ils ajouté.



    Evoquant le volet de la croissance économique, les intervenants ont assuré que l’économie nationale, marquée par une reprise notable et généralisée de l’économie planétaire, enregistrerait selon toute probabilité, au terme de l’exercice en cours, un taux de croissance de l’ordre de 3,3%. Cette bonne orientation des tendances économiques, aussi bien internationales que nationales, devrait braver les tensions que connaissent certains foyers géopolitiques et qui pourraient s’enflammer à tout moment, comme elle risquerait d’être contrariée par la forte évolution de la dette qui caractérise aujourd’hui les économies de nombreux pays développés, ont-ils précisé.



    Par ailleurs, les auteurs du rapport plaident pour une appréciation de l’économie nationale et de certaines de ses composantes, selon une échelle décroissance à trois valeurs, à savoir A, B et C. L’objectif est d’aider les décideurs à une meilleure lecture de l’évolution de l’économie nationale pour une meilleure prise de décision. Outre Laaboudi, ce point de presse a été animé par les consultants Tarik El Malki, Kenza Oubejja et M’hamed Tahraoui du Centre marocain de conjoncture, un observatoire privé et indépendant de l’économie marocaine, créé en 1990 et spécialisé dans l’analyse et le suivi de la conjoncture, la prévision et l’évaluation d’impact.



    Institution de recherche et d’études macroéconomiques, sectorielles, démographiques et commerciales, le CMC a développé, depuis sa création, un dispositif d’informations, d’enquêtes, de sondages, d’analyses et de prévisions mis à la disposition des opérateurs économiques.

    Par Le360 (avec MAP)

  • #2
    VIDÉO. GOUVERNEMENT: LE TAUX DE CROISSANCE EN 2019 S'ÉLÈVERA À 3,6% AU LIEU DE 3,2%
    Le taux de croissance économique du Maroc prévu en 2019 s'établira désormais à 3,6 %, en hausse par rapport au taux initial de 3,2%, a annoncé ce jeudi 19 juillet le gouvernement au terme de sa réunion hebdomadaire.

    «Cette légère hausse est due à des indicateurs positifs telle une meilleure récolte céréalière de 100 millions de quintaux», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Ce dernier a fait part du souci de l'Exécutif face à la crise du chômage dont le taux a connu une baisse insignifiante à 10,5% au lieu de 10,07%. Les taux de chômage des jeunes et des diplômés sont de 15%.



    Les exportations du Maroc ont connu une augmentation à 14% lors du premier semestre de 2018 par rapport à la même période de l'année dernière, les importations ayant augmenté pour leur part à 9,9%.



    Le taux de couverture commercial s'est, quant à lui, amélioré à 62,7% pour la même période. Les recettes des phosphates, du tourisme, des MRE ont également connu une nette amélioration.

    Les signaux négatifs ont intéressé, lors de ce premier semestre, les investissements indirects étrangers et les réserves en devises.



    Les investissements indirects pour cette période ont baissé de 15 milliards de dirhams à 10 milliards de dirhams, soit une chute de 30% alors que les réserves en devises ont baissé à cinq mois et 15 jours d'importation.



    Cette baisse du matelas de devises est due au renchérissement du prix du baril de pétrole, sachant que la Loi de finances de 2018 a été calculée sur la base d'une moyenne de 60 dollars le baril alors qu'actuellement son prix est de 73 dollars.

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    • #3
      LE HCP prévoit 2,9% de croissance en 2019
      le gouvernement prévoit 3,6%
      et le Centre marocain de conjoncture (CMC) prévoit 3,8%
      Qui croire ???

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      • #4
        Un tour fel hay et demande la menagere

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