Rapport de l’office des nations unies contre la drogue et le crime
Le Maroc, principal producteur et exportateur mondial de hashish
En dépit de toutes les mises en garde des organismes internationaux, le royaume du Maroc continue à produire et à exporter de la drogue, indique le rapport 2006 de l’ONUDC publié jeudi à Vienne.
La plus grande partie du hashish consommé en France (82%), en Belgique (80%), en Suède (85%) et en République Tchèque (70%) provient du Maroc, selon l’enquête réalisée sur le terrain par les services de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime à la fin de l’année écoulée.
Ainsi, la résine de cannabis, produite au Maroc, continue à approvisionner l’Europe, considérée comme le premier marché mondial de cette substance. Ce rapport détaillé affirme également que le Maroc demeure l’un des trois principaux pays producteurs de cannabis avec l’Afghanistan et le Pakistan, même si sa production a diminué ces dernières années. En effet, la production globale marocaine de résine de cannabis, haschich, a été estimée en 2005 à 1 070 tonnes. Elle était de l’ordre de 2 760 tonnes en 2004 et de 3 070 tonnes en 2003. Il est précisé que les régions du nord du pays restent la principale zone de production de cannabis. D’après le document onusien, les superficies cultivées auraient diminué entre 2004 et 2005. Elles sont passées de120 500 à 72 500 ha. C’est dans les régions déshéritées du Rif au nord du Maroc, que la culture du cannabis continue à être la principale activité de la paysannerie locale, et occupe près de 6% de la superficie totale et 13% des surfaces agricoles des grandes régions de production :
Al Hoceima, Tétouan, Taounate et Chefchaouen. À en croire les chiffres avancés par l’ONUDC, les principales régions de production de cannabis sont Chefchaouen (56%, 40 529 ha), Taounate (17%), Al Hoceima (16%) et Tétouan (11%). Malgré la diminution des surfaces utilisées à cet effet, la production de cannabis et de résine reste importante. Même si le nombre de ménages vivant de la culture du cannabis est passé de 96 600 en 2004 à 89 800 en 2005, cette activité a rapporté aux agriculteurs de hashish pas moins de 3,5 milliards de dirhams en 2005. Le revenu s’établissait à 2,9 milliards de dirhams en 2004. C’est dire qu’il s’agit d’une source de gain facile, surtout que les prix n’ont pas cessé d’augmenter. Le document onusien souligne que les prix de vente par les agriculteurs de cannabis ont augmenté de 100% durant ces deux dernières années. Le prix d’un kilogramme de cannabis est ainsi passé de 25 dirhams en 2004 (environ 2,5 euros) à 50 dirhams en 2005. Le prix de vente de la résine de cannabis est passé de 1 400 dirhams le kilogramme en 2004 à 4 000 dirhams en 2005 (environ 400 euros). Par ailleurs, l’office des Nations unies contre la drogue et le crime ajoute que dans la majorité des pays, le cannabis est la drogue illicite la plus largement consommée, par rapport aux autres types de stupéfiants, notamment en Europe où 6 % de la population en a consommé au moins une fois, en Afrique, au Canada et en Amérique du Sud.
http://www.liberte-***********/edit.php?id=73154
Le Maroc, principal producteur et exportateur mondial de hashish
En dépit de toutes les mises en garde des organismes internationaux, le royaume du Maroc continue à produire et à exporter de la drogue, indique le rapport 2006 de l’ONUDC publié jeudi à Vienne.
La plus grande partie du hashish consommé en France (82%), en Belgique (80%), en Suède (85%) et en République Tchèque (70%) provient du Maroc, selon l’enquête réalisée sur le terrain par les services de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime à la fin de l’année écoulée.
Ainsi, la résine de cannabis, produite au Maroc, continue à approvisionner l’Europe, considérée comme le premier marché mondial de cette substance. Ce rapport détaillé affirme également que le Maroc demeure l’un des trois principaux pays producteurs de cannabis avec l’Afghanistan et le Pakistan, même si sa production a diminué ces dernières années. En effet, la production globale marocaine de résine de cannabis, haschich, a été estimée en 2005 à 1 070 tonnes. Elle était de l’ordre de 2 760 tonnes en 2004 et de 3 070 tonnes en 2003. Il est précisé que les régions du nord du pays restent la principale zone de production de cannabis. D’après le document onusien, les superficies cultivées auraient diminué entre 2004 et 2005. Elles sont passées de120 500 à 72 500 ha. C’est dans les régions déshéritées du Rif au nord du Maroc, que la culture du cannabis continue à être la principale activité de la paysannerie locale, et occupe près de 6% de la superficie totale et 13% des surfaces agricoles des grandes régions de production :
Al Hoceima, Tétouan, Taounate et Chefchaouen. À en croire les chiffres avancés par l’ONUDC, les principales régions de production de cannabis sont Chefchaouen (56%, 40 529 ha), Taounate (17%), Al Hoceima (16%) et Tétouan (11%). Malgré la diminution des surfaces utilisées à cet effet, la production de cannabis et de résine reste importante. Même si le nombre de ménages vivant de la culture du cannabis est passé de 96 600 en 2004 à 89 800 en 2005, cette activité a rapporté aux agriculteurs de hashish pas moins de 3,5 milliards de dirhams en 2005. Le revenu s’établissait à 2,9 milliards de dirhams en 2004. C’est dire qu’il s’agit d’une source de gain facile, surtout que les prix n’ont pas cessé d’augmenter. Le document onusien souligne que les prix de vente par les agriculteurs de cannabis ont augmenté de 100% durant ces deux dernières années. Le prix d’un kilogramme de cannabis est ainsi passé de 25 dirhams en 2004 (environ 2,5 euros) à 50 dirhams en 2005. Le prix de vente de la résine de cannabis est passé de 1 400 dirhams le kilogramme en 2004 à 4 000 dirhams en 2005 (environ 400 euros). Par ailleurs, l’office des Nations unies contre la drogue et le crime ajoute que dans la majorité des pays, le cannabis est la drogue illicite la plus largement consommée, par rapport aux autres types de stupéfiants, notamment en Europe où 6 % de la population en a consommé au moins une fois, en Afrique, au Canada et en Amérique du Sud.
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