Annonce

Réduire
Aucune annonce.

"La psychiatrie, une destruction totale"

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • "La psychiatrie, une destruction totale"

    Après plus de vingt internements en hôpital, Christelle Rosar porte un regard amer sur la psychiatrie : pour elle, "c'est la destruction totale".

    "Troubles du comportement liés à une carence affective grave". Les syllabes sont détachées mécaniquement, le regard baissé sur un dossier médical épais de 23 années de psychiatrie. Dans la voix de Christelle Rosar, 39 ans, ce diagnostic accolé à son cas dès son premier internement ont la résonance de mots étrangers : elle ne se reconnaît pas dans les "étiquettes" que lui ont données les psychiatres.

    La parole abrupte, Christelle revient sur un passé qui l'a conduite dans les bureaux d'Advocacy, une association d'anciens patients. Impossible de compter le nombre de séjour en hôpital psychiatrique. Une vingtaine au moins, dont la moitié contre son gré. Elle découvre l'hôpital à l'âge de 16 ans, pour y rester internée jusqu'à la majorité.
    "J'étais très révoltée, explique-t-elle, quand on m'agresse je réponds rapidement", avant de corriger : "je répondais". Elle évoque, avec difficulté, une enfance maltraitée. "Ça me prend à la gorge de vous dire ça", avance-t-elle, en esquissant un sourire gêné. Adolescente, elle voulait "tuer sa mère". Elle traîne l'amertume de ne pas "avoir eu de vie d'enfant, l'impression d'être née adulte".
    Dès son premier internement, ce sont les séjours à l'hôpital qui cadencent sa vie. Deux fois, elle est hospitalisée d'office : elle a tenté d'incendier le cabinet de sa psychiatre, puis son centre médical psychiatrique (CMP). Elle dit subir les internements réclamés par son ami qui invoque des problèmes d'alcool, des tentatives de suicide. Mais loin de l'aider à se réinsérer, l'univers psychiatrique nourrit ses angoisses. Avec amertume, Christelle décrit ce qu'elle considère comme des stigmatisations : "parano", "psychopathe", "dangereuse" : "la totale".
    Surtout, elle évoque l'impossibilité d'être écoutée. Elle affirme vouloir comprendre son histoire. On l'attache, lui injecte des produits. Elle reconnaît la nécessité d'être calmée "lorsqu'on pète un plomb" mais insiste sur ce qu'elle dit avoir vécu comme "une destruction totale" : des soins qui se résument à l'administration de médicaments.
    Listen!

    C'est pourtant vers l'hôpital qu'elle se tourne de nombreuses fois, volontairement. Peur de l'échec, du regard des autres, le retour à la cité est tout aussi douloureux : "je ne pouvais pas rester dehors, le seul endroit où j'avais vécu, c'était l'hôpital". Entre stages et formations, Christelle continue de suivre des traitements médicamenteux. A ses rendez-vous au CMP, on la "forçait à ouvrir la bouche, pour voir si le médicament avait bien été pris". Une forme d'obligation de soins de facto. Si la contrainte des soins est systématisée par une loi, "c'est l'emprisonnement à vie", estime Christelle.
    Dans l'association pour anciens "usagers de la santé mentale", Christelle Rosar affirme avoir trouvé de l'écoute.
    Installée à son bureau, elle montre du regard un dessin posé sur la table : des oiseaux sur un arbre. "Avant je dessinais des tombes", dit-elle avec un sourire. Ce changement de symbole, elle l'attribue à Advocacy et son contrat dans l'association, qui lui a permis de retourner à la vie "ordinaire". Autour d'ateliers et d'activités, l'association affiche l'objectif d'offrir un espace à ceux qui se se sentent "insuffisamment respectés par les interlocuteurs institutionnels".
    Dans les locaux, on rencontre d'anciens patients, des formateurs, des bénévoles, aucun psychiatre. Depuis son arrivée à l'association en 2009, Christelle assure se sentir "libre". Affirmant ne pas "trop connaître les psychothérapeutes", elle estime que c'est le dialogue qui l'aide désormais à résoudre les crises.
    Listen!

    Avant son arrivée à Advocacy, elle "arrivait à peine à dire son prénom" ; elle prend maintenant la parole en public et acquiert du vocabulaire : "stipuler", "inaccessibilité", cite-t-elle, fièrement. Catégorique, Christelle Rosar rejette tout traitement médicamenteux : "C'est la parole qui m'a libérée et qui m'a fait avancer. Et je compte bien encore avancer."
    L'hospitalisation sans consentement
    Il existe deux types d'hospitalisation sans consentement. L'hospitalisation sans consentement à la demande d'un tiers (HDT): un membre de la famille ou un proche peut demander l'internement d'un malade, deux certificats médicaux à l'appui.
    Le deuxième type d'hospitalisation sans consentement est l'hospitalisation d'office (HO). Elle est demandée par le préfet ou le maire en cas d'urgence. Elle est demandée lorsqu'un malade présente un trouble à l'ordre public et s'appuie sur un certificat médical.
    En France, ces deux types d'hospitalisation ne concernent qu'un quart des patients de psychiatrie, la majorité se faisant interner de leur plein gré.

    lemonde.fr

  • #2
    les psychiatres devrait tous etre internes a vie et sans possibilite de liberation.ils fabriquent des malades pour assurer leur avenirs.

    Commentaire


    • #3
      N importe quoi ! Tu as un sérieux problème avec la psychiatrie .

      On manque de psychiatre au contraire et pour l écoute les psychologues ne sont pas assez
      Quant aux psychothérapies avec des paranoïaques ce n est pas efficace .

      Encore heureux qu elle a été hospitalisée d office si on l a contentionnée avec injection quand elle a voulu mettre le feu c est qu' elle était folle furieuse .!

      J en ai plein des comme ça ! Et on se prend des coups avec ces patients ... encore heureux qu' il y ait des solutions pour les apaiser a l acqmee de leur crise !
      La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

      Commentaire


      • #4
        joyna @

        les psychiatres sont des rats d egouts.je connais personnelement une personne qui a ete interne de force pour une raison absurde ,apres avoir passe une semaine en psychiatrie,il est devenu une epave humaine.
        comment un homme ou une femme peut se livrer a une telle cruaute envers son semblable.
        pour ta gouverne sache que la connerie est en nous.
        j espere que un jour on va t interner et te faire des injections de psychotropes apres on verra si tu peux encore aligner deux phrases.

        Commentaire


        • #5
          En cas de crise il est normal de " sécher " le patient le faire dormir le plus possible pour que l intensité de la crise diminue

          C est utilisé quand le patient est un danger pour lui ou pour les autres

          Il est évident que la plupart de ces patients n ont pas vraiment conscience de leur dérèglement psychique voire le nie ...

          C est un grand classique de détourner sa rage sur celui qui soigne plutôt que de se remettre en question car on ne le peut pas car en crise psychologiquement .

          Une bonne partie des patients sont dans le déni de la gravité de leur santé mentale..
          "C est la faute des autres qui ne les comprennent pas ."
          ..le sujet de leur delire sont souvent soit les soignants. Soit les membres de la famille qui s occupent le plus d eux

          Il leur faut un mauvais sujet cause de leur problème car psychologiquement incapable de voir et de remettre en cause leur pathologie et le comportement qu' elle induit ...

          Après je ne sais comment est là prise en charge en Algérie..
          Dernière modification par joyna, 21 juillet 2018, 09h20.
          La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

          Commentaire


          • #6
            joyna @


            j espere et je souhaite que un jour on te fera des injections de psychotropes sous la contrainte,la coercition et la force.
            Dernière modification par alger1954, 21 juillet 2018, 12h10.

            Commentaire


            • #7
              Toutes les études à l'échelle mondiale ont démontré que aller demander conseil à des psychiatres ne peut déboucher que soit sur la folie ou soit sur le suicide ! J'ai constaté, à mes dépens, que les psys sont là pour pérénniser la société de consommation.

              La raison en est que ce sont les penseurs juifs athés qui ont créé cette funeste et diabolique chose (qui d'ailleurs a détruit l'humanité)
              Pour une guérison humaine et équilibrée, il n'y a pas mieux que l'Islam bien compris.
              Dernière modification par Saladin7757, 21 juillet 2018, 11h54.
              « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

              Commentaire


              • #8
                @Saladin tu parles comme la secte des scientologues. Beaucoup de mouvement sectaire préfèrent vendre leur sauce ....plutôt que de laisser les gens se soigner

                @Alger
                Tu me souhaites donc de perdre un jour la raison et de vouloir être violente envers moi ou les autres ....
                Ce n est pas bien de souhaiter du mal aux autres .
                Pas bien du tout .


                Quand on fait une crise cardiaque il faut un traitement de choc .
                Quand on fait une crise psychique il faut un traitement de choc .

                Le nier par tabou ne résous pas le problème.
                La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

                Commentaire


                • #9
                  Ceci étant j espère que " ton ami" va mieux car tomber malade, de quelle que maladie que ce soit n est pas facile à vivre.

                  Les pathologies mentales ont ceci de particulier : c est encore très tabou .
                  La patience n'a l'air de rien, c'est tout de même une énergie.

                  Commentaire


                  • #10
                    ******


                    == MODERATION ==
                    Soyez poli et évitez les propos haineux et les intox - Lisez et respectez la charte du forum.

                    Commentaire


                    • #11
                      alger1954
                      si on doit interner une personne qui est violente,alors on doit interner la moitie de l humanite.
                      il ya des personnes violente responsable de leurs actes en plein possession de leur conscience ceux-la c'est la justice qui s'en occupe

                      et il ya des personnes violentes non responsable de leur actes qui soufre de trouble psychologique des personnes inconscientes qui ont perdu le sens des réalités ceux-là c'est des psy qui s'en occupe

                      Commentaire


                      • #12
                        moussa07 @

                        et quand un psychiatre commet un viol sur un patient une patiente on fait quoi docteur ?
                        parce que ca arrive ,non ?:22::22::22:
                        on envoie le psychiatre en psychiatrie une semiane avec injections de produits neuro-toxiques ?

                        Commentaire


                        • #13
                          alger1945
                          moussa07 @
                          et quand un psychiatre commet un viol sur un patient une patiente on fait quoi docteur ?
                          parce que ca arrive ,non ?
                          on envoie le psychiatre en psychiatrie une semiane avec injections de produits neuro-toxiques ?
                          c'est à la justice d’évaluer avec expertises si sa place est en prison ou à l’hôpital

                          Commentaire


                          • #14
                            Alger1954


                            Je pense que guerra ta3a 54 t'a vraiment laisser toucher avec de gros sequelles .
                            pourquoi cette obsessions contre les psychiatres

                            Commentaire


                            • #15
                              90 % des psys doivent être enfermés dans des asiles pour personnes dangereuses. Comme ça ils ne pourront plus faire de mal
                              « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X