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Maroc: une justice à deux vitesses?

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  • Maroc: une justice à deux vitesses?

    Alors que pour exiger justice sociale, des Rifains ont écopé de nombreuses années de prison au célèbre lieu d'incarcération de Port-Louis Hubert Gonzalve Lyautey.

    -Il y a trois semaines, Amine Harit était impliqué dans un meurtrier accident de la route. Le jeune international marocain aurait, selon nos sources, payé une certaine somme d'argent à la famille du défunt. La voici.

    Le Lion de l'Atlas, Amine Harit aurait, selon nos sources, payé une importante somme d’argent à la famille de l’homme qu’il a violemment percuté, il y a trois semaines à Marrakech. Ce dernier est originaire du village de Tamellalet, qui se situe à environ 70 kilomètres de Marrakech.

    La famille aurait empoché une somme comprise entre 250.000 et 300.000 dirhams. Harit a également pris en charge les frais des funérailles et le dîner du défunt.

    Le jeune homme était agent de sécurité dans une entreprise à Marrakech. Issu d’une famille pauvre, c’est lui qui subvenait aux besoins des siens. La famille aurait déjà déposé un dossier auprès d’un assureur.

    Selon d’autres sources, elle doit encore percevoir le prix du sang ou “diyya” (une compensation financière expiatoire que doit payer l'auteur d'un homicide à la famille de la victime)-.
    Dernière modification par rago, 22 juillet 2018, 01h39.

  • #2
    “diyya” (une compensation financière expiatoire que doit payer l'auteur d'un homicide à la famille de la victime).

    La diyya est une coutume du Yémen et l'on peut s'étonner qu'elle soit employée également au Maroc.

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