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séquestrée par sa famille, l’élue en plein cauchemar

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  • séquestrée par sa famille, l’élue en plein cauchemar

    Mounia Haddad vit encore en plein cauchemar. La conseillère départementale de Saint-Pierre-des-Corps a été retrouvée séquestrée, jeudi, dans une chambre du domicile parental, quartier de La Rabaterie.
    Elle est libre, mais surveillée de près par sa mère sur consigne des hommes de la maison. Sa découverte, par la police, met un point final à une tragédie familiale dont les prémices remontent au printemps. Mais ce jeudi, depuis une vingtaine d’heures, elle a pris une autre ampleur : Mounia Haddad n’a plus donné de nouvelles.
    D’inquiétante, la disparition signalée par son compagnon dans les Alpes-Maritimes - où se trouvait le couple - s’est muée en enlèvement.
    "Mener la vie qu’elle a choisie"Les suspects ? Le père, deux oncles ainsi que son frère, qu’un témoignage accuse. Un voisin rapporte « des cris » etun « tais-toi ****** » entendus vers midi. Il aperçoit également « un homme tenant la portière de la voiture » dans laquelle Mounia Haddad est jetée de force.
    Jeudi 2 août, les quatre individus comparaîtront devant letribunal correctionnel de Tours. Ils sont poursuivis pour les chefs de « menace de mort écrite » pour le dernier, « d’enlèvement et séquestration de moins de sept jours » pour les trois autres.
    Déféré samedi, le quatuor a été , placé sous contrôle judiciaire strictdans l’attente de l’audience.
    Une échéance à laquelle la victime se réserve le choix d’assister ou non. « Rien n’est moins sûr », souffle son conseil, Me Abed Bendjador fils, qui dépeint sa cliente comme « choquée, apeurée ».
    « Elle n’aspire à rien d’autre qu’à retrouver sa vie d’avant, à être autorisée à mener la vie qu’elle a choisie, poursuit l’avocat. Son combat qui prédomine, c’est celui de rester avec l’homme qu’elle aime. »
    Là réside le cœur du dossier. Celui d’une histoire d’amour que le contexte familial a fait déraper.
    « Depuis que son compagnon a demandé la main de Mounia, les disputes sont devenues nombreuses dans l’entourage. Elle est d’origine kabyle, lui petit-fils de harki », explique une source proche du dossier.
    Un différend culturel et une « question d’honneur » qui ne passe pas aux yeux de la famille de la jeune femme de 29 ans. Au point de précipiter le départ pour l’Algérie, d’abord, où père et mère souhaitent unir leur fille à un parti jugé plus convenable.
    Son combat qui prédomine, c’est celui de rester avec l’homme qu’elle aime.
    L’élue encaisse, fait mine d’accepter ce nouveau destin vers un mariage forcé. Pour mieux revenir en France, début mai, et « régler les préparatifs ». Une somme de 41.000 € est retirée en Touraine par Mounia Haddad, en présence de son père, allumant dans un premier temps la piste de l’extorsion. Le pire est à venir.
    Jusqu’à une bagarre, violente, qui éclate, jeudi matin, en pleine rue de Saint-Pierre-des-Corps. Elle met aux prises les proches du petit ami de la victime, venus de La Ville-aux-Dames, et le père. Le scénario se joue sous les yeux des forces de l’ordre, en planque depuis la veille au soir. Suivent les interpellations, puis les larmes.
    Le frère encourttrente-six mois ans de prison, les oncles et le père jusqu’à cinq ans ferme.
    Source : La Nouvelle République

  • #2
    Je ne comprends pas ce que doivent porter les petit fils de
    harki.
    Du moment qu'il prennent la distance avec les œuvres de leurs ailleux et qu'ils ne fassent pas d'apologie de l'acte criminel qui est la colonisation, il n'y a pas de raison de leur en vouloir.
    À chacun ses œuvres.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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