Un Algérien qui avait interpellé l’imam de La Mecque lors de sa venue en Suisse affirme être interdit de prière à la mosquée de Genève, sur décision des autorités saoudiennes.
Fin juin, l’imam des mosquées de La Mecque et Médine, Abdul Rahman Ibn Abdul Aziz Al-Sudais, était en Suisse pour une conférence. Des associations avaient profité de la présence du responsable religieux à la mosquée du Petit-Saconnex, à Genève, pour dénoncer la politique saoudienne au Yémen et contre le Qatar. Le président de l’Association des musulmans de Fribourg, Ridha Ajmi, avait déclaré : « Cet imam a un point de vue politique. Il a déclaré croire que son Roi Salmane et le président américain Trump sont les élus de Dieu sur terre. Qu’il représente l’Etat saoudien au niveau religieux, c’est sa mission et son droit. Mais, je ne veux pas qu’il s’immisce dans les affaires religieuses de la communauté musulmane suisse. »
Dans la salle, deux Maghrébins avaient pris à partie l’imam saoudien. « La guerre que mène l’Arabie saoudite au Yémen, l’embargo contre le Qatar et le vote saoudien en faveur des Etats-Unis et contre le Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde de football 2026, on en parle ? », avait lancé un Marocain avant que son ami algérien ne continue : « Vous assiégez vos frères au Yémen et au Qatar et vous êtes responsables de l’effusion de sang en Algérie en 1992 et dans les coups d’Etat en Egypte et en Turquie. » Ce dernier avait reproché le soutien de l’imam aux Al Saoud, expliquant : « C’est vous les tyrans ! »
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Fin juin, l’imam des mosquées de La Mecque et Médine, Abdul Rahman Ibn Abdul Aziz Al-Sudais, était en Suisse pour une conférence. Des associations avaient profité de la présence du responsable religieux à la mosquée du Petit-Saconnex, à Genève, pour dénoncer la politique saoudienne au Yémen et contre le Qatar. Le président de l’Association des musulmans de Fribourg, Ridha Ajmi, avait déclaré : « Cet imam a un point de vue politique. Il a déclaré croire que son Roi Salmane et le président américain Trump sont les élus de Dieu sur terre. Qu’il représente l’Etat saoudien au niveau religieux, c’est sa mission et son droit. Mais, je ne veux pas qu’il s’immisce dans les affaires religieuses de la communauté musulmane suisse. »
Dans la salle, deux Maghrébins avaient pris à partie l’imam saoudien. « La guerre que mène l’Arabie saoudite au Yémen, l’embargo contre le Qatar et le vote saoudien en faveur des Etats-Unis et contre le Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde de football 2026, on en parle ? », avait lancé un Marocain avant que son ami algérien ne continue : « Vous assiégez vos frères au Yémen et au Qatar et vous êtes responsables de l’effusion de sang en Algérie en 1992 et dans les coups d’Etat en Egypte et en Turquie. » Ce dernier avait reproché le soutien de l’imam aux Al Saoud, expliquant : « C’est vous les tyrans ! »
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