On comprend bien la position socialiste du FFS mais il ne faut pas faire de la critique juste pour la critique. L'économie algérienne est obligée de s'ouvrir vers les capitaux et le savoir faire étranger.
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Le FFS dénonce la nouvelle stratégie nationale de l’industrie
«C’est le bradage de l’économie au capital étranger»
La Nouvelle République
03/03/2007
Nadjia Bouaricha
Le Front des forces socialistes a émis des réserves quant à la nouvelle stratégie industrielle qui a fait l’objet d’assises nationales la semaine dernière. Dans une déclaration rendue publique hier, le FFS fustige de premier abord la non-consultation des partenaires sociaux et les forces politiques du pays pour la préparation de cette rencontre engageant pourtant, souligne la déclaration, «l’avenir d’un secteur important de notre économie».
Le FFS se demande pourquoi ledit projet a fait «l’impasse sur les matières premières (pétrolières et minières) alors que leur transformation locale est un axe stratégique fondamental de toute politique de développement». Outre ce reproche, ce parti dénonce l’absence d’évaluation du potentiel industriel existant, «pis la stratégie conçue n’a pas tenu compte de l’expérience accumulée depuis trente ans par le secteur public, les PME et PMI privées ainsi que par la main- d’œuvre algérienne».
Le FFS considère que l’objectif recherché par cette stratégie est «le désengagement de l’Etat et l’ouverture totale de l’économie algérienne au capital étranger en marginalisant les opérateurs nationaux». Plus encore, le FFS estime que c’est la souveraineté nationale qui est remise en cause. Dans sa déclaration, le parti de Aït Ahmed affirme que «toutes les politiques économiques suivies jusque-là ont démontré leur échec et ne sont, en réalité, conçues que pour satisfaire des cercles étrangers en contrepartie d’un soutien politique à la dictature et le silence sur les violations des droits de l’homme». Le FFS met en garde «les tenant de cette stratégie qui ouvre le pays à la captation des ressources et du marché national par des forces étrangères», en affirmant que «le pouvoir assumera seul les conséquences d’une telle démarche». Ceci en appelant les forces sociales autonomes à «la construction d’une alternative économique et sociale durable dans le but de préserver des secteurs stratégiques et la construction d’une économie indépendante avec les moyens publics et privés nationaux».
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Le FFS dénonce la nouvelle stratégie nationale de l’industrie
«C’est le bradage de l’économie au capital étranger»
La Nouvelle République
03/03/2007
Nadjia Bouaricha
Le Front des forces socialistes a émis des réserves quant à la nouvelle stratégie industrielle qui a fait l’objet d’assises nationales la semaine dernière. Dans une déclaration rendue publique hier, le FFS fustige de premier abord la non-consultation des partenaires sociaux et les forces politiques du pays pour la préparation de cette rencontre engageant pourtant, souligne la déclaration, «l’avenir d’un secteur important de notre économie».
Le FFS se demande pourquoi ledit projet a fait «l’impasse sur les matières premières (pétrolières et minières) alors que leur transformation locale est un axe stratégique fondamental de toute politique de développement». Outre ce reproche, ce parti dénonce l’absence d’évaluation du potentiel industriel existant, «pis la stratégie conçue n’a pas tenu compte de l’expérience accumulée depuis trente ans par le secteur public, les PME et PMI privées ainsi que par la main- d’œuvre algérienne».
Le FFS considère que l’objectif recherché par cette stratégie est «le désengagement de l’Etat et l’ouverture totale de l’économie algérienne au capital étranger en marginalisant les opérateurs nationaux». Plus encore, le FFS estime que c’est la souveraineté nationale qui est remise en cause. Dans sa déclaration, le parti de Aït Ahmed affirme que «toutes les politiques économiques suivies jusque-là ont démontré leur échec et ne sont, en réalité, conçues que pour satisfaire des cercles étrangers en contrepartie d’un soutien politique à la dictature et le silence sur les violations des droits de l’homme». Le FFS met en garde «les tenant de cette stratégie qui ouvre le pays à la captation des ressources et du marché national par des forces étrangères», en affirmant que «le pouvoir assumera seul les conséquences d’une telle démarche». Ceci en appelant les forces sociales autonomes à «la construction d’une alternative économique et sociale durable dans le but de préserver des secteurs stratégiques et la construction d’une économie indépendante avec les moyens publics et privés nationaux».
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