Ces derniers jours, plusieurs médias, marocains et pro-Polisario évoquent les nouvelles cartes de Google Maps qui présente le Maroc avec son Sahara. Pourtant, l’information n'est pas nouvelle et la décision de Google n’avait pas été prise que pour le cas du Maroc.
Oubli de contextualisation et manque de précision
L’information est vite reprise par LeSiteinfo. «Le géant Google a procédé à la suppression du trait qui séparait le Maroc de son Sahara sur ses cartes géographiques (Google Maps), ainsi que l’expression “Sahara occidental”», s’est réjouit le média marocain. L’occasion pour lui d’expliquer que cette démarche «a poussé le polisario à faire une contre-campagne demandant à Google de rétablir ce trait». «Les séparatistes ont ainsi invité leurs éléments à contacter l’entreprise pour “protester contre sa décision”», conclut-il sans plus d'éléments de contextualisation.
Il faudra attendre Le360 qui prendra le soin de rappeller à Futuro Sahara que «la décision de Google ne date pas d'aujourd'hui et qu'il ne s'agit là que d'une simple mise à jour des données cartographiques». Plus précisemment, «la décision date du 27 avril 2013 quand cette entreprise américaine (…) avait supprimé le trait séparant le Maroc de son Sahara», souligne le média.
En effet, plusieurs médias marocains avaient relevé dès 2015 que l'actualisation de la carte du Maroc par Google Maps en supprimant les pointillés séparant le royaume des provinces du Sud.
Google ne fait que s’adapter au contexte local
Par contre, aucun site marocain, ni celui du Polisario n'a pris le soin d'expliquer la nouvelle politique de Google en matière de délimitation des frontières sur Google Maps, et qui ne se restreint pas au cas du Maroc. Dans un article publié en 2015, le Nouvel Obs avait expliqué que le géant américain a pris la décision de publier des cartes qui «ne froissent personne». Un an plus tôt, toujours selon les médias, plusieurs utilisateurs avaient observé que les frontières tracées sur Google Maps changeaient en fonction du pays de connexion. Des exemples sur la Crimée, vue de la Russie et vue à partir d’une adresse IP en Ukraine, tout comme d'autres provinces disputées, avaient été donnés.
Ya….bi (extraits)
Oubli de contextualisation et manque de précision
L’information est vite reprise par LeSiteinfo. «Le géant Google a procédé à la suppression du trait qui séparait le Maroc de son Sahara sur ses cartes géographiques (Google Maps), ainsi que l’expression “Sahara occidental”», s’est réjouit le média marocain. L’occasion pour lui d’expliquer que cette démarche «a poussé le polisario à faire une contre-campagne demandant à Google de rétablir ce trait». «Les séparatistes ont ainsi invité leurs éléments à contacter l’entreprise pour “protester contre sa décision”», conclut-il sans plus d'éléments de contextualisation.
Il faudra attendre Le360 qui prendra le soin de rappeller à Futuro Sahara que «la décision de Google ne date pas d'aujourd'hui et qu'il ne s'agit là que d'une simple mise à jour des données cartographiques». Plus précisemment, «la décision date du 27 avril 2013 quand cette entreprise américaine (…) avait supprimé le trait séparant le Maroc de son Sahara», souligne le média.
En effet, plusieurs médias marocains avaient relevé dès 2015 que l'actualisation de la carte du Maroc par Google Maps en supprimant les pointillés séparant le royaume des provinces du Sud.
Google ne fait que s’adapter au contexte local
Par contre, aucun site marocain, ni celui du Polisario n'a pris le soin d'expliquer la nouvelle politique de Google en matière de délimitation des frontières sur Google Maps, et qui ne se restreint pas au cas du Maroc. Dans un article publié en 2015, le Nouvel Obs avait expliqué que le géant américain a pris la décision de publier des cartes qui «ne froissent personne». Un an plus tôt, toujours selon les médias, plusieurs utilisateurs avaient observé que les frontières tracées sur Google Maps changeaient en fonction du pays de connexion. Des exemples sur la Crimée, vue de la Russie et vue à partir d’une adresse IP en Ukraine, tout comme d'autres provinces disputées, avaient été donnés.
Ya….bi (extraits)
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