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Assassinat d’un ressortissant chinois à Alger: Mort mystérieuse de l’un des auteurs du crime

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  • Assassinat d’un ressortissant chinois à Alger: Mort mystérieuse de l’un des auteurs du crime

    L’un des deux auteurs de l’assassinat d’un cadre chinois, responsable du projet de la grande mosquée d’Alger le 10 juin dernier à Dar El Baida (Alger) a été retrouvé mort dans la prison d’El-Harrach. Les autorités entretiennent le mystère sur les circonstances de sa mort.

    L’individu en question avait été arrêté au même temps que son frère dans le sillage de l’enquête déclenchée après le meurtre de l’ingénieur chinois à la mi-juin. Les assassins avaient poignardé le ressortissant chinois pour le délester de son argent.

    Le crime ignoble dont a été l’objet le cadre chinois a fait réagir l’ambassade de Chine en Algérie. L’agence de presse officielle chinoise Xinhua avait fait état le 14 juin dernier d’une réunion entre l’ambassadeur de la République populaire de Chine Yang Guangyu, et le directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bensabri.

    « Cette situation d’insécurité n’est pas seulement préjudiciable aux relations entre nos deux pays, mais elle nuit aussi à l’image de l’Algérie », avait déclaré le diplomate chinois.
    Algérie Focus

  • #2
    bizarre effectivement .
    son commanditaire l'a éliminé (si commanditaire il y'a) ou peut être que les triades chinoises ont été sollicitées pour envoyer un message .
    wa allah a3lam ,l'enquête n'en dira pas plus ...
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Et le deuxième, c'est pour bientôt???
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

      Commentaire


      • #4
        son commanditaire l'a éliminé (si commanditaire il y'a) ou peut être que les triades chinoises ont été sollicitées pour envoyer un message .
        La Triade originelle était une société secrète née en opposition à la dynastie mandchoue des Qing à la fin du xviie siècle. Ses fondateurs auraient été des moines du monastère Shaolin, où le kung-fu a été inventé et enseigné. Société patriote, elle voulait restaurer l’ancienne dynastie Ming. Pour ce faire, elle a soutenu pendant des siècles de nombreuses révoltes contre la dynastie mandchoue. Ses membres possédaient un langage codé, des signes de reconnaissance et pratiquaient des disciplines de combat tenues secrètes.

        Au xixe siècle, les sociétés secrètes chinoises étaient à la fois syndicats, sociétés d'entraide, organisations politiques, groupes économiques, etc.
        Les triades chinoises en Algérie!?

        Les triades, l’autre face de l’économie chinoise
        Asie, Chine, Criminalité
        Mar
        07
        2013

        La réalité d’une « géopolitique de l’illicite »
        Les triades, l’autre face de l’économie chinoise
        Les triades chinoises, tout à la fois sociétés secrètes et entreprises criminelles, font partie des clichés associés à l’Empire du Milieu. À l’instar de l’Italie avec ses mafias ou du Japon avec les yakuzas, la Chine doit en effet composer avec des triades profondément incrustées dans le jeu économique.


        Si le trafic d’héroïne et d’êtres humains, la contrefaçon, la fraude à la carte bancaire, la corruption et les prêts usuraires font partis des « domaines d’excellence » des triades chinoises, leur champ d’action s’étend en fait à l’ensemble des activités criminelles possibles.

        Plus grave, les triades seraient un instrument au service du développement économique de la Chine, qui « y trouve son compte tant qu’elle touche une partie importante des revenus et que les acteurs criminels aux commandes ne remettent pas en question l’ordre établi« .

        C’est ce qu’explique Alain Rodier dans un ouvrage édifiant, qu’accompagne et complète l’étude du professeur He Bingsong, Le crime organisé en Chine, publié aux éditions du CNRS. Pour mieux comprendre les imbrications entre économie et criminalité à l’heure de la mondialisation.

        Les triades doivent leur nom à un symbole triangulaire qui représente l’harmonie entre le ciel, la terre et l’homme. Ces trois éléments sont également ceux qui fondent la société chinoise, marquée par l’héritage confucéen. La légende veut qu’un groupe de moines bouddhistes du monastère de Shaolin entre en résistance vers 1644 contre les envahisseurs mandchous, qui entendent imposer la dynastie Qing au détriment des Ming.

        À l’image du karaté inventé par les paysans d’Okinawa, les rebelles développent à cette époque le kung-fu pour lutter contre l’ennemi. Les Qing viendront certes à bout des moines, mais une société secrète – la première triade – sera créée pour poursuivre la lutte. À l’origine, les triades ne sont donc pas des organisations criminelles, mais des groupes de combat organisés en sociétés secrètes, usant de rites initiatiques au cours desquels sont utilisés de façon symbolique drapeaux et emblèmes triangulaires.

        Les triades, des organisations traditionnelles ?
        Ces origines « patriotiques » sont jalousement entretenues par les triades actuelles. Comme le souligne l’ancien officier de renseignement Alain Rodier, elles « présentent l’avantage de dépeindre sous un jour positif une réalité qui relève plus des méfaits de droit commun que de la guerre de libération« .

        La criminalisation des triades s’amorce au XIXe siècle, notamment au lendemain de la guerre des Boxers (1892) où leurs membres se livrent à diverses activités criminelles pour assurer leur survie immédiate. Mais c’est surtout avec la proclamation de la République, en 1912, qui propulse à sa tête un haut responsable de triade, que les sociétés secrètes « noires » vont se consacrer de plus en plus aux trafics, à la corruption de dignitaires et aux compromissions de toutes sortes. Pendant la guerre civile, ces « sociétés secrètes politisées » prêtent allégeance aux nationalistes de Tchang Kaï-chek pour lutter contre les communistes.

        La victoire de Mao, en 1949, oblige bon nombre de chefs de triades à s’exiler vers Hong Kong, Macao et Taïwan, où les sociétés secrètes sont aujourd’hui encore très fortement implantées. Bannies de la Chine continentale par le pouvoir communiste, les triades y font leur grand retour à la faveur de la libéralisation économique amorcée au début des années 1980. La rétrocession de Hong Kong et de Macao leur permet de reprendre encore davantage pied en Chine, en bénéficiant de la tolérance – voire par endroits de la complicité – des autorités.

        Celles-ci y voient en effet deux avantages. L’apport de capitaux et la participation à la « régulation sociale« , en organisant notamment l’immigration clandestine (donc la pression à la baisse sur les salaires) dont se nourrit le formidable développement chinois. Le professeur He Bingsong, directeur du Centre de recherche en droit pénal de l’Université de Pékin, est catégorique : « La Chine a connu une véritable explosion criminelle depuis le lancement de la politique d’ouverture du pays. »

        Des triades au service de l’économie chinoise ?
        Pour paraphraser le célèbre aphorisme maoïste, le crime organisé est « comme un poisson dans l’eau » au sein du système économique légal. Pour l’ancien directeur de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), l’italien Antonio Maria Costa, « ce qui est frappant sur la carte mondiale des itinéraires de trafic, c’est que la plupart des flux illicites vont, et/ou émanent de grandes puissances économiques. En d’autres termes, les principaux partenaires commerciaux au monde sont aussi les plus grands marchés au monde pour les biens et services illicites« . La Chine, devenue en 2012 la première puissance commerciale de la planète, ne produit-elle pas aussi, selon l’Organisation mondiale des Douanes, plus de 70 % d’une contrefaçon mondiale dont le chiffre d’affaires s’élève à 300 milliards de dollars par an ?

        « En ce qui concerne les triades chinoises, sur le plan financier, elles auraient un chiffre d’affaires mondial de 200 milliards de dollars, soit plus de 40 % du PNB chinois ! Or, une grande partie de cet argent est réinvesti dans l’économie légale qui trouve là un moyen de dumping fort appréciable« , relève Alain Rodier. Un exemple parmi d’autres : la puissante triade de Hong-Kong Sun Yee On (« Nouvelles vertus et paix ») a largement investi dans la création et le développement de la « zone économique spéciale » de Shenzhen.

        Elle y a assuré le blanchiment d’une partie de ses capitaux illicites, tout en soutenant les projets de développement voulus par les autorités chinoises locales. Plus récemment, lors de l’Exposition universelle de Shanghai 2010, la plupart des pavillons ont été construits par des entreprises en « odeur de mafia ».

        « L’idée centrale qui préside à Pékin est qu’il faut utiliser toutes les énergies pour participer à l’essor économique du pays. […] Les triades ne sont donc plus perçues comme une menace mais comme un atout, l’économie criminelle étant mêlée à sa consœur légale », analyse encore Alain Rodier. Auquel cas, le calcul de Pékin serait pour le moins risqué. La corruption agit comme une gangrène sur le corps social. Elle accroît les inégalités et le sentiment d’injustice au sein d’une société en pleine mutation. Surtout lorsque le phénomène atteint des proportions industrielles. Dans la seule décennie 2000-2010, 1345 entités mafieuses ont été démantelées par la Sécurité publique, « total qui ne comprend ni celles neutralisées par ailleurs, ni celles frappées par les campagnes spécifiques antimafia de la période mai 2003-janvier 2006« , précise He Bingsong. Lequel estime dès lors à plus de 2 000 le nombre d’organisations criminelles détruites en 10 ans ! Sans compter bien sûr celles qui n’ont pas encore été poursuivies par la justice ni même repérées par la police.

        Les démonstrations de lutte contre le crime organisé dans certaines régions apparaissent bien souvent comme des règlements de comptes entre factions rivales du Parti, permettant de subtiles purges internes, voire comme de simples mises en scène politiques au cours desquelles seuls les personnages de seconde zone sont finalement condamnés.

        La Chine s’est pourtant dotée depuis le milieu des années 1990 d’un arsenal juridique et de différentes stratégies de lutte contre le crime organisé. Mais même si le pays se décidait à engager réellement la lutte, l’État pâtit d’une trop faible structure policière pour la mener avec succès. Chargé de cours associé à l’École supérieure de police criminelle de Shenyang, le criminologue Xavier Raufer rappelle que, contrairement à une idée reçue, la Chine est l’un des pays les moins policés au monde avec 1,4 million de fonctionnaires de police pour 1,4 milliard d’habitants.

        He Bingsong relèvent d’autres raisons : le manque de conscience de la gravité du crime organisé, ou sa minimisation, mais surtout le fait que les bandes criminelles infiltrent ou corrompent le gouvernement et le parti, la police et la justice : « La corruption protège la criminalité et la criminalité profite à la corruption« … Dans Le Monde du 12/02/2013, Jacques Marie, président de Tricotage des Vosges (fabricant des chaussettes Bleu Forêt et Olympia), témoigne : « La corruption officielle est directement incluse dans le prix pratiqué par les distributeurs chinois« .

        Les triades, acteurs de la mondialisation illicite
        Au-delà de la Chine continentale, les triades ont essaimé dans l’immense diaspora, au sein de toutes les Chinatowns de la planète. Le phénomène n’est pas nouveau. Déjà au XIXe siècle, les immigrés chinois partis aux États-Unis se réunissaient au sein de la Chee Kung Tong, organisation secrète à la fois d’entraide et de trafics illicites. Les triades contemporaines « profitent […] de la diaspora très importante implantée outre-mer au milieu de laquelle elles se meuvent sans rencontrer de problème particulier car la tradition ancestrale de discrétion, voire de secret, y est particulièrement vivace », rapporte Alain Rodier.

        La propension à une forme d' »isolationnisme » de ces communautés est en effet un atout pour la dissimulation des activités criminelles. Les deux principales triades – Sun Yee On et 14K – sont ainsi actives en Europe (y compris en France), aux États-Unis, au Japon, aux Philippines et en Russie.

        La menace que représentent les triades est souvent plus insidieuse que celle des autres grandes organisations criminelles. Contrairement aux mafias italiennes et russes, ou aux gangs turcs et albanais, ces sociétés secrètes se comportent à l’étranger comme en Chine continentale : en limitant au maximum le recours à la violence. Il s’agit ici d’être le moins visible possible et de ne jamais affronter directement les forces de police locales. Les dégâts sur l’économie, mais aussi sur la santé et la sécurité des consommateurs s’agissant par exemple de la contrefaçon, sont d’autant plus redoutables.

        Comme toutes les organisations criminelles transnationales, les triades chinoises ont compris depuis longtemps le profit qu’elles pouvaient tirer de la mondialisation et de l’effacement des frontières. Surtout en bénéficiant du laxisme, voire du soutien informel de dirigeants de la deuxième puissance économique mondiale, qui apparaît également comme l’une des plus corrompues. Une réalité qui éclaire de façon crue « la face obscure de la mondialisation ».
        Les triades – La menace occultée, par Alain Rodier, Éditions du Rocher, 205 p.

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        • #5
          Le colonel accusé du meurtre du Chinois s'est suicidé ou s'est fait liquider par quelqu'un de plus haut qui ne voulait pas qu'il parle?

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