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Alors que Zetchi préfère parler de détails financiers à régler Toutes les pistes mènent à Queiroz

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  • Alors que Zetchi préfère parler de détails financiers à régler Toutes les pistes mènent à Queiroz

    Le Portugais Carlos Queiroz sera, sauf surprise de dernière minute, le prochain sélectionneur des Verts. L’annonce sera faite dans les heures ou jours qui suivent. Lundi, au sortir de la réunion mensuelle du BF de la FAF, Kheïreddine Zetchi persistait dans sa démarche de jouer le money-time.
    En déclarant la chose et son contraire. A savoir qu’il ne restait que «quelques détails financiers à régler avant l’annonce officielle», assure-t-il tout en faisant savoir qu’il ne peut révéler son identité tant que les négociations sont encore en cours. L’art de l’esquive, en définitive. Sauf que Zetchi est «mal» entouré en la matière. Un de ses «lieutenants», Amar Bahloul pour ne pas le nommer, fera la «révélation» que toute l’Algérie attendait. En acquiesçant d’un hochement de la tête à une affirmation du journaliste d’une chaîne de télévision dont le propriétaire est le frère d’un membre du bureau fédéral qui extrapolait sur le nom du successeur de Rabah Madjer en avançant celui du Portugais de l’EN d’Iran, Carlos Queiroz. Le désormais ex-sélectionneur du «National Melli» a consommé hier soir son contrat avec la fédération iranienne. C’est l’une des principales causes de l’annonce retardée de sa prise de fonction des affaires de l’équipe. Le président de la FAF a prétexté devant les médias algériens avoir respecté la volonté des entraîneurs approchés de prendre leurs vacances. Les «forfaits» de Halilhodzic, Renard, Van Marwijk et le tout dernier, Rohr, n’étaient conditionnés qui par un souci de repos de guerrier. Halilhodzic, contrairement aux autres techniciens qui avaient fait le Mondial russe, chômait et suivait l’évènement depuis sa résidence lilloise, en France. La seule information sur laquelle Zetchi est demeuré «rectiligne» est le fait que le nouvel entraîneur des Verts est, par conséquent, un mondialiste. Avec toutefois quelques imprécisions sur ses capacités de parler le français. Queiroz, contrairement aux affirmations des uns et des autres, barbotte mieux dans la langue de Molière. En tout cas, l’ancien sélectionneur des Bafana Bafana (2000-2002) a des «connaissances des réalités du football africain». Ce n’est pas non plus un entraîneur qui a gagné des titres avec les sélections qu’il a dirigées (seules les sélections de jeunes U17 et U20 de son pays, le Portugal, ont connu le sacre sous sa coupe) mais ses références sont assez sérieuses pour diriger une équipe d’Algérie à la dérive depuis juillet 2014.

    «Détails financiers» pour les adjoints
    Zetchi qui avance que le contrat du prochain sélectionneur sera de moyenne durée (3 ans), soit le temps qui reste aux membres de l’actuel bureau pour régner sur les affaires du football national, a évoqué également les objectifs qui jalonneront cette relation de travail avec l’ancien coach du Real Madrid. En l’occurrence les qualifications des CAN-2019 et 2021 et leurs phases finales (Cameroun et Côte d’Ivoire) en sus de celles du Mondial-2022 à l’issue desquelles de nouvelles négociations seront menées entre les deux parties si, bien sûr, l’Algérie fera le voyage au Qatar. Ces questions semblent être tranchées, à croire Kheïreddine Zetchi. Par «détails financiers à régler», le boss de la FAF voudrait orienter les regards (et le débat) vers les «accompagnateurs» de M. Queiroz. Le staff que ce dernier dirigeait à la barre technique de l’Iran était composé de seize personnes. A savoir ses compatriotes Oceano Da Cruz et Rudolpho Miguens (adjoints), Alexandre Lopes (entraîneur des gardiens), Sebastiao Mendes Macias (préparateur physique), Micael Moreira (physiothérapeute), Miguel Saraiva (analyste) et Filipe Santos (interprète et consultant médias) en sus de l’Anglais Mick McDermott, le Finlandais Mikko Kujala et l’Argentin Diego Giacchino (préparateurs physiques) sans oublier que ses collaborateurs sont de nationalité iranienne. Un tel staff étoffé nécessite un budget conséquent. Ce que la FAF ne peut pas, à l’heure actuelle, réunir même si les pouvoirs publics venaient à mettre (comme d’habitude) la main dans la poche du contribuable. La «négociation» tournerait donc sur la réduction de cette «coopération technique» à sa plus juste expression en comptant, bien entendu, sur la «main-d’œuvre locale», parmi celle qui exerce dans les différents services de la fédération. Si Queiroz accepte de «sacrifier» quelques-uns de ses habituels assistants, l’affaire sera conclue d’ici vendredi.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    À l'heure actuelle, la piste s'oriente maintenant vers Belmadi, apparemment aucun autre sélectionneur contacté et qui vaut la peine n'a accepté de driver l'EN.

    Avec Belmadi, j'ai bien peur que ça va faire une Benchikha.

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